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Fragmentation d’Android : Jelly Bean a le vent en poupe

Examiner la fragmentation d’Android est toujours riche d’enseignements. Les nouvelles données relatives à la deuxième moitié du mois de novembre 2012 nous indiquent ainsi que les deux versions de Jelly Bean ont le vent en poupe.

Les données collectées par Google sur l’accès au Google Play concernent la période de 14 jours qui s’est terminée le 3 décembre 2012. Une nouvelle fois, ce sont les user agents qui ont parlé et qui permettent de connaître l’évolution de la fragmentation d’Android.

Jelly Bean regroupe désormais Android 4.1 mais aussi Android 4.2 (depuis le 13 novembre). Android 4.1 passe de 1.8% à 5.9% en l’espace d’un mois. Android 4.2 représente déjà 0.8% de toutes les versions installées. Cela peut paraître faible mais il faut avoir à l’esprit que seuls 3 terminaux disposent de cette version d’Android : les Nexus 4 et 10 ainsi que les tablettes Nexus 7 que leur propriétaire ont mises à jour. Ainsi, Jelly Bean est passé de 1.8% à 6.7% en un moins, soit un rapport 3.7.

Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à proposer des mises à jour OTA Android 4.1.2. En revanche, il faudra patienter pour les mises à jour Android 4.2.


Fragmentation d’Android (seconde moitié de novembre 2012)


Fragmentation d’Android (seconde moitié d’octobre 2012)

Cette évolution – consécration devrait-on dire – démontre le succès incontestable de la gamme Nexus.

Il n’en reste pas moins que c’est Android 2.3, alias Gingerbread, qui se taille encore la part du lion : 50.8% des terminaux en sont équipés. C’est toutefois 5 points de moins qu’il y a un mois. On trouve ensuite Android 4.0, alias Ice Cream Sandwich, l’autre version qui progresse (3.8 points gagnés en un mois) pour s’établir à 27.5%. Froyo se rappelle également à notre bon souvenir avec 10.3% (en repli de 2.6 points).

Présentée différemment dans un graphe, on peut voir l’évolution de la fragmentation et l’effet de vase communiquant entre d’une part ICS et Jelly Bean qui progressent et d’autre part Gingerbread et Froyo qui régressent, mais qui restent encore majoritairement installés.

Si d’aucuns estiment que la fragmentation d’Android est une faiblesse de l’OS mobile de Google, on est en droit de penser que c’est au contraire un point fort. Elle permet à des terminaux d’entrée de gamme de cohabiter (et à des modèles anciens de subsister) avec des modèles beaucoup plus performants et éligibles avec les dernières versions de l’OS. C’est peut-être une des clefs du succès d’Android, même si pour les développeurs, cela s’apparente parfois à un cauchemar.

(source)

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Par : Opera
6 commentaires
6 commentaires
  1. La conclusion me semble totalement à côté de la plaque! C’est dans le monde des bisounours que seul les entrées de gamme ne bénéficie pas des versions 4. La vérité, c’est que certaines marque n’assure aucun suivi pour mieux vendre les nouveaux modèles quand bien même les anciens sont encore largement assé performant!

    Pour s’en convaincre, il suffit de prendre le cas de Motorola, ils sont à la fois la propriété de Google et à la fois membre de l’Android Update Alliance qui oblige ces adhérents à certifier à ses clients que leur terminaux recevront des mises à jours pendant 18 mois.

    Dans les faits pourtant, Motorola n’a jamais fourni la moindre mise à jour Android à plusieurs modèle phare de la marque sorti en 2011 et 2012 et qui par conséquent aurait du recevoir un Android 4.x

    Quand on prend l’exemple du Motorola Atrix (Nvidia Tegra 2, 1 Ghz et 1 Go de ram) sorti en France seulement 6 mois avant le lancement d’Android 4, que Motorola sur son site inscrivait que le telephone serait mise à jours et qu’au final la MAJ a été annulé bloquant l’Atrix sous 2.x…

    Oui là, on se dit que c’est un vrai problème la fragmentation de l’OS d’autant que les API des branches 2.x et 4x ne sont pas toutes les même! Résultat aujourd’hui beaucoup d’apps sont incompatible uniquement avec ANdroid 4… impossible donc de profiter des mises à jours des apps pour 50% des utilisateurs d’android! Il est beau le travail!
    A noté que les premières apps non rétrécompatible sont celle made in Google (ex: Gmail)
    Donc que ce soit Google ou ses partenaires, il n’y aucun effort fait pour maintenir un parc à jour!!!

    Après vous allez dire, il reste toujours la possibilité d’installer une ROM non officiel type Cyano…
    Alors:
    1. Quand on paye plusieurs centaine d’euro un terminal, à part certain geek, on apprécie de pouvoir ne profiter sans passer des heures à le bidouiller
    2. Certains mobile malgré le support de la communauté et des des indépendant n’ont pas de ROM stable faute de driver (cf le Motorola Atrix toujours avec son lecteur d’empreinte….)

    Si vous êtes consterné par cet état de fait n’oubliez pas de signer les pétitions ici:
    http://supportmymoto.com/

  2. > […] seuls 3 terminaux disposent de cette version d’Android : les Nexus 4 et 10 ainsi que les tablettes Nexus 7 que leur propriétaire ont mises à jour. […]

    –> Le Galaxy Nexus aussi est passé en 4.2 depuis un moment déjà !

  3. Je n’ai pas vu de différence majeure entre Android 4.1 et 4.2 sur ma Nexus 7… Mais c’est sûr que Jelly Bean a été une avancée majeure pour android. Bravo aux développeurs de nous proposer un OS stable et simple d’utilisation.

  4. Petite précision, la 4.2 est également disponible sur les Samsung Galaxy Nexus, qui doivent représenter une part importante des appareils sous cette version, le Nexus 4 se vendant au compte goutte.

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