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A son tour, Google est soupçonné de partialité politique

Google est accusé de se servir de l’auto-complétion de son moteur de recherche pour favoriser Hilary Clinton.

Le moteur de recherche de Google a-t-il le béguin pour Hilary Clinton ? C’est peut-être ce que se sont demandé de nombreux internautes après la publication par le site de pop culture SourceFed, détenu par Discovery Communications, d’une vidéo devenue virale qui accuse la firme de Mountain View de se servir de l’auto-complétion de son moteur de recherche pour manipuler l’opinion de ses utilisateurs au sujet de la candidate républicaine.

« Sourcefed a découvert que Google a activement altéré les recommandations de recherche en faveur de la campagne d’Hilary Clinton », explique l’animateur. Après quelques démonstrations, il ajoute que « Google cache les recherches potentielles qui auraient pu porter préjudice à Hilary Clinton lors des primaires ces 7 derniers mois ». En substance, d’après la vidéo, Google favorise par exemple artificiellement des suggestions pour « Hilary Clinton crime reform » ou « Hilary Clinton crime bill 1994 » alors que la recherche « Hilary Clinton Crime » serait plus populaire. Au moment où j’écris cet article, la vidéo a déjà été vue plus de 22 millions de fois et partagée plus de 400 000 fois sur Facebook.

 

Google a par ailleurs même décidé de sortir de son silence. Cité par le Wall Street Journal, un porte-parole de la firme explique que « Google autocomplete ne favorise pas de candidats ou de causes. Ceux qui affirment le contraire ne comprennent tout simplement pas son fonctionnement ». En fait, l’auto-complétion de Google éviterait d’afficher des suggestions « offensantes ou dénigrantes » lorsque la recherche inclut un nom. Et « crime » ferait partie des termes concernés par cette règle.

Quoi qu’il en soit, cette polémique montre que les gens sont de plus en plus préoccupés par le pouvoir qu’ont les géants du web. Google n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été accusé de partialité. Il y a quelques semaines, Facebook avait été accusé de défavoriser certains médias favorables à la cause républicaine sur ses tendances.

(Source)

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Par : Opera
1 commentaire
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  1. Entre nous, si Google favorisait quelqu’un il serait pas trop difficile de se dire qu’il soutiendrait, justement Clinton, face à Trump et pas le contraire… et de manière générale, je vois mal une entreprise qui vit uniquement de ces consommateurs, donc des internautes, prendre parti pour l’un ou l’autre et qui plus est pour Trump… C’est encore cette follie, d’habitude réservé à l’extreme droite justement, de se victimiser sans cesse, alors que la logique est toute simple, l’extreme droite étant très très active partout dans le monde sur internet, il est assez logique que Google resorte principalement les résultats de la majorité de la population “internet”… et donc les suggestions ce n’est que cela, un mélange de nombre de contenus d’un sujet mélangé avec le nombre de recherche de ce sujet…
    Quand on voit les zones de commentaires des principaux médias mainstream Francais par exemple, on voit que ce sont principalement les électeurs d’extreme droite (qu’on appelera en France, national socialiste pour etre précis) qui commentent sur la majorité des médias, et que l’extreme gauche qui a la meme base idéologique commente principalement sur des petits sites. Et c’est globalement la meme situation aux Etats-unis, ou les sondages sont souvent différents de la situation “internet”…

    Mais il est plus facile de se victimiser et de voir la méchante entreprise internet prendre parti…. pour l’un ou l’autre.

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