Dernier projet en date qui fait parler de lui, la plateforme Patient Rescue, que la firme de Mountain View souhaite mettre à disposition de tous pour suivre certaines maladies mais surtout pour mettre en avant des diagnostics prédictifs qui serviront aux médecins pour mieux lutter contre l’apparition de certaines maladies.
L’intelligence artificielle DeepMind analyse les données d’1,6 million de patients
Pour ce faire Google avait signé un accord avec le Royal Free NHS Trust, qui gère trois importants hôpitaux à Londres (Chase Farm Hospital, Royal Free Hospital et le Barnet Hospital). L’objectif de cette collaboration était un accès complet aux données des patients, à la condition d’anonymiser les données, afin de les suggérer à DeepMind, l’intelligence artificielle de Google.
En aspirant les données de plus 1,6 million de patients en Angletterre, DeepMind devrait être en mesure de pouvoir par la suite repérer certaines conditions qui pourraient être des signes précurseurs d’une maladie de façon à poser un diagnostic plus rapide, augmentant les chances de pouvoir un jour soigner ou prévenir les risques d’une maladie.
Un stockage des données médicales qui fait déjà polémique
L’accord avec le Royal Free NHS Trust était assez clair sur l’anonymisation des données, mais Google semble avoir interprété l’accord à son avantage, car l’anonymisation n’est pas effective pour tous les patients. Dans certains cas, des photos, des noms, des numéros de sécurité sociale et plus gênant encore, des données médicales qui n’entraient pas dans le champ d’applications des maladies de reins tels que l’utilisation de drogue, des dates d’avortement ou encore des informations sur la séropositivité des patients se trouvent au milieu des données.
Ces manquements graves à la confidentialité des données de patients font déjà polémiques car même si DeepMind est une intelligence artificielle exploitant des données de façon parfaitement neutres, il s’agit d’une exploitation de données médicales secrètes et rien ne dit que toutes ces données ne puissent pas être piratables.
Google a justifié cette exploitation de données, en affirmant qu’il avait besoin d’un maximum d’informations pour que DeepMind puisse extraire les plus pertinentes, afin d’affiner ses futurs diagnostiques.
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