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10 phrases que vous entendrez de moins en moins dans un open space !

Si vous ne voulez pas passer pour l’homme ou la femme préhistorique de l’open space, évitez ces 10 phrases !

Les façons de travailler évoluent et modifient sur leur passage les manières de collaborer ou encore de parler. La flexibilité, la technologie et surtout la confiance nous ont amené au fil du temps à revoir notre manière de fonctionner avec nos collègues et cela se traduit aussi dans la façon dont nous nous exprimons. Nos oreilles attentives ont capturé 10 petites phrases pour réaliser ce florilège !

On ne dit plus : “Rendez-vous dans mon bureau ?”

On dit : “On se lync ?”

Le Nouveau Monde du travail a amené plus de flexibilité aux collaborateurs qui pratiquent volontiers le homeworking, le coworking ou encore le flex desk. Il est dès lors parfois plus facile d’utiliser les logiciels de vidéo-conférence comme Lync pour faire des réunions.

On ne dit plus : “Il n’utilise pas Yammer, pourtant on a bien posté un message sur Intranet pour dire que tout le monde était invité à utiliser ce programme.”

On dit : “Nous n’avons pas affaire à une résistance liée à l’information mais plutôt à une résistance liée aux émotions.”

Certaines résistances ne sont pas liées à une mauvaise compréhension de l’information, notamment quand de nouveaux outils commencent à être utilisés dans une entreprise. Parfois, il peut s’agir de raisons moins évidentes en surface et liées aux émotions comme par exemple la peur de ne pas savoir bien faire, d’être ridicule et donc de perdre en prestige. Ne pas vouloir utiliser le réseau social d’entreprise Yammer cache donc peut être des raisons plus profondes.

On ne dit plus : “Il est toujours en train de pinailler sur des détails pour m’embêter !”

On dit : “Lui c’est un S alors que moi je suis plutôt un N”

Le test de personnalité MBTI met en lumière que nous avons tous des préférences qui nous sont propres pour faire les choses d’une manière que nous considérons comme bonne. Alors que certaines personnes sont sensibles aux concepts et à la vision (les N), d’autres seront plus vigilantes aux détails et aux manières de faire qui ont été éprouvées (S). La force dans ce cas là réside dans la complémentarité des équipes !

On ne dit plus : “Je vais contrôler si ton travail est bien fait.”

On dit : “Je vais checker avec toi l’output.”

Les nouvelles manières de travailler impliquent que le manager fait plus confiance à son équipe et se préoccupe plus du résultat en tant que tel qu’au processus qui a conduit à ce résultat. Le management par output devient donc un des fondamentaux de ces nouvelles manières de travailler.

On ne dit plus : “Les vieux ils ne comprennent rien à SharePoint.”

On dit : “Les Générations Y peuvent donner un coup de main aux Baby-boomers pour utiliser certains nouveaux outils.”

Les différentes générations n’appréhendent pas toujours de la même manière le Nouveau Monde du travail. Mais attention : certes, les plus jeunes sont parfois plus à l’aise avec la technologie mais les baby-boomers ont pour autant également beaucoup de choses à apprendre à leurs collègues de la Génération Y !

Maintenant c’est au tour de la génération Millénium de débarquer dans le monde du travail. Voici comment Scott Hess conseillais de les apprivoiser lors de son TEDx Talk :

On ne dit plus : “Il est toujours là pour vérifier mon travail mais jamais pour m’aider.”

On dit : “Sa facette Manager est plus prononcée que son côté Leader ou coach.”

Un bon chef doit trouver un bon équilibre entre 3 aspects de sa personnalité : le manager pour contrôler, le leader pour inspirer et le coach pour aider. Un mélange subtil, surtout lorsqu’il s’agit de manager à distance.

On ne dit plus : “On va publier aux coins café nos KPI pour communiquer sur les bonnes performances réalisées par les équipes ce mois-ci.”

On dit : “Pourquoi ne pas partager sur LinkedIn le succès que l’on a rencontré dans le projet pour inspirer notre réseau et leur donner de la bonne énergie.”

Partager ses succès en l’exprimant en émotion plutôt qu’en données quantitative, cela fait du bien aux équipes de projet tout comme aux personnes qui prennent connaissance de cette information. Alors pourquoi s’en priver ?

On ne dit plus : “Je peux donner du feedback à mes collaborateurs s’ils le demandent.”

On dit : “Je créé un environnement de confiance où je peux donner du feedback à mon équipe, tout comme eux peuvent me communiquer le leur.”

Le feedback devient réellement utile quand il peut avoir lieu tant dans un sens que dans l’autre. De la même manière, il est bon que ce feedback puisse autant mettre en lumière les points positifs que les points qui sont encore à améliorer.

On ne dit plus : “Depuis qu’on travaille plus souvent en coworking, on est toujours en train de disputer.”

