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Ondes électromagnétiques, le ministre de l’écologie souhaite mieux surveiller les zones de forte exposition

Le ministre de l’écologie a déclaré hier vouloir améliorer le recensement des ‘points atypiques’, ces zones où la concentration en ondes électromagnétiques est plus élevée que la moyenne.

Lors de son audition devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale qui s’est déroulée hier, Philippe Martin, notre actuel ministre de l’écologie, a décidé d’évoquer le sujet des ondes électromagnétiques. L’homme a demandé un recensement plus fidèle de ce qu’il a appelé les ‘points atypiques’, comprenez les endroits où la concentration en ondes magnétiques est bien plus élevée que la moyenne. Le ministre a annoncé sa volonté de travailler sérieusement sur ce sujet en expliquant que celui-ci faisait “partie de la problématique de santé environnementale, c’est un axe de travail prioritaire du gouvernement“.

99 % des niveaux d’exposition sont en dessous de la limite réglementaire

Pour appuyer son discours, M.Martin s’est appuyé sur une étude du comité d’expérimentation post-Grenelle des ondes remise au gouvernement au mois d’aout dernier. Dans celle-ci, on apprend que “90% des niveaux d’exposition sont inférieurs à 0,7 V/m [volt/mètre] et que 99% sont inférieurs à 2,7 v/m, c’est-à-dire en deçà des valeurs limites réglementaires comprises entre 40 et 61 V/m“, une nouvelle plutôt bonne. Cependant il existe des “points isolés, qu’on appelle des points atypiques, où l’exposition est sensiblement plus élevée que la moyenne tout en restant en deçà des seuils réglementaires“.

Des zones à surveiller de près

Ce sont ces fameux points sur lesquels le ministre veut mettre l’accent en les recensant de manière sérieuse et régulière. “Il me semble possible d’en impulser un recensement plus sérieux que celui actuellement prévu par la loi […] Il serait utile de faire publier ce recensement chaque année et de […] s’assurer que [ces] points atypiques sont traités de façon adaptée par le ou les opérateurs concernés et dans des délais raisonnables”. Il est donc pour l’instant uniquement question d’une surveillance accrue des points atypiques.

Vers une législation ?

Concernant une éventuelle loi sur les ondes électromagnétiques le ministre a déclaré que rien ne serait fait tant que deux rapports n’auraient pas été remis au gouvernement. Le premier porte sur la ‘sobriété en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques’ et le second provient de l’Agence de Sécurité Sanitaire. Si une loi doit être proposée, ce ne sera donc pas avant cet automne. Nous ne sommes pas encore sûrs des effets néfastes des ondes électromagnétiques, alors que certains les annoncent cancérigènes, d’autres les présentent comme inoffensives. En tout cas, une surveillance accrue de celles-ci ne peut rien nous apporter de mal.

(sources [1], [2])

Image: ‘television transmission tower
http://www.flickr.com/photos/73645804@N00/1625756107
Found on flickrcc.net

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2 commentaires
2 commentaires
  1. On peut commencer par … le METRO !!! je n’ai d’ailleurs jamais réussi à trouver une seule étude indiquant combien d’ondes on se prend en 30 minutes de trajet aux heures de pointes, et ça doit être pire depuis l’augmentation des utilisateurs ayant un forfait DATA car non seulement le téléphone émet pour simplement se reconnecter au niveau téléphonie mais en plus toutes les applications mail/fb/twitter… provoquent encore plus d’émissions !

    Ceci dit on peut avoir une première approximation en multipliant le chiffre moyen de v/m pour un seul téléphone par leur nombre au mètre carré en mode métro/sardine, sans compter le taux de rebond sur les parois des tunnels etc…

    La RATP refuse déjà toute étude indépendante sur la qualité de l’air dans le métro mais comme les détecteurs d’ondes sont petits et transportables il suffit de se faire quelques trajets sur une ligne pour être fixé.

  2. Pas correct: “99 % des niveaux d’exposition sont en dessous de la limite réglementaire” – l’exposition est toujours et partout bien en dessous des limites réglementaire! Ce que le rapport COPIC et le ministre ont dit, c’est que en 99% des cas, l’exposition est même en dessous de 2.7V/m – la limite étant entre 40-61V/m, dépendent de la fréquence.

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