Sur une vidéo adressée aux webmasters, Matt Cutts a répondu à une question d’un internaute, que de nombreux webmasters et éditeurs de sites se posent : « Les signaux Facebook et Twitter font-t-ils partie de l’algorithme de classement ? A quel point sont-t-ils importants ? »
En réponse à cette question, ce haut responsable chez Google a donné une clarification importante. Selon lui, lorsque Google a la possibilité d’explorer une page sur les réseaux sociaux, celle-ci est traitée comme toutes les autres pages. Mais selon ses connaissances, les signaux comme le nombre de folllowers sur Twitter ou sur Facebook ne font pas partie de l’algorithme qui classe les pages web sur les résultats de recherche.
Une petite contradiction
Il y a tout de même de quoi mettre le tournis chez certains référenceurs, dans la mesure où Matt Cutts avait affirmé en 2010 que Google tentait de prendre compte de la notoriété de l’auteur ou du créateur sur Facebook et Twitter. Mais comme vous le savez, l’algorithme de Google change énormément. A cela s’ajoute le fait qu’il y a de nombreuses pages sur les réseaux sociaux auxquelles les robots de Google ne peuvent pas accéder.
Une corrélation mais pas une relation de cause à effet
Depuis longtemps, de nombreux référenceurs ont associé bon référencement et notoriété sur les réseaux sociaux (liens, nombre de followers et de like). Mais Matt Cutts estime qu’il s’agit actuellement d’une corrélation et non d’une relation de cause à effet. Lorsque les internautes trouvent quelque chose de bien sur une page ou un article, ils donnent du « like », ils partagent et certains font des liens vers celle-ci. Ces liens peuvent ensuite être bénéfiques au référencement de la page s’ils sont visibles par les robots de Google. Voilà donc comment la mécanique virale des réseaux sociaux peut intervenir dans le référencement : indirectement.
L’importance des réseaux sociaux
Matt Cutts ne remet pas pour autant en cause l’importance des réseaux sociaux, lui-même étant très actif sur Twitter. D’après le responsable de Google Webspam, ce sont toujours des outils fantastiques pour rediriger du trafic vers un site. Ceci est vrai, même si les pages Facebook ont de moins en moins de visibilité. De nombreux experts estiment qu’en 2014, il sera difficile de lancer quelque chose sur le numéro un des réseaux sociaux sans sortir un peu de cash.
Mais n’oublions pas non plus qu’aux yeux des internautes, un nombre important de fans sera souvent interprété comme un signe de notoriété.
Source : Matt Cutts
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C’est amusant c’est opérations de com psychologique, – à une question d’un internaute ou d’un membre de l’équipe – on a l’impression que les questions et les réponses sont planifiées d’avance, et les signaux Google Plus on en pense quoi alors ?
@patrick
Excellente question. Surtout que là, Google peut explorer les signaux en long et en large.
D’après ma petite expérience je pense que le nombre de tweets et partage sur Facebook compte énormément.
Pris en compte ou pas, les réseaux sociaux deviennent une part importante de tout le trafic internet.
Il est donc primordial de s’y trouver. Pour tous ceux qui ont une activité d’entrepreneurs.
Thierry