L’Arcep souhaite en effet que les mutualisations de réseaux en 3G et en 4G prennent fin le plus vite possible et cela concernerait également Bouygues Telecom et Numericable-SFR.
Vers une fin anticipée de la mutualisation des réseaux chez les opérateurs
C’est ce mardi 12 janvier que l’Arcep a communiqué sur la question de la mutualisation des réseaux. L’accord entre Free Mobile et Orange qui concerne la 2G et la 3G devrait se terminer en 2017, pourtant les deux opérateurs envisagent de le renouveler car les deux parties sont gagnantes dans ce partenariat. Orange touche des revenus importants et Free dispose d’antennes sans avoir à financer immédiatement leur installation.
L’Arcep appelle pourtant les opérateurs mobiles français à accélérer le processus afin de mettre fin le plus rapidement possible aux accords de mutualisation de réseaux. Elle propose même un calendrier en définissant que l’accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre 2020 et fin 2022 pour la 2G concernant Orange et Free. Pour l’accord entre Bouygues Telecom et Numericable-SFR, elle recommande un arrêt entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G.
Le régulateur français des télécoms a tenu à préciser qu’en 2012 les accords de mutualisation étaient une excellente initiative pour préparer l’arrivée d’un quatrième opérateur sur le marché. L’Arcep estime aujourd’hui que ce n’est plus une nécessité et qu’il est temps que la concurrence puisse vraiment s’exercer avec des opérateurs vraiment indépendants des uns des autres.
Rappelons que selon les dernières statistiques (été 2015), Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72%, SFR 58% et Free 52% de la population.
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