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L’Oculus Rift serait basé sur des technologies volées

Accusant Oculus d’avoir volé ses technologies, Zenimax réclame 2 milliards de dollars.

En rachetant Oculus il y a un an et demi, Facebook mettait un pied dans le futur. A l’époque, la société n’avait encore que des prototypes, mais la réalité virtuelle était déjà pressentie comme l’un des plus gros marchés des nouvelles technologies. Et effectivement, aujourd’hui, les analystes prévoient qu’en 2020, celui-ci ne pèsera pas moins de 84 milliards de dollars. Etant propriétaire d’Oculus, Facebook fait partie des leaders du marché. Mais cette acquisition est aussi en train créer de nouveaux problèmes pour Facebook, dont le PDG Mark Zuckerberg pourrait être appelé à témoigner devant un jury.

L’affaire oppose Oculus à ZeniMax, l’éditeur de jeux qui est derrière des titres bien connus comme Doom et Quake, qui accuse Oculus d’avoir volé des documents pour développer le Rift. En 2012, un employé de ZeniMax dénommé John Carmack a commencé à discuter avec Palmer Luckey, l’un des co-fondateurs d’Oculus. A l’époque, selon ZeniMax, l’Oculus Rift était un « prototype brut qui ne disposait pas d’un montage pour la tête, de logiciels spécifiques pour la réalité virtuelle, de capteurs de mouvements intégrés, ni d’autres fonctions et fonctionnalités essentielles ». Mais comme l’explique le magazine Forbes, « selon l’entreprise, le savoir-faire de Carmack, qui aurait copié des milliers de documents de son ordinateur chez ZeniMax, et d’autres employés de Zenimax, a fourni les composants matériels et logiciels qui ont été cruciaux pour le succès du Rift ».

En 2013, cet employé a quitté ZeniMax pour rejoindre Oculus. Et en 2014, lorsque l’entreprise a été rachetée par Facebook, le numéro un des réseaux sociaux aurait déjà su que certaines propriétés intellectuelles provenait de ZeniMax, via un ancien employé « particulièrement expérimenté ».

Selon ZeniMax, Oculus aurait également « diffusé à la presse l’histoire fausse et fantaisiste que Luckey était un brillant inventeur de la technologie VR qui a développé cette technologie dans le garage de ses parents ». « En fait, cette histoire était totalement et complètement fausse », écrit l’entreprise dans les documents de la poursuite.

ZeniMax aurait refusé d’investir

Mais selon John Carmack, son contrat avec ZeniMax lui permettait de s’impliquer dans le développement de l’Oculus Rift, raconte Forbes. Il aurait également été autorisé à révéler publiquement ses recherches dans le domaine de la réalité virtuelle.

Et par ailleurs, ZeniMax aurait déjà reçu des propositions d’investir dans Oculus ou même de produire des casques similaires à l’Oculus Rift. Mais l’idée n’aurait pas intéressé les dirigeants de cette entreprise.

Aujourd’hui, cependant, celle-ci réclame 2 milliards de dollars, la somme que Facebook a payé pour le rachat d’Ouclus. Interrogé par Bloomberg, l’avocat de Zenimax a indiqué que de nombreux témoins allaient être appelés, dont le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg.

(Source)

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5 commentaires
5 commentaires
  1. “un employé de ZeniMax dénommé John Carmack” … John Carmack c’est juste le cofondateur d’ID Software et développeur de Wolfenstein 3D, Doom, Quake.. et plus récemment le CTO de Occulus et le présenter comme un simple employé genre le gars pas connu c’est un peu osé 😉

  2. Vous parlez de John Carmack comme un simple employé d’une société, alors que c’est une sommité mondiale. Il a révolutionné l’industrie du jeu vidéo à lui tout seul en créant Doom, premier jeu de tir à la première personne.

    Vous devriez au moins glissé cette information dans votre article 🙂

    1. C’était son jeux Wolfenstein 3D le premier avant Doom 😉

      Et bien avant ça il y a eu l’excellent Xybots en 1987, j’avais adoré mais bon on voyait le personnage de dos donc pas vraiment FPS et il fallait faire une torsion sur la manette pour tourner droite/gauche sinon il y a aussi eu MIDI Maze sur Atari ST et en réseau en plus via une utilisation un peu détournée de son fameux port MIDI qui a fait toute sa notoriété chez les musiciens, on pouvait lier 16 machines (localement) pour jouer à plusieurs du délire à l’époque.

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