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La NASA teste des satellites dont le cerveau est un smartphone Android

Le projet PhoneSat de la NASA vise à démontrer qu’une petite équipe basée en Californie est capable de lancer un programme de satellites low-cost dans l’espace en utilisant autant que cela est possible des composants d’origine trouvés dans le commerce, avec aux commandes un smartphone Android.

Quand on a vu les images historiques et épiques des premiers programmes spatiaux russes et américains, et récemment revu le premier homme sur la Lune, on se dit que mener de telles expérimentations il y a près de cinquante ans relève aussi de la prouesse informatique.

Qui sait si aujourd’hui tout le programme Apollo 11 ne tiendrait pas dans un smartphone ? De smartphones, justement, il en est question à la NASA, où le dernier programme en matière de satellites fait la part belle à Android.

Le projet PhoneSat de la NASA vise à démontrer – en ces temps de rigueur budgétaire – qu’une petite équipe basée en Californie est capable de lancer un programme de satellites low-cost dans l’espace en utilisant autant que cela est possible des composants d’origine trouvés dans le commerce.

C’est ainsi que le programme a adopté des smartphones Android non modifiés qui sont dotés des capacités requises pour les systèmes satellites, à savoir processeurs rapides, système d’exploitation ouvert, plusieurs capteurs miniaturisés, capteurs photo et vidéo haute résolution, GPS et plusieurs puces radio. En fait il ne leur manque que les ailes (ou les propulseurs) pour en faire de véritables navettes spatiales de poche.

Des satellites low-cost

Forts de ces composants, et d’autres en provenance du commerce, les ingénieurs du programme PhoneSat ont réussi à mettre au point une batterie de satellites de la taille d’une petite boîte à chaussures pour moins de 3500 dollars (environ 2800 euros). Les téléphones utilisés sont le Nexus One pour PhoneSat 10, puis le Nexus S pour PhoneSat 2.0. Des tests – apparemment concluants – ont déjà été menés en envoyant les satellites en haute altitude arrimés à des ballons, mais le vrai vol est prévu pour 2013 où quatre satellites seront lancés, qui exploreront la Terre, puis la Lune et au-delà.

S’ils mettaient un Galaxy S3 dedans, ils pourraient peut-être pousser jusqu’à Mars, non ? C’est dingue.

(source)

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4 commentaires
4 commentaires
  1. L’informatique du programme Apollo était principalement situé sur terre,dans les grands ordinateur de l’époque…qui gérait par transmission ,les centaines de capteurs installés sur les cabines apollo..

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