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Et maintenant, des ondes sonores pour pirater les smartphones

Voilà qui devrait donner du fil à retorde aux spécialistes de la cybersécurité car une nouvelle menace pourrait voir le jour, avec qui sait, des malwares musicaux. Des chercheurs ont démontré qu’ils pouvaient pirater un smartphone à partir d’ondes sonores…

Une équipe de chercheurs de l’université du Michigan s’est demandée s’il était possible de pirater un smartphone à partir d’ondes sonores et après plusieurs mois de travaux, la réponse à cette question est « oui ». Les spécialistes ont planché sur un système visant à affoler les capteurs de l’accéléromètre du téléphone et ils sont assez rapidement parvenus à leurs fins.

Des chercheurs réussissent à pirater des terminaux à partir d’ondes sonores

Il s’agit d’une preuve que le piratage via des ondes sonores pourrait devenir un jour une nouvelle manière de s’attaquer aux terminaux, ce qui en soit est relativement inquiétant. Les chercheurs sont en effet parvenus à leurrer l’accéléromètre en lui faisant enregistrer un mouvement qui n’avait jamais eu lieu avec le téléphone.

Les chercheurs de l’Université du Michigan ont en effet trouvé la fréquence exacte des ressorts de l’accéléromètre, en appliquant les bonnes ondes sonores, il est ainsi possible de faire croire à ce dernier qu’il est en mouvement. Pour preuve, à partir des ondes sonores, et sans toucher le bracelet FitBit, les scientifiques ont pu lancer la fonction compteur de pas.

Beaucoup se diront qu’ils ne voient pas l’intérêt d’un tels piratage, imaginons maintenant que des hackers décident de s’attaquer aux accéléromètres d’autres appareils, puisqu’il y a désormais des accéléromètres dans de nombreux produits ou objets connectés, il devient possible de les leurrer et dans le cas des drones par exemple, il est possible de les faire s’écraser… Les spécialistes ont expliqué qu’ils ne leur avaient fallu que 5 dollars de matériel et d’un peu de temps pour trouver la bonne fréquence. On imagine que ces conditions peuvent être réunies par un grand nombre de personnes malveillantes.

Kevin Fu, le responsable de ces travaux a expliqué : « Des milliers d’appareils ont déjà recours à ce type d’accéléromètres à microsystème électromécanique. Les appareils de demain auront largement recours à ce type de capteurs pour prendre des décisions ». Le problème, c’est que la conception matérielle et non logicielle, est une faille de sécurité en soi, car les accéléromètres n’ont pas été conçus en intégrant la notion de sécurité.

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2 commentaires
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  1. Il faudrait déjà que ma montre fitbit arrête de compter mes pas lorsque je suis en cession de vélo avant qu’il ne attelle a un patch contre les hacks de ce genre…

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