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Assassin’s Creed Unity entre dans l’Histoire

Revivre l’Histoire « avec sa grande hache », voilà la promesse de ce Assassin’s Creed Unity.

Cette première expression, paraphrase de l’écrivain Georges Perec, résume assez bien l’expérience vécue au travers du nouveau né d’Ubisoft : une plongée dans la violence et le tumulte de la Révolution française.

Partant du principe que vous n’avez probablement pas assisté à celle-ci de vos propres yeux, Assassin’s Creed Unity est très certainement l’expérience la plus proche de la Révolution française que vous pourrez vivre.
Pas simplement à cause des graphismes sublimes qui rendent le jeu et la réalité de plus en plus indissociables, pas pour la reproduction minutieuse et quasi à l’échelle des monuments de Paris, ni pour les milliers d’heures de recherche réalisées pour offrir un univers crédible, mais pour l’alchimie de tous ces éléments qui vous projettent corps et âme dans le passé.

Assassin’s Creed : terra (in)cognita

Glisser le disque d’Assassin’s Creed dans sa console, c’est débarquer en terrain connu. S’agissant du septième volet de la série (ou huitième, selon la place que vous donnez à Rogue dans la chronologie), on ne peut pas dire que vous allez vous sentir dépaysé.
C’est un peu comme retrouver votre boisson préférée après plusieurs mois sans y tremper les lèvres. Vous reconnaissez rapidement la saveur, vous retrouvez vos marques en quelques instants, vous savez précisément sur quel bouton appuyer pour réaliser l’action souhaitée.
Mais comme toujours, ce nouvel Assassin’s Creed a également un goût de « terra incognita ». Pas simplement à cause de la nouvelle destination et de la nouvelle époque, mais aussi pour la myriade de nouveautés bienvenues. On va d’abord penser à la possibilité de redescendre des bâtiments de manière fluide, puis du nouveau mode d’infiltration, de la possibilité d’entrer dans un grand nombre de bâtiments sans temps de chargement, et enfin de la multiplicité d’approches désormais disponibles pour réaliser un assassinat.
Ce premier Assassin’s Creed de la nouvelle génération de consoles prouve ainsi le talent des équipes d’Ubisoft pour réinventer constamment la franchise, pour la faire évoluer et renouveler l’intérêt des joueurs.

Des débuts tumultueux

De manière aussi tumultueuse que la révolution française, la sortie de Unity ne s’est pas faite sans heurts. La conclusion de cet épisode : un message du CEO d’Ubisoft Montreal/Toronto pour s’excuser des bugs rencontrés au lancement.

Nous n’allons pas nous appesantir sur le sujet : Ubisoft a déjà pris suffisamment cher face aux plaintes des joueurs qui ne comprenaient pas comment un jeu de ce calibre pouvait sortir avec de nombreux bugs. L’éditeur a depuis corrigé le tir avec plusieurs mises à jour pour corriger les problèmes rencontrés et a également fait un beau geste pour les joueurs (un contenu normalement payant sera accessible gratuitement à tous ou un jeu sera offert aux personnes qui avaient payé le Season Pass pour avoir ce contenu).
Bref, le résultat est là. Si vous vous procurez maintenant Assassin’s Creed Unity, vous ne devriez pas avoir de problèmes majeurs.

L’Histoire

Ce Unity prend place lors de la révolution française. D’abord presque déçu de voir l’action se dérouler en terrain connu (je dois avouer aimer le dépaysement d’un jeu qui me fait découvrir l’autre bout du monde), le résultat s’avère très plaisant. Il est au final assez drôle de reconnaître des bâtiments, de parcourir un quartier transfiguré et d’imaginer comment la vie pouvait mener son court il y a un peu plus de 200 ans, de sauter d’un toit à un autre en reconnaissant l’architecture si particulière des toits de Paris.

Pour cet Assassin’s Creed Unity, vous êtes dans la peau d’Arno Dorian, assassin qui a vu son père assassiné au château de Versailles. Pris sous l’aile de François de la Serre, grand maître de l’Ordre des Templiers, il sera élevé au côté d’Elise de la Serre, jeune femme pour qui les sentiments dépassèrent vite la simple amitié.
Nous n’allons pas aller plus loin dans les détails de l’histoire, soucieux de vous laisser découvrir par vous-même ce Unity qui vous fera revivre de nombreux moments clefs de l’époque (prise de la Bastille, etc.) et rencontrer des figures de ce temps (Mirabeau, le Marquis de Sade, etc.).

On aime

– Le plus beau des Assassin
– La nouvelle infiltration plus fine
– La possibilité d’entrer dans de nombreux bâtiments (sans temps de chargement)
– Les nouveaux mouvements plus fluides et naturels (et notamment pour redescendre des bâtiments)
– Les rues fourmillant de vie

On n’aime pas

– Le personnage qui n’en fait qu’à sa tête parfois (encore)
– La difficulté trop élevée parfois un peu frustrante
– Encore quelques bugs

Conclusion

Assassin’s Creed Unity est sans équivoque le meilleur de la série. Le nouveau moteur de jeu fait des miracles en introduisant de nombreuses améliorations bienvenues. Mais si Unity ne vient pas trahir la franchise, des défauts inhérents à la série restent encore présents, la maniabilité étant ainsi parfaite, jusqu’à ce que le personnage décide soudainement de n’en faire qu’à sa tête et de vous faire tuer bêtement.
Il n’y a pas à dire, Unity est bien le digne successeur de la série des Assassins… même si cela est aussi bien valable pour ce que vous adorez… que pour ce que vous espériez voir disparaître avec le temps.

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3 commentaires
3 commentaires
  1. La “difficulté” ? Assassin’s Creed, ça se joue presque avec un seul bouton, vous abusez. Je comprends la publicité et l’intérêt immersif (bien que plastique) au sein de la Révolution française, mais ce n’est ni la difficulté, ni le gameplay qui sont à mettre en avant.

    À force d’en faire chaque année, ils ont bien épuisé leurs idées.

  2. Tout à fait d’accord, où avez-vous de la difficulté dans un Assassin ? Les premiers opus l’étaient bien plus, notamment sur la gestion du parkour.
    Pour le personage qui n’en fait qu’à sa tête par contre, on est d’accord, c’est comme ça depuis le 1er opus :-\

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