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Cookening : le Airbnb des tables d’hôtes

Cookening a une mission : apporter le renouveau des tables d’hôtes. D’origine française (contrôlée), la start-up vise immédiatement le marché international avec l’ambition de faire venir des touristes étrangers manger à votre table. Rencontre avec son équipe.

Cookening a une mission : apporter le renouveau des tables d’hôtes. D’origine française (contrôlée), la start-up vise immédiatement le marché international avec l’ambition de faire venir des touristes étrangers manger à votre table. Rencontre avec son équipe.

Si je vous dis Cédric Giorgi (et que vous baignez un minimum dans l’ecosystème start-up ou web français) il y a des chances que cela vous évoque quelque chose. Et pour cause, Cédric a oeuvré pour Goojet, ScoopIt, TechCrunch France, Seesmic, LeWeb, …

Cette fois entouré de Julien Pelletier et Sébastien Guignot, les 3 hommes ont co-fondé ce service de mise en relation de particuliers où un hôte va pouvoir recevoir des invités à sa table.

Il faut retourner 1 an et demi en arrière pour retrouver l’origine de cette idée. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que Cédric Giorgi est un passionné de cuisine… et cela à deux niveaux. D’une part, il aime cuisiner et de l’autre il a une obsession lorsqu’il est à l’étranger : il lui faut découvrir la cuisine locale. Et par là, il entend la vraie bouffe locale, pas la version servie pour accommoder les touristes.

Et c’est pendant un voyage en Californie, alors qu’il surfait sur Airbnb, que l’idée de Cookening lui est apparue.

En effet, si Airbnb avait amorcé le renouveau des chambres d’hôtes, personne n’avait encore adressé correctement le marché des tables d’hôtes.

“Aujourd’hui, cela pétille d’offres”, avoue Cédric Giorgi qui sait ne pas être le premier sur la proposition de manger chez les locaux. Il est pourtant persuadé d’avoir sa carte à jouer sur ce marché.

C’est aujourd’hui le pré-lancement de Cookening. Ce qui signifie que les hôtes peuvent commencer à s’inscrire pour proposer leurs tables. L’intérêt de cette première phase, c’est de pouvoir faire grandir l’offre pour ouvrir Cookening lorsqu’il y aura déjà une masse critique de tables où aller manger.

Uniquement ouvert à la région parisienne dans un premier temps, le site de Cookening est pourtant entièrement en anglais. En effet, la start-up prépare déjà la deuxième phase de communication qui s’adressera aux étrangers qui souhaitent venir découvrir la nourriture française chez des “locaux”. Le but de Cookening, ce n’est donc pas d’aller manger dans le 15ème alors que vous habitez le 18ème… mais véritablement de faire découvrir la gastronomie française aux touristes.

Pour Cédric Giorgi, l’ambition de Cookening ne peut être qu’internationale.

Et plus concrètement, le site web reprend (de manière assumée) ce qui fonctionne bien sur une plateforme comme Airbnb, pour l’adapter à la demande de manger chez l’habitant. Le résultat, c’est un service simple, visuellement attrayant, où vous pourrez très simplement choisir un lieu où manger (les réservations ne sont donc pas encore ouvertes) ou proposer votre table et votre convivialité (pour un prix que vous fixerez vous-même).

Une start-up à suivre, assurément.

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10 commentaires
10 commentaires
  1. Il terriblement décevant de voir ces start-up françaises prendre des noms anglophone… Et dans ce cas là encore pire : l’unique langue dispo est l’anglais… Encore une personne qui veut monter une boite juste pour la revendre…
    Ça me déçoit je n’irais même pas consulter le site.

  2. Ouah en voila une super idée. Moi qui voyage beaucoup le concept m’intéresse vraiment. Quoi de mieux pour découvrir la ville, ses bons petits plats et les bonnes astuces. ET les fondateurs ont certainement moyen de faire beaucoup de buzz et de monter des partenariats intéressants, pourquoi pas directement avec des sites comme airbnb, lofty etc.

  3. Merci pour les encouragements. Voici quelques réponses pour les autres commentaires

    Jérôme : nous connaissons et apprécions ce qui a été initié par LiveMyfood, mais l’approche a été plus autour d’un réseau social, que ce que nous voulons créer, plus “transactionnel”. Et selon nos informations, Livemyfood est peu actif désormais.

    Val notre objectif n’est clairement pas de revendre Cookening au plus rapide, au contraire. Pourquoi en Anglais ? Tout simplement car nous souhaitons que nos hôtes (Français dans un premier temps), reçoivent des étrangers… il faut donc leur parler en Anglais, d’où la logique d’un site en Anglais.

    Claude : nous parlons des tables d’hôte pour que le concept se comprenne bien, mais effectivement, il ne s’agira pas de tables d’hôte comme nous les connaissons en France, celles-ci étant très encadrées….

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