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Les cités de la peur

A quoi ressembleraient les plus grandes villes du monde, le jour d’après ? Des villes totalement vidées de toute présence humaine et animale, sans voitures, sans mouvement, sans âme qui vive.

A quoi ressembleraient les plus grandes villes du monde, le jour d’après ? Des villes totalement vidées de toute présence humaine et animale, sans voitures, sans mouvement, sans âme qui vive.
C’est l’objet de Silent World, cette série de photos réalisées par Lucie & Simon, deux artistes-photographes parisiens, qui ont passé à l’aspirateur à humains plusieurs clichés pris à Paris, New York, Londres ou encore Pékin, ne laissant comme repère qu’un survivant au milieu de nulle part.

La technique employée est celle d’un filtre spécial à densité neutre qui permet de très longues expositions (là je sens que les photographes professionnels vont se dépêcher de venir me corriger), ce qui élimine tous les objets en mouvement. Une technique utilisée par la NASA pour analyser les étoiles.

Le résultat : cette vidéo aussi fascinante que flippante, dont le côté dramatique est largement renforcé par le choix de l’illustration sonore signée Philip Glass et Daft Punk, où les villes sont devenues des déserts urbains.

(source)

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23 commentaires
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  1. Non non, vous avez juste sur l’explication. Un filtre ND (neutral density) est comme un verre fumé, il laisse passer moins de lumière, donc vous avez tout juste.

    Ce genre de photo reste toujours assez impressionnante, quand on vit dans une grande ville, on en réverait presque.

  2. déroutant et angoissant … je me suis toujours demandé comment cela serait d’être le dernier être vivant et en voyant ces images je me dis que ce ne serait pas joyeux.

  3. La technique s’appelle Photoshop 😉
    Sur un temps pose très long les ombres pourrait apparaître comme une trainée sombre elle ne pourrait pas être nette. Si le temps de pose était de quelques minutes seulement nous verrions les voitures bloqué à un stop ou par un piéton…

  4. Hum…
    Certain arbres ne seraient pas aussi net non plus…
    Disons qu’en plus de Toshop et temps de pause il y a aussi le fait qu’il est très tôt du matin !
    🙂

  5. En plus d’avoir un thème qui m’intéresse beaucoup, ces photos sont vraiment très belles. Par contre moi aussi je m’attendais à un peu plus de “chaos” dans leurs photographies.

  6. Une technique similaire (“background subtraction”) est utilisée en traitement de vidéos, notamment pour les applications détéction et suivi de véhicules depuis des caméras fixes.

    Le principe est simple : à partir d’une vidéo ou d’une longue séquence d’images, on construit une image qui ne contient plus les objets en mouvement. Il y a plusieurs méthodes pour faire cela. La plus simple consiste à calculer, pour chaque canal de l’image (R, G, B) la moyenne pixel par pixel sur le cube d’images (2D + temps). La médiane donne un résultat visuellement plus attrayant. D’autres méthodes plus évoluées sont itératives et adaptatives – on peut régler la vitesse à laquelle l’image de fond est mise à jour, pour moduler les effets de traînée derrière les véhicules en mouvement. Les ombres en mouvement et changements d’illumination sont un problème pour ce genre d’approches. Il en existe d’autres plus sophistiquées, basées sur des modèles, des mélanges de gaussiennes, etc…

    Pour laisser un sujet au milieu du désert urbain il suffit de masquer la zone à ne pas mettre à jour dans l’image de fond. Rien de bien nouveau côté traitement d’images, mais ça donne un bon rendu artistique.

  7. Qu’est-ce que c’est beau ! Un vrai rêve, le dernier rêve du dernier homme qui traverserait la dernière ville en pensant les dernières pensées. Il aurait le souvenir des enfances grouillantes, des voitures crissantes, des pas pressés et au fond de son angoisse-exaltation il entonnerait, seul, le dernier chant grégorien.
    Il marcherait, passant à travers des lumières dans la ville morte, jusqu’à l’épuisement. Et au bout, tout au bout du courage, il s’allongerait sur l’autoroute bordée de gratte-ciels et attendrait patiemment la fin du monde, en se souvenant des visages, des noms et des rires.

  8. Touchant … L’angoisse du vide disparaît assez vite au cours de cette vidéo et laisse place à un sentiment de paix profond et reposant.
    Voir ces lieux vides nous laisse imaginer l’activité manquante et l’on ne peut s’empêcher de la superposer en pensée.
    Tout simplement saisissant.
    Bravo !

  9. Définitivement un travail magnifique ! Pourtant, d’un point de vue artistique quelque-chose me dérange : Si on se réfère à la réponse apportée par le couple dans l’interview de Michel Field ( voir sur leur site ) l’image «source» serait obtenue après un temps de pose de 4 à 5 heures ! En même temps Lucie avoue avoir réaliser des images rapides pour repositionner les personnages…Valbou fait bien d’observer qu’il ne peut s’agir d’une pose longue à cause des ombres… Si les artistes disent vraie, après un tel temps d’exposition, il n’y aurait aucune ombre. De plus aucun boîtier où dos numérique ne peut enregistrer une image au-delà de 120 sec… Bref tout ça ne colle pas. Les images sont tirées dans de très grands formats ( 250x320cm) d’où l’importance des détails. Techniquement cela nous laisse deux possibilités : Soit le plan films grand format, mais cela me semble trop hasardeux et chers ; soit le dos numérique. Dans ce dernier cas, une exposition de 2min serait possible vue le rapport d’agrandissement, les ombres ou branchages n’aurait pas le temps de «trop» se déplacer et resteraient nette à notre oeil. Reste à savoir si 2min suffisent à faire disparaître la circulation. Le mystère reste entier. Mais ce qui me choque c’est le mensonge des auteurs. Je comprends et respecte l’idée de ne pas divulguer la technique sur un projet mais pourquoi mentir ?

  10. Définitivement un travail magnifique ! Pourtant, d’un point de vue artistique quelque-chose me dérange : Si on se réfère à la réponse apportée par le couple dans l’interview de Michel Field ( voir sur leur site ) l’image «source» serait obtenue après un temps de pose de 4 à 5 heures ! En même temps Lucie avoue avoir réaliser des images rapides pour repositionner les personnages…Valbou fait bien d’observer qu’il ne peut s’agir d’une pose longue à cause des ombres… Si les artistes disent vraie, après un tel temps d’exposition, il n’y aurait aucune ombre. De plus aucun boîtier où dos numérique ne peut enregistrer une image au-delà de 120 sec… Bref tout ça ne colle pas. Les images sont tirées dans de très grands formats (250x320cm) d’où l’importance des détails. Techniquement cela nous laisse deux possibilités : Soit le plan films grand format, mais cela me semble trop hasardeux et chers ; soit le dos numérique. Dans ce dernier cas, une exposition de 2min serait possible vue le rapport d’agrandissement, les ombres ou branchages n’aurait pas le temps de «trop» se déplacer et resteraient nette à notre oeil. Reste à savoir si 2min suffisent à faire disparaître la circulation. un début de réponse ici :
    http://www.shutterstock.com/buzz/photoshop-remove-people
    On peut en conclure qu’ils ont sans doute passé 1 heure à exposer la scène plusieurs fois en réalisant la même image puis en utilisant un script «d’empilement». Du coup plus de problème d’ombres et de flou de bouger. Mais pourquoi diable ne pas assumer ce protocole de production ?! Ce qui me choque c’est le mensonge des auteurs. Je comprend et respecte l’idée de ne pas divulguer la technique sur un projet mais pourquoi aller jusqu’à mentir dans les média ?

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