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L’ADN pourrait-il être la clé USB de demain ? Microsoft y croit…

La question peut paraître totalement surréaliste et pourtant il n’est pas impossible qu’un jour toutes nos photos ou tous nos fichiers ne soient plus stockés sur des disques durs ou sur des clés USB, mais sur des brins d’ADN !

Microsoft a acheté 10 millions de brins d’ADN synthétiques à l’entreprise Twist Bioscience dans l’idée de repenser la manière de stocker des informations, notamment pour mettre au point les data centers de demain. Les besoins en volume de stockage promettent d’être gargantuesques avec l’essor du Cloud, de l’internet des objets, des réseaux sociaux, du web, des plateformes vidéos et de la réalité virtuelle, il est donc nécessaire d’investir dans la recherche pour trouver sans cesse le moyen de stocker toujours plus, dans toujours moins de place.

Microsoft a acheté 10 millions de brins d’ADN synthétiques

Microsoft semble croire que l’avenir du stockage de données est peut-être dans notre ADN, il est vrai que chacune de nos cellules contient des milliards d’informations, il n’est donc pas déraisonnable d’imaginer que l’ADN synthétique puisse servir de support de stockage un jour.

Il ne s’agit pas d’un hoax, mais d’une possible nouvelle opportunité pour optimiser le stockage de données. Emily M. Leproust, la PDG de Twist Bioscience très enthousiaste suite à cette collaboration a déclaré : « Notre plate-forme de synthèse d’ADN à base de silicium offre le moyen d’accélérer considérablement la capacité d’écrire l’ADN à un niveau de coût permettant de stocker des données. Nous sommes ravis de travailler avec Microsoft, et les chercheurs de l’Université de Washington, pour relever le défi croissant du stockage des données numériques ».

Deux arguments ont été avancés par Twist Bioscience pour démontrer le potentiel de l’ADN comme support de stockage. D’une part, un seul gramme d’ADN serait capable de stocker mille milliards de gigaoctets de données ! On est loin des disques les plus performants du moment qui plafonnent à 5 téraoctets de données… De plus, on sait tous que même les meilleurs supports de stockage ont une durée de vie relativement courte, alors qu’un brin d’ADN peut résister plus de 2000 ans !

L’ADN est donc le candidat idéal pour conserver des informations durablement et dans peu d’espace. Il reste toutefois un problème de taille que Microsoft devra résoudre : comment naviguer au sein de ses fichiers dans un brin d’ADN ? Pour l’instant il n’existe pas de lecteur, mais il ne fait aucun doute qu’une entreprise y parviendra un jour, une révolution est sans doute déjà en marche dans le domaine des datas.

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