On dit : “Notre équipe est en train de trouver une nouvelle manière de fonctionner : on est sur la bonne voie pour passer de la phase Storming à la phase Norming.”

La formation d’une équipe passe par plusieurs étapes : Forming, Storming, Norming et Performing. Les petits accrochages sont donc parfois utiles pour arriver à la phase Norming où l’équipe va passer des accords qui lui permettra plus tard d’être performante. Personne n’aime les conflits. Cependant, rien de sert de colmater les disputes à coup de rustines : elles sont parfois utiles.

Découvrez cette vidéo où les différentes de construction d’une équipe vous sont présentées avec le film Le plus beau des combats de Boaz Yakin :

On ne dit plus : “Quand il travaille à la maison, il ne me dit rien sur ce qu’il fait : on sent bien qu’il n’est pas impliqué.”

On dit : “Quand il travaille à la maison, il préfère se concentrer sur son travail et si nous devons échanger sur certains points, nous pouvons planifier une rapide vidéo-conférence.”

Quand des personnes de son équipe sont en télétravail, il peut être utile de considérer leur comportement sous l’angle de leurs préférences naturelles. La majorité des personnes sont de bonnes volonté et veulent faire correctement leur travail : quelqu’un qui ne communique pas pro activement envers son chef quand il est en télétravail ne le fera pas nécessairement par négligence mais plutôt car il préfère se concentrer sur ses tâches sans être dérangé.

Et vous, quelles sont les formules que vous trouvées dépassées ?

Merci à Mireille Bavré qui m’a inspirée pour cet article !

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Par : Opera
22 commentaires
22 commentaires
  1. Je m’attendais à cette réponse.
    Des listes de TOP traités avec humour, désolé de vous l’apprendre, mais c’est quand même le principe de base de Topito. Il est peu bizarre de ne pas le reconnaitre.

    Vouloir s’en inspire c’est pas une mauvaise chose, mais autant le faire bien.

    Le format de l’article est extrêmement similaire :
    – Liste de points
    – Point en gras, commentaire/conseils en dessous.
    – Images/vidéso pour agrémenter.

    La remarque peut ne pas vous plaire, mais quitte à laisser les commentaires ouverts, il est normal que des opinions défavorables viennent se placer dans votre site sans que vous partiez directement sur le lancement du troll avec un beau # des plus ridiculement placé comme on le voit partout maintenant …

    Votre ancienneté sur le web ne vous protège en rien de la médiocrité des articles qui sont devenus légions sur Presse-citron depuis bien longtemps.
    Je passais quasiment plus, ça va terminer de me donner envie.

    Quitte à commenter, on évite de modifier son commentaire initial posté car vous en avez le “droit”… J’ai reçu un contenu différent que le message posté.

  2. @Zeke : alors, vous pouvez penser et dire ce que vous voulez sur cet article, qu’il est nul, mal écrit, pas pertinent, idiot, inintéressant, ou autre, et le dire ici dans les commentaires, cela ne pose aucun problème.
    En revanche, affirmer que c’est du Topito (que j’apprécie beaucoup par ailleurs), c’est juste très con, et complètement à côté de la plaque.
    Si vous considérez que tous les articles “listes de points” (je vous cite) sont des copies de Topito, vous n’avez pas fini de poster des commentaires partout sur les internets, hein 🙂 Essayez Buzzfeed.
    C’est donc un troll, je maintiens : commentaire gratuitement malveillant posté dans le seul but de polémiquer, et de nuire.
    Maintenant, si vous ne passiez “quasiment plus”, et si c’est pour poster ce genre de commentaire, arrêtez donc de vous faire du mal : ne passez plus du tout.
    (désolé, je réponds sur le ton désobligeant qui est le vôtre)

  3. Sans entrer trop dans le hors sujet j’avoue que je ne vois pas trop le lien avec Topito. Les articles sur Topito sont humoristiques, alors qu’ici c’est plutôt sérieux (ou si c’est drôle je n’ai pas compris) 🙂
    Et sur Topito ça commence toujours par “Top…’

  4. Il est vrai que dans chaque entreprise on utilise un vocabulaire et des acronymes spécifiques. Mais j’espère ne jamais travailler dans une entreprise où le langage ressemblera à celui de cet article. Il me semble heureusement que la majorité des personnes préfère encore communiquer pour se comprendre (et pourtant je travaille dans un open space d’une grande banque française).

  5. Par pitié, essayons de résister à la tendance qui voudrait que les anglicismes soit forcément cool et hype (moi aussi je sais faire). Ca n’apporte absolument rien en termes de clarté et de compréhension et c’est un signe précurseur d’asservissement de la pensée.

