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A son tour, Apple joue la transparence

Apple a publié les chiffres concernant les demandes d’informations confidentielles qu’il a reçues. En France, 72 comptes et 2679 appareils ont été concernés.

Nous avions précédemment pu consulter les “rapports de transparence” de Facebook, Yahoo et de LinkedIn, concernant ces demandes que les gouvernements envoient aux services web et aux géants de l’économie tech pour que ceux-ci communiquent des données confidentielles, qui relèvent souvent de la vie privée de l’utilisateur.

Aujourd’hui, c’est au tour d’Apple d’essayer d’être transparent, en rendant publiques des données enregistrées entre le 1er janvier et le 30 juin 2013. Sans tenir compte des Etats-Unis, Apple aurait reçu un total de 719 demandes concernant des comptes et 8900 demandes concernant des terminaux.

Pour l’Hexagone, la firme américaine aurait reçu 71 demandes d’informations sur des comptes – avec 24 % des demandes pour lesquelles « quelques » données ont été fournies – et 530 demandes d’informations concernant des appareils – avec 63 % des demandes pour lesquels « quelques » informations ont été fournies.

Ce qui est intéressant, c’est que le constructeur a tenu à différencier les demandes d’informations concernant un (ou plusieurs) appareil et celles concernant des comptes personnels.

La première catégorie, qui est moins sujette à controverses, peut concerner des historiques, des informations de contact, etc. Ce ne serait pas le genre de demande que fait la sécurité nationale américaine. Et parfois, ce serait l’utilisateur même qui aurait besoin de ces informations.

En revanche, les demandes d’informations sur les comptes personnels peuvent concerner des données plus privées, des images, des e-mails ou tout autre contenu pouvant être  stocké en ligne. Pour faire court, c’est le genre d’information qui peut intéresser la sécurité nationale américaine.

Pour sa défense, la firme a expliqué qu’elle n’avait aucun intérêt à conserver des informations telles que les localisations des utilisateurs, les requêtes adressées à Siri ou encore les recherches sur l’application Map. Vise-t-elle un service en particulier ?

De ce fait, selon Apple, certaines organisations rentrent bredouille car les informations demandées n’ont pas été conservées.

Et comme tout service web qui se veut respectueux de ses clients, Apple a affirmé donner la meilleure protection possible et permise par la loi pour les informations confidentielles de ses utilisateurs (la même rengaine au fait). Outre pour le cas des NSL (National Security Letter aux Etats-Unis), chaque demande doit être justifiée par une décision de justice.

A noter aussi qu’en ce qui concerne les Etats-Unis, Apple n’a été autorisé qu’à fournir des fourchettes (ce fut aussi le cas de Facebook), même si la société affirme s’opposer à cela et lutter pour avoir le droit d’offrir une meilleure transparence. Mais celle-ci se refuse à poursuivre le gouvernement américain.

(Source : Rapport)

Image : Pixabay

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Par : Opera
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