Passer au contenu

Orange lance son incubateur, Orange Fab, et part à la conquête de l’Ouest

Orange l’un des principaux acteurs du numérique en France et en Europe, grâce à son métier d’opérateur télécom, lance l’incubateur Orange Fab.

Orange est l’un des principaux acteurs du numérique en France et en Europe, grâce à son métier d’opérateur télécom, mais aussi de par sa volonté d’innover et de soutenir l’émergence des entreprises de demain.

De la «Bourse Orange / Beaumarchais-SACD» au concours «F4st», en passant par les «NFC Awards» et le «Start-up Day» les initiatives sont légion. L’opérateur est même allez jusqu’à signer une convention avec la Ville de Paris pour apporter gratuitement le très haut débit dans 50 incubateurs (1.500 start-up) de la capitale. Il a créé par ailleurs des fonds commun d’investissement avec Publicis et Iris Capital Management, pour développer l’économie numérique.

Conscient que les usages changent et que les appels ne sont plus la première raison de l’achat d’un mobile, la société française s’est rapprochée il y a quelques années du berceau de l’innovation technologique : la Silicon Valley. Avec son antenne Orange Silicon Valley, le groupe y dispose d’une structure de soixante personnes dont la vocation première est la Recherche & Développement, ainsi que la veille.

Bâtir un nouvel eco-système autour de l’opérateur

En prise directe avec l’énergie et la créativité qui règnent dans la «vallée», le leader français des Telecom vient de franchir une nouvelle étape en créant l’incubateur Orange Fab.

Il sera ouvert exclusivement aux startups américaines, soucieuses de réinventer notre façon de communiquer. Son programme d’accompagnement sur trois mois se tiendra à San Francisco dans les locaux d’OSV et comprendra du mentoring avec des entrepreneurs, ingénieurs et designers de la Silicon Valley et le soutien des dirigeants et experts d’Orange, qu’ils soient dans la Silicon Valley (Georges Nahon, Gabriel Sidhom, etc.) en Europe (Odile Roujol, Jean-Marc Harion, etc.), ou en Afrique et au Moyen-Orient (Marc Rennard, Mickael Ghossein, etc.). A terme, les «perles rares» bénéficieront de l’accès aux réseaux de distribution d’Orange et d’une visibilité mondiale. L’idée de cet incubateur étant bien évidemment de soutenir le développement de projets innovants, mais aussi et surtout d’élargir le panel de services proposés aux consommateurs. 2012 a été marquée par les applications Joyn, PartyCall et Libon. Qui viendra enrichir l’expérience utilisateur du mobinaute en 2013 ?

Pour pouvoir candidater, les jeunes pousses devront présenter un projet existant, lancé ou en phase beta avancée. Elles sont invitées pour cela à déposer leur candidature sur le site orangefab.com, jusqu’au 7 avril 2013. Il est toutefois souhaité qu’elles n’aient pas encore effectué leur première levée de fonds auprès d’investisseurs institutionnels. Cette contrainte est évidemment indispensable pour faciliter à terme une éventuelle acquisition, ou un partenariat exclusif, afin de conserver une avance technologique sur la concurrence.

La première promotion sera composée de 4 à 6 projets et débutera en mai 2013, au terme du processus de sélection. A l’issue du programme, deux journées de démonstration auront lieu à Paris en juin prochain et à San Francisco en juillet. L’occasion pour nous de découvrir comment l’opérateur compte renouveler nos modes de communication.

En bref, cette initiative démontre une nouvelle fois les ambitions d’Orange qui tend a démocratiser de nouveaux usages tout en gardant le contrôle sur les technologies. Ce projet ne ferme bien évidemment pas la porte aux entrepreneurs français, qui verront dans Orange Fab, une belle occasion de s’ouvrir sur l’international en venant concrétiser leur projet dans la Silicon Valley. Toutefois, à l’heure ou le ministère de Fleur Pellerin travaille sur un nouveau plan de bataille pour augmenter l’attrait de la France auprès des Entrepreneurs, n’aurait-il pas été intéressant de valoriser cet investissement sur le sol français (Orange soutient déjà le Camping et d’autres incubateurs) plutôt que de favoriser la création de valeurs outre-atlantique ?

Orange étant déjà bien implanté dans l’hexagone cette initiative me semble l’occasion d’aller chercher des talents ailleurs, là ou la marque manque peut-être de visibilité et surtout où se concentre la majorité des projets technologiques innovants…

Rendez-vous en juin !

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

6 commentaires
6 commentaires
  1. Très bonne initiative d’orange, ils tentent et c’est tant mieux.
    Peut-être pour être plus visible aussi en Amérique du Nord.

  2. Bravo à cette belle entreprise française. Ca fait plaisir de voir des entreprises françaises bouger à l’étranger pour enrichir leurs services français. On peut comprendre pourquoi leurs abonnements sont si chers maintenant. Pour contre, “mentoring avec des entrepreneurs” ça veut dire quoi ?

  3. Il va falloir trouver des start-ups qui acceptent de ne pas avoir d’investisseurs institutionnels. Si elles acceptent orange aura intérêt à suivre. Honnêtement j’ai l’impression qu’il y’a un bug dans l’article sinon en effet c’est ambitieux.

  4. @Maison : le mentoring est le suivi des start-ups par un ou plusieurs entrepreneurs reconnus. Ceux-ci vont apporter leur expérience et expertise pour aider les “incubés” à se développer plus vite, tout en évitant certaines erreurs.

    @Viv : Non, il n’y a pas de bug, ce sont les mots d’Orange “Il est souhaité que les start-ups n’aient pas encore effectué leur première levée de fonds auprès d’investisseurs institutionnels”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *