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Oups ! Marion Le Pen se fait avoir par un canular

Les fausses infos s’invitent dans la course à l’Elysée.

By Remi JDN (http://www.flickr.com/photos/remijdn/7103902737/) [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia CommonsLes canulars, ou fake news, qui ont tant fait polémiquer après l’élection présidentielle aux Etats-Unis (parce qu’ils auraient aidé Trump), s’invitent aussi dans la course à l’Elysée.

Cette semaine, Marion Le Pen, députée du Front National, a attaqué Emmanuel Macron sur Twitter en se basant sur une dépêche “d’AFP” sur LeSoir.info, affirmant que 30 % de la campagne d’Emmanuel Macro sont financés par l’Arabie Saoudite.

Une info qui était pourtant fausse. AFP n’a jamais écrit une telle dépêche et le site relayé par Marion Le Pen était en fait une parodie de LeSoir.be, le véritable site d’information.

Le tweet a été rapidement supprimé, mais le temps que la députée FN réagisse, les internautes ont eu le temps de faire des captures d’écran.

A LIRE : Decodex, l’extension française qui détecte les fake news

Facebook a déjà pris des mesures

En tout cas, la viralité de ce type de publication devrait être moindre par rapport à ce qui s’est passé aux Etats-Unis, où les sites diffuseurs de fausses infos ont parfois eu plus de lecteurs que les sites légitimes comme le New York Times. Après la polémique, Facebook a pris des mesures.

Il y a quelques semaines, le numéro un des réseaux sociaux a décidé de travailler avec des médias de l’Hexagone pour filtrer le fil d’actualité. En substance, lorsqu’une info est disputée par les médias partenaires, le lien est marqué avec un avertissement qui informe l’utilisateur de Facebook qu’il s’agit peut-être d’une fausse information. Au moment de partager, l’utilisateur peut aussi recevoir un avertissement. Et Facebook aurait même baissé les rangs des articles disputés dans l’algorithme du fil d’actualité.

Tout cela n’empêche cependant pas que des fausses infos se relayent. Et quand ce sont des responsables politiques (très suivis sur les réseaux sociaux) qui le font, cela peut devenir très dangereux.

(Source)

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Par : Twitter, Inc.
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3 commentaires
3 commentaires
  1. Ce n’est pas facile de nos jours d’appréhender l’information ! J’imagine que certains comme Google sont entrain de préparer un “trust info rank” afin de juger de la véracité des articles publiés sur les sites ? Décodex a lancé la course.

  2. @Patrick > Si Google ou Facebook fait ça , ils seraient peut etre moins suspects de mensonges que lemonde ou “la justice francaise…”

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