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Finalement, l’UE renoncerait à bannir temporairement les technologies de reconnaissance faciale

Plutôt que de bannir la reconnaissance faciale durant cinq ans, la Commission européenne songerait à laisser les États établir des règles propres à l’usage de la technologie sur leur territoire.

Après une première réflexion sur l’usage de la reconnaissance faciale, l’Union européenne fait vraisemblablement marche arrière au détriment de l’interdiction de l’usage de cette technologie.

À l’origine, Bruxelles avait évoqué la possibilité d’interdire cette dernière durant cinq ans. Cette période était décrite comme un temps de questionnement sur l’usage et l’impact de cette dernière avant un déploiement dans l’espace public.

Un pas en arrière de la Commission européenne ?

Le Financial Times indique toutefois avoir découvert un nouveau projet dans lequel le moratoire portant sur l’interdiction de la reconnaissance faciale a été supprimé. À la place, l’Union européenne prévoirait d’encourager tous les États membres à mettre en place leurs propres règles. Ces derniers devront donc réfléchir à la façon et la date à laquelle ils pourraient utiliser cette technologie sur leur territoire respectif.

La Commission invite également les États à travailler aux côtés d’organismes indépendants afin que chacun des cas d’utilisation puisse être étudié avant le déploiement.

Difficile de savoir pourquoi Bruxelles semble changer de cap et préférer une décision prise par chaque État plutôt qu’une décision commune. Une source proche du dossier a confié au Financial Times que le premier moratoire n’avait jamais été discuté entre tous les services de la Commission européenne.

En France, l’usage de la reconnaissance faciale pose également question depuis plusieurs mois. Plus récent, c’est un test pratiqué au stade de football de Metz qui a fait polémique auprès de nombreux supporters. Révélé le 21 janvier, le projet a provoqué la colère de ces derniers, qui appellent à la suspension de l’utilisation de cette technologie tout en justifiant qu’ils ne doivent pas être considérés comme « des rats de laboratoire ». L’Association nationale des supporters a également rappelé que l’expérience n’a pas été rendue publique avant sa mise en place.

À plus long terme, le gouvernement songerait à utiliser un tel système lors d’événements de grande ampleur comme les Jeux olympiques de 2024.

En parallèle, le gouvernement français travaille sur Alicem, une application mobile basée sur la reconnaissance faciale qui permettrait aux utilisateurs d’accéder aux services publics en ligne. Le projet suscite également la controverse depuis que l’initiative est publique.

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