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Avec Goggles, la recherche visuelle de Google s’invite sur l’iPhone

Il y avait déjà la recherche vocale, puis la recherche visuelle est arrivée sur Android. Mais comme Google n’est pas sectaire, son application Goggles est disponible…

Il y avait déjà la recherche vocale, puis la recherche visuelle est arrivée sur Android. Mais comme Google n’est pas sectaire, son application Goggles est disponible depuis quelques jours sur iPhone.

Goggles[1] dont nous avions déjà parlé ici lors de sa sortie sur Android est une nouvelle fonction disponible dans le pack d’applications Google disponibles sous la forme d’une application sur l’App Store. Accessible dans l’onglet “Recherche”, cette nouvelle option risque de bien de vous faire pousser quelques wow admiratifs quand vous vous amuserez à la tester.

L’application, ultra-sophistiquée dans sa réalisation, est extrêmement simple à décrire et à utiliser : elle permet de reconnaître tous types d’objet à partir de leur photo. S’appuyant sur son énorme base de données documentaire et un de ces algorithmes aux petits oignons dont Google a le secret, Goggles permet d’un simple clic d’identifier du texte (et de le traduire à la volée), des paysages, des bouquins, des CD, des étiquettes de bouteilles de vin et même des cartes de visite.

Les résultats et descriptions correspondant aux objets scannés s’affichent au format texte, directement dans Google, mais également dans Wikipedia mobile et d’autres bases documentaires. Ce type d’application risque bien de devenir une extension naturelle de la mémoire des mobinautes, pour qui l’accès à la connaissance n’aura jamais été aussi simple (et gratuite).

Note au moins experts d’entre vous : l’application Goggles est un peu planquée. Pour trouver et utiliser Goggles sur votre iPhone, voici comment procéder :

  • vous devez d’abord installer la dernière version de Google Mobile App (un pack contenant une dizaine de services Google)
  • dans les paramètres, identifiez-vous avec votre compte Google (ou créez-en un)
  • toujours dans les paramètres, cliquez sur l’onglet Google Goggles et activez la fonction
  • ensuite, cliquez sur l’onglet “Recherche” en bas à gauche de l’écran, puis sur le bouton représentant un appareil-photo en haut à droite, entre le champ de recherche et le bouton micro.
  • visez ensuite un objet puis prenez la photo… et laissez la magie opérer (même si c’est loin de marcher à tous les coups).

Vous voyez, vous êtes beaucoup plus cultivé maintenant.

[1] “Goggle” signifie “lunettes de protection” en anglais, et par extension des lunettes utilisées par certains professionnels pour mieux voir dans certains contextes. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup : la première fois que j’ai entendu parler de Google il y a environ treize ans, j’avais compris “Goggle” et j’avais trouvé cela pertinent pour un moteur de recherche 🙂

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Par : Opera
13 commentaires
13 commentaires
  1. Application impressionnante, mais honnêtement j’en ai pas réellement trouvé d’utilité aujourd’hui. Je me demande s’il n’y a pas un moyen d’enregistrer directement un nouveau contact à partir d’une carte de visite… là ça serait vraiment intéressant.

    Manque encore Google Maps Navigation à l’iPhone, pour l’utiliser depuis plusieurs mois sur Android c’est vraiment le genre d’outils qui décuple les capacités de nos chers smartphone.

  2. Astucieux.
    Dans le même genre, j’ai entendu parler cette semaine de U-Snap, une application de reconnaissance d’image pour iPhone développée par JC Decaux.
    L’utilisateur la télécharge gratuitement et peut ensuite prendre en photo les publicités avec son téléphone, pour obtenir plus d’informations sur les produits ou services vantés… Le premier qui l’essaie me dit, hein ?!

    > http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/jcdecaux-lance-l-appli-u-snap-la-reconnaissance-d-image-pour-la-pub-07-10-2010-1246188_47.php

  3. Testé sur mon Galaxy S sous Androïd depouis 3 semaines, c’est une tuerie. Sur les livres et disques le taux de reconnaissance est très élevé.

    Et si vous avez un lecteur de codes barres traditionnel, cela fait la même chose pour votre pot de Nescafé ou votre boîte de céréales matinale 🙂

    La vraie menace pour le commerce traditionnel par l’exemple :

    Je vais me balader à la FNAC, feuilleter des bouquins et regarder des jaquettes de CD et DVD (oui, j’en achète encore, pour faire c que je veux avec à tout moment, même quand je suis à la cambrousse sans aucun réseau). Au lieu de m’embêter à tout prendre dans mes bras, puis à faire 10 mn de queue en caisse et enfin à porter jusque chez moi un sac lourd, je scanne avec Goggles tous les articles qui m’intéressent pour les commander au fur et à mesure de ma balade entre les rayons, sur FNAC.com … ou sur Amazon.fr. Tout arrivera chez moi 2 jours plus tard, apporté à mon étage par le facteur. Elle est pas belle la vie ?

    Les magasins traditionnels condamnés à n’être plus que des vitrines pour des sites web ? On en est peut-être pas très loin…

  4. @Pierre Kol
    “Tout arrivera chez moi 2 jours plus tard, apporté à mon étage par le facteur. Elle est pas belle la vie ?

    Les magasins traditionnels condamnés à n’être plus que des vitrines pour des sites web ? On en est peut-être pas très loin…”

    Et que vont faire les gens virés des magasins physiques ?
    Pointer au Pôle emploi ou devenir facteur ?
    db

  5. @Gourmet: Les employés des magasins pourront travailler pour les sites web, et au demeurant il en faudra toujours encore un peu dans les magasins, même si ce ne sont plus que des vitrines.
    Ils auront même un boulot plus intéressant qu’actuellement, car il y a belle lurette que les employés de la FNAC ne sont plus là pour apporter du conseil aux clients… ce qui n’est pas le cas du libraire de quartier… mais va-t-il survivre longtemps aux disquaires qui, eux, ont déjà disparu ?

  6. @Pierre Col
    Les sites Web sont, par définition, dématérialisés : il n’y a besoin de personne en plus pour les faire fonctionner.
    Les magasins FNAC ferment, quelques uns pourront être reclassés dans les autres enseignes non libraire du groupe PPR. Les autres c’est la porte.
    En outre sachant que c’est Pinault il va se faire un plaisir non dissimulé de virer les gens du groupe par charettes entières afin de faire plaisir à ses actionnaires dont lui.
    Enfin, pour ce qui est des libraires, ils n’existent encore aujiurd’hui, heureusement, que grâce à la loi sur le prix unique du livre. Si cette loi saute, les hypermarchés n’attendent que cela pour faire “leur prix” et flinguer les librairies.
    Je suis navré mais j’ai une vision TRÈS TRÈS pessimiste du marché du travail, notamment en France. Mais l’histoire me donne raison.
    En outre, un magasin est un lieu de vie : on y croise du monde, on peut discuter, toucher, écouter et voir.
    Un site web n’est pas un lieu. C’est vide de sens.
    Db

  7. @Gourmet Relisez bien ce que j’ai écrit : chaque magasin demeurera, mais sera une vitrine où l’on pourra découvrir, voir et toucher les produits, et les “acheter” via un truc à la Goggles, sans pour autant les emporter : on se fera livrer, avec un très léger différé dans le temps.

    Les emplois de “vendeurs et conseillers” resteront évidemment sur place, et seront plus intéressants, ceux de “manutentionnaires” seront déplacés vers des entrepôts. Et cela créera des emplois de chauffeurs-livreurs, à la FNAC ou à la Poste 🙂

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