    On reproche toujours à la France d’être ringarde, à la traîne et d’avoir perdu toute motivation et imagination. Mais comment être fier de sa culture, de son pays et avoir foi en l’avenir (préalable à tout esprit d’innovation) lorsque la pierre angulaire de ce qui a fait le génie français du XXe siècle est sacrifié sur l’hôtel d’une coolitude savamment mise en scène de l’autre côté de l’Atlantique ?
    Mais bon sang, commençons par être fiers de ce que nous sommes (encore) et peut-être qu’on pourra commencer à envisager l’avenir différemment.

    Et puis honnêtement, “Je vais checker avec toi l’output.”, y’a que moi qui trouve ça d’un ridicule achevé ? La tournure la plus vicieuse (car ne contenant pas de mot anglais) étant bien “je reviens vers toi”. Putain mais c’est pas plus compliqué de dire : “je te rappelle” !

    Je vais jouer au jeune con (bah oui à moins de 30 ans…) mais qu’il est loin le temps où l’on parlait Français à la cour de Russie. Le jour où la France retrouvera foi en elle, elle sera capable de déplacer des montagnes. Mais pour cela, il faudrait commencer par se désintoxiquer un peu…

    Un Français qui adore les Etats-Unis et qui y a passé plusieurs années.

  6. Merci georges de votre commentaire,tout à fait d’accord avec vous .Et dire que certains de ces anglicismes ce retrouvent dans nos chers dictionnaires !!!!! La langue française se meurt .

  7. Quelques anglicismes ne sont pas forcément gênants, la langue évolue, tout le monde dit “weekend” et “people” 🙂
    Mais c’est l’excès et leur emploi systématique qui est pénible. Personnellement je fais de la résistance autant que je peux, mais cela devient de plus en plus difficile car c’est vraiment devenu la règle dans la novlangue des milieux high-tech/numériques/web/startups.
    Le pire c’est que si tu n’utilises pas ces éléments de langage souvent ridicules, c’est toi qui passe pour un naze…

  8. C’est vrai Eric ,je suis d’accord avec vous !
    il est vrai que l’emploi de mots anglais est devenu la norme dans beaucoup de milieux comme vous le dites mais bon je bataille pour que leurs emplois soit faits à bon escient et non pas à tord et à travers!!
    Tiens je dois souvent passer pour un naze 🙂
    Un grand merci a toute l’équipe de presse citron pour leur avis éclairés et un grand merci à toi Eric pour tes commentaires pertinents .:-)

  9. Evidemment d’accord Eric. Il ne s’agit pas d’être idéologiquement réfractaire à toute évolution de la langue et à se souhaiter “bonne fin de semaine” en partant le vendredi soir du boulot.

    Je pense seulement, que si nous n’y faisons pas attention, c’est notre culture toute entière qui va y passer. La langue est à ce titre un enjeu majeur. Elle structure la pensée, la manière d’aborder les problème et d’innover. Nous ne serons jamais les Etats-Unis. Et à jouer leur jeu, tout ce que nous y gagnerons, ce sera le statut de vulgaire province. Nous perdrons ainsi ce qui a fait la force de ce pays et qui a permis tant d’innovations et d’inventions depuis des siècles.

    Nous ne sommes pas devenus nuls du jour au lendemain comme par enchantement. A trop vouloir ressembler aux anglosaxons, nous avons simplement cessés d’être nous-mêmes. Arrêtons de jouer avec des règles qui ne sont pas les nôtres et qui nous sont imposées car la partie est perdu d’avance ! Et cela passe forcément par la langue pour commencer. (Ah j’aime presse-citron quand il est comme ça !)

  10. Georges, je suis d’accord avec vous sur le fait qu’utiliser de l’anglais trop jargon – et incompréhensible – peut parfois être évité. A la fois je note que 30 % du vocabulaire anglais actuel est d’origine française. Ainsi, il me semble normal que les langues s’influencent les unes les autres… cela fait partie de l’évolution de notre langage.
    Mais OK, je déteste aussi l’expression “asap” 🙂

  11. Pourquoi je ne comprends rien…

    L’autre jour ma boîte était invités à une réunion, où le nouveau chef en chef nous a présenté sa vision pour demain…

    On est plusieurs a avoir été sur le net pendant la présentation pour essayer de comprendre le vocabulaire employé…

    🙂

  12. bonjour Eric,

    je travaille en openspace et je trouve cette idée amusante. On est loin de l’esprit “Topito” qui expose en 10 points un thème et le développe. Ici, on a une succession de discours ou phrases avec leur traduction. Bonne idée !

  13. Complètement d’accord avec Georges. En tant que débutante dans le domaine du web, je trouve ça déjà ardu de de comprendre les différents langages de programmation (bien que ce soit une des raisons de ma reconversion), pour apprendre à s’exprimer de manière normative en franglais.
    En outre, la richesse d’une entreprise est la différence des points de vue, arrêtons d’avoir peur de choquer nos collègues et acceptons-nous les uns les autres avec nos singularités. Le fait de trop réfléchir sur la manière de dire les choses est vraiment réducteur, apprenons d’abord le respect de la différence…

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