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Le drone SOLO de 3D Robotics va vous permettre de shooter comme un pro !

Avec le lancement de son drone Solo, 3D Robotics mise sur la simplicité d’utilisation et l’efficacité dans la prise de vue aérienne. Une belle technologie et un sérieux concurrent au Phantom 3. Nous l’avons testé.

Chris Anderson, fondateur de la société 3D Robotics n’est pas le genre d’homme à abandonner facilement, surtout quand il a une idée en tête. En 2007, alors Rédacteur en chef de Wired Magazine, il crée son premier drone à la maison avec ses enfants en utilisant les pièces d’un Lego Mind Machine : « le plus grand frisson de ma vie » dira-t-il.
8 ans plus tard, il est à la tête de la plus grande firme de drones d’Amérique du nord, emploie 300 personnes et présente son dernier bijou, « The Smart Drone » Solo.

A l’occasion de sa sortie en France, la société Biarrote Xtreme Video qui assure sa distribution (également en charge de la caméra GoPro) nous a offert l’opportunité de tester ce dernier arrivé dans un marché en pleine expansion. Alors qu’en est-il ?

So smart ce drone ?

N’allez pas croire que les autres drones sont dénués d’intelligence, loin de là. Ce qui pousse 3D Robotics à communiquer sur la dimension “Smart” du SOLO, c’est qu’il a été conçu pour ses utilisateurs en fassent le moins possible grâce à deux mini ordinateurs de 1Ghz, intégrés à la fois dans le multicoptère et dans la radiocommande avec de nombreuses avancées technologiques et une pléiade de systèmes de contrôle de vol et de sécurité intégrés.Ces deux processeurs sont couplés avec le tout nouveau module de vol 3DR PixHawk 2, permettant au drone Solo de réaliser des vols automatisés, aussi appelés “smartshots”.

Si vous pensez que l’intelligence est le fruit d’une réflexion et d’un travail collectif, vous donnez raison à 3D Robotics qui a choisi de développer sa technologie en Open Source. Ce qui est de bonne augure pour la suite car 3DR est prête à accueillir les prochaines technologies en développement comme le LiDAR pour le contrôle ultra précis de l’altitude, un capteur optical flow pour le positionnement en intérieur, un parachute balistique et le flight rewind. Le Solo se positionne donc comme un drone ultra évolutif, que ce soit au niveau Software ou Hardware.

Shooter comme des professionnels en appuyant sur un bouton.

C’est la promesse qui est faite aux futurs utilisateurs et il faut avouer que ce ne sont pas des paroles en l’air. Le solo est un drone qui a été conçu pour que ses utilisateurs ne se concentrent plus que sur une chose : l’image. Mais un  pilote novice peut-il filmer comme un professionnel comme l’annonce 3DR ?

La formule est peut-être un peu facile car le pilotage d’un drone requiert de la pratique et de l’expérience mais force est de constater que tout a été pensé pour faciliter la prise de vue du pilote aux commandes. A commencer par la télécommande justement. Fortement inspirée des manettes de jeux vidéo, elle n’est pas sans rappeler la Game Gear de Sega. Sa prise en main est confortable, l’ergonomie optimale avec un très bon agencement des boutons qui facilite son utilisation. A noter que la vibration dans la télécommande quand la batterie devient faible est très appréciable.

Le design quand à lui est sobre et efficace. Ce noir mat et son excellente finition dans l’assemblage lui donnent un aspect à la fois solide et élégant.

Ce qui va séduire les passionnés d’image, ce sont surtout ces précieux « Smartshots »

Mais ce qui va séduire les passionnés d’image, ce sont surtout ces précieux « Smartshots », des modes de pilotage automatique développés pour vous faciliter la vie. Il vous suffira d’appuyer sur un bouton pour obtenir un Cablecam (tracez un fil invisible entre deux points et faites circuler le drone sur cette ligne), il ne vous reste plus qu’à régler manuellement l’angle de prise de vue de la GoPro. 

Les modes Orbite, Selfie, ou Follow me sont également disponibles.


Exemple du mode Selfie réalisé sur place en compagnie d’une partie de l’équipe Xtreme et 3DR.

Nacelle + GoPro = stabilité et rendu optimal

Cette nacelle Solo à 3 axes s’est faite désirée (problème de livraison) et a retardé la commercialisation du drone en France mais cela valait le coup d’attendre. Sa souplesse offre une stabilisation indispensable à la prise de vue de qualité. Sa compatibilité avec la caméra GoPro (exclusivement pour le moment) permet le contrôle total de la caméra, fini les rush de 15 minutes sur la durée totale du vol ou l’angoisse de se demander si vous avez bien appuyer sur start. Désormais, vous contrôlez la caméra  directement à partir de l’application mobile du Solo.
La transmision HD des images en direct se fait via le port HDMI de la télécommande ou en streaming sur un mobile ou une tablette jusqu’à 1km de distance. La retransmission est très bonne.Les yeux rivés sur votre écran, vous peaufinez un dernier réglage ou configurez votre prochain smartshot pendant que le drone, imperturbable, stationne en altitude. Attention donc de ne pas oublier le point numéro 3 des règles d’usage d’un drone de loisir : je ne perds jamais mon drone de vue.

Une assistance technique pour les utilisateurs

3D Robotics prend soin de sa communauté. C’est un gage de sérieux et une réelle valeur ajoutée offerte à ses pilotes qui pourront compter sur une assistance utilisateur permanente. En cas de problème lors d’un vol, une foncion « ticket log » disponible à partir de l’application (iOS ou Android) déclenchera une mise en relation avec le support de la marque. Un technicien de la société Sisveo (basée également à Biarritz), vous contactera afin d’identifier le problème, éventuellement à l’aide de la boite noire présente sur chaque drone.
“Alors que les autres sociétés cherchent à sortir du produit, on souhaite aller plus loin dans l’expérience et accompagner l’utilisateur jusqu’au bout.”  nous confie Oren Schauble, VP Marketing de 3DRen charge de la démonstration.

L’intelligence et le confort d’utilisation ont un prix !

Le drone est vendu 1299€ auxquels il faudra rajouter 499pour la nacelle (indispensable à nos yeux pour tirer le meilleur du drone) et enfin la GoPro pour un prix minimum de 349€. La barre des 2000€ est franchie. Un prix qui pique. Mais comme souvent en matière de high tech, la qualité a un coût.
Dernière chose, ce confort d’utilisation a une conséquence : il va falloir annoncer à votre co-pilote que vous n’avez plus besoin de lui !

Il va falloir annoncer à votre co-pilote que vous n’avez plus besoin de lui !

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Par : Opera
4 commentaires
4 commentaires
  1. Ces photos de Paris et de cette tour TV, impossible de les prendre, en fait, ça va contre toutes les règlements (hauteur, lieux, etc.). Au Québec, d’ailleurs, il est très difficile d’obtenir la licence pour les drones privés.

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