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L’université de Boston porte plainte contre Apple pour un viol de brevet

L’université de Boston a décidé de poursuivre en justice Apple qui utiliserait illégalement l’un de ses brevets. Le constructeur se serait servi de la technologie déposée par l’organisme pour construire ses appareils.

L’université de Boston a porté plainte contre Apple qui aurait semble-t-il utilisé frauduleusement l’un de ses brevets pour construire les iPhone 5, les iPads et les MacBook Air. La plainte, déposée hier, fait mention d’un usage illégal du brevet en question.Celui-ci traite d’un procédé de fabrication pour de minces films de nitrure de gallium, des semi-conducteurs qui peuvent produire des lasers bleus à moindre coût. On ne sait pas précisément comment Apple utiliserait cette ‘technologie volée’ mais les films de nitrure de gallium sont souvent utilisés dans les affichages LED.

Pour réparer le préjudice qu’Apple aurait causé, l’université de Boston a formulé des requêtes et non des moindres. Tout d’abord, l’entité scolaire veut une part de bénéfices cumulés en utilisant la technologie issue du brevet honteusement emprunté. Ensuite, elle réclame des dommages et intérêts pour le préjudice causé. Enfin, et c’est peut-être là la demande la plus extrême, l’université réclame une injonction qui forcerait Apple à stopper la vente et la diffusion des produits incriminés (cités plus haut)

Cette dernière demande est très souvent invoquée par les parties qui portent plainte pour viol de brevet mais n’est (quasiment) jamais appliquée. De plus, l’université de Boston ne semble pas vraiment exploiter ce brevet et le conserver pour elle-même ne lui apportera pas de bénéfice particulier. Interdire la vente des produits qui l’utilisent reviendrait à se couper d’une éventuelle source de revenus. Les brevets qui sortent d’académies sont bien souvent destinés à terminer entre les mains des constructeurs.

En 2006, l’université de Boston avait déjà poursuivi en justice une entreprise qui avait violé ce même brevet. L’affaire s’était réglée et l’accusé avait accepté de payer une certaine somme en échange de l’utilisation de la technologie. On ne sait pas comment va réagir Apple à cette attaque, le géant a bien les moyens de défendre chèrement sa peau en justice. Publié en 1997, le brevet expirera l’année prochaine, laissant la technologie libre d’utilisation.

(source)

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Par : Opera
5 commentaires
5 commentaires
  1. Merci pour cet article! Il n’est pas rare de voir de telles affaires impliquant Apple. A se demander si Steve Jobs était vraiment ce que tout le monde clame. ^^

  2. Merci pour l’information! Pas légale du tout tout cela. Je ne pense pas que la justice décidera de stopper la vente des appareils utilisant le brevet volé, en revanche l’Université de Boston va recevoir une belle indemnisation! Ce qui est légitime!

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