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Le ROI des réseaux sociaux selon Facebook

Facebook vient de débaucher plusieurs créatifs d’agences de communication. A priori, ce n’est pas pour créer une nouvelle agence sur le marché, mais une agence pour l’interne.

Facebook vient de débaucher plusieurs créatifs d’agences de communication. A priori, ce n’est pas pour créer une nouvelle agence sur le marché, mais une agence pour l’interne.

Facebook a commencé par débaucher Marc d’Arcy, qui est aujourd’hui “Chief creative partner”, rattaché à la VP-Global Marketing Soclutions : Carolyn Everson. Mark d’Arcy était le “Ad Executive” de Time Warner. Depuis son arrivée, il a fait venir une poignée de designers à travers le monde afin créer une équipe de “chief creative officers”. D’après C. Everson, “les créatifs aiment parler aux créatifs” et elle souhaite créer un environnement où elle pourrait réunir une équipe de choc autour d’un véritable leader afin d’évoquer de manière la plus ouverte possible toutes les possibilités qui leur sont offertes.

Premier challenge de l’équipe : se pencher sérieusement sur les relations entre Facebook et les développeurs pour déterminer quelle serait la meilleure manière de nouer des relations avec les agences de communication.  Elle est très satisfaite des relations entre développeurs et Facebook à travers les “F8 conferences”, qui ont notamment aidé les développeurs à comprendre comment créer des applis Facebook. De la même manière, elle vient de lancer les FMC (Facebook Marketing Conference).

Mme Everson reconnait que les clients veulent être impliqués et en relation directe avec les techniciens internes plutôt que de se reposer sur leurs agences.

Carrières marketing et réseaux sociaux

Elle constate que, de plus en plus, des marketers sont promus pour leur investissement en Social Media. On commence d’ailleurs à voir en France, des marketers grand public dont les CV sont rejetés pour maîtrise insuffisante des réseaux sociaux et du marketing digital.

Retour sur Investissement des réseaux sociaux

A la question du ROI (retour sur investissement) des réseaux sociaux, elle précise qu’il est évident qu’un marketer veuille comprendre ses meilleurs clients, ses principaux clients qui deviendront les ambassadeurs de sa marque. Donc la notion de valeur d’un fan. Facebook a des infos très précises sur le sujet, grâce aux études de Nielsen et Comscore. Starbucks sait par exemple que les fans dépensent 8% de plus quand ils vont chez Starbucks. Bing sait que les fans font 60% de recherches en plus. American Express sait que les fans dépensent 28% dans les PME. Il est donc essentiel pour les annonceurs de porter une attention particulière au ROI des fans, de façon à ne pas répéter les erreurs du démarrage d’Internet.

Savoir qui sont vos meilleurs clients, entretenir une relation personnalisée et les inspirer pour devenir vos meilleurs ambassadeurs est la seule manière d’envisager correctement le ROI sur les réseaux sociaux. Penser aux fans juste en tant que nombre ou taux de clics vous fait passer à côté de la valeur essentielle du fan. Il n’est pas suffisant de compter combien de personnes commentent ou cliquent (ce sont les erreurs qui ont été faites au démarrage du web).

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Facebook
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Par : Facebook, Inc.
3.7 / 5
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14 commentaires
14 commentaires
  1. Facebook est le roi des réseaux sociaux de toute manière..
    Twitter est quand même bien loin derrière ..

  2. “Starbucks sait par exemple que les fans dépensent 8% de plus quand ils vont chez Starbucks.”

    Mais la question reste de savoir si c’est parce qu’ils interagissent avec la marque sur les réseaux sociaux ou s’ils auraient dépensé 8% de plus de toute façon… et quels autres produits proposer.

  3. Je rejoins le commentaire de Philippe.
    Beaucoup de chiffres montrent que les fans sont des plus gros consommateurs, qui connaissent mieux la marque. Et de fait, c’est sans doute leur attachement pré-existant à la marque qui les a fait devenir fan.
    Cependant je n’ai encore rien lu qui démontre que l’action d’une marque auprès de ses fans permet de développer leur niveau d’achat (ou leur fidélité ou leur image de la marque) plus fortement que chez des non fans. Ce qui donnerait une vraie idée de ROI.

  4. Une autre notion que le ROI pourrait sans doute mieux convenir à l’évaluation de l’efficacité des réseaux sociaux, notamment le ROBBI (Return On Brand Buiding Investment) mais qui reste assez dur à mesurer.
    Il semble que même Oasis n’arrivait pas à isoler l’impact de sa fanpage du reste de ses actions mkg, dans son baromètre de notoriété…

  5. Nous avons des fans mais la thématique de la chirurgie esthétique n’est pas la plus adaptée pour poser des questions trop personnelles sur un mur facebook du style “mes seins sont trop petits et je me sens gamine, comment les grossir et à quel prix !”. Et tous les créas n’y changerons rien…

  6. Il est clair que Facebook est loin devant Twitter. 27 millions de français sont inscrits sur Facebook contre 5 millions pour Twitter.

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