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SEO : votre newsletter peut affecter le classement de votre site dans Google !

Ce qu’il y a de bien avec les techniques d’optimisation de référencement dans les moteurs de recherche (SEO), c’est que l’on en apprend tous les jours, que l’on soit un cador de la discipline ou un simple amateur curieux. Ce qu’il y a de moins bien c’est que l’on apprend parfois à ses dépens.

Mise à jour importante : Matt Cutts de Google a apporté ce jour un démenti à cette information. Voir les détails et explications ici : Newsletter et classement de site dans Google : le démenti de Matt Cutts.

Ce qu’il y a de bien avec les techniques d’optimisation de référencement dans les moteurs de recherche (SEO), c’est que l’on en apprend tous les jours, que l’on soit un cador de la discipline ou un simple amateur curieux. Ce qu’il y a de moins bien c’est que l’on apprend parfois à ses dépens.

Ainsi ai-je découvert via un article sur The Next Web qu’un truc qui parait aussi déconnecté du web qu’une newsletter peut avoir un impact négatif sur le classement de votre site dans les moteurs de recherche. C’est Jake Ludington qui révèle et explique en détail la chose dans Lockergnome.

Comment cela est-il possible ?

Jake Ludington explique le principe d’email reputation :

Les principaux fournisseurs de services d’email, comme Gmail, Hotmail, AOL ou Yahoo! Mail ont un système de notation qui détermine quels expéditeurs sont des spammers. Le bouton “Signaler comme spam” disponible sur la plupart des services de messagerie est un des paramètres dans le calcul de note. Le nombre de personnes qui ouvrent un email est un autre paramètre. Et le nombre de personnes qui cliquent sur un lien contenu dans un email est encore un paramètre. Il y a d’autres facteurs, mais ces trois composantes constituent une part importante de votre email reputation. Les gens sur votre liste qui reçoivent vos emails semaine après semaine mais qui ne les ouvrent pas ou ne cliquent jamais sur rien ont un impact négatif sur votre réputation.

Cela va peut-être vous paraître injuste et même intrusif : Google utilise les informations récoltées auprès de utilisateurs de son service d’email Gmail pour améliorer son filtre anti-spam. Même si vous respectez les meilleures pratiques d’email marketing pour adresser votre newsletter, votre site peut être pénalisé. Comment ? Gmail analyse la réponse aux emails par ses utilisateurs. Si des emails avec @votredomaine.com sont envoyés massivement et régulièrement à des milliers de destinataires et qu’ils génèrent un taux d’ouverture (et donc de lecture) jugé trop faible par Google, le domaine associé à ces emails peut être considéré comme une source de spams et être pénalisé. Résultat : une dégringolade dans les résultats de Google.

Bien sûr ceci ne concerne que les newletters adressées à des membres de Gmail, mais avec plus de 200 millions d’utilisateurs ça fait quand même du monde. Resterait aussi à connaître à partir de quel taux de “non-réponse” Google considère qu’une newsletter est potentiellement un spam…

Comment éviter cette pénalité ?

En adoptant une méthode connue et recommandée par tous les fournisseurs sérieux de services de newsletters : purger régulièrement sa base d’abonnés en supprimant ceux qui ne sont pas actifs après un nombre de jours ou d’envois déterminé. Les services de newsletters proposent ce type de fonctionnalité.

Cette façon de juger la pertinence d’un site par Google est certainement un paramètre de plus dans son algorithme, et pour moi c’est une découverte. Mais je ne suis pas un spécialiste du SEO (enfin pas officiellement en tout cas…), et c’est peut-être connu depuis longtemps. Si un vrai expert passe par ici, je serais très intéressé de connaître son avis sur ce point.

Cela étant, si je ne devais retenir qu’une leçon apprise en 15 années de web, et donner un conseil, il serait celui-ci : lorsque vous gérez et éditez des sites, à chaque modification, chaque changement, chaque nouvelle fonctionnalité que vous intégrez, la première question que vous devez vous poser est « quel impact ce changement va-t-il avoir sur le référencement du site ? »

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Par : Opera
62 commentaires
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  1. Si l’information pouvait circuler auprès des spammeurs et leur faire revoir leur politique de communication … ca ne serait pas du luxe !

  2. L’inverse est vrai aussi ! Si un site est jugé peu respectable par Google et qu’une campagne d’email marketing fait pointer un lien vers ce site, il y a plus de chance pour que l’email soit classé comme étant un spam …

    Comme quoi, tout est connecté !

  3. En fait il y a un principe de base avec Google à mes yeux : aucun de leur service n’est offert sans contrepartie technologique ou publicitaire. Il est par exemple très clair que Analytics qui semble un bien gentil service gratuit est surtout un espion qui permet aux gars de Moutain View d’avoir des données sur les référenceurs un peu trop zélés, et sur à peu près tout ce qu’ils veulent. Fut un temps j’ai émis l’hypothèse que le stats Analytics faisaient correspondre les serps avec les visites effectives et qu’on pourrait peut être améliorer son SEO en virant ce tag. En réalité, si on y songe, il y a aussi les publicités en liens sponsorisés qui sont là pour tracker tout ce qui se passe …

  4. “la première question que vous devez vous poser est « quel impact ce changement va-t-il avoir sur le référencement du site ? »”

    Cela dit, même si le référencement est important, il ne faut pas pour autant réfléchir uniquement dans ce sens.

    On ne le répètera jamais assez, mais la qualité du contenu et/ou le service apporté sont la première des préoccupations. Le site peut être référencé de la meilleure manière qui soit, si le contenu ne suit pas, le taux de rebond sera énorme et le référencement n’apportera aucun bénéfice.

    Alors à chaque modification, chaque changement, chaque nouvelle fonctionnalité, il faut surtout se demander quel impact cela aura sur l’utilisateur ;o

    1. @Tsadiq : bien sûr, le contenu c’est le B-A BA, mais malheureusement ça ne suffit pas, et le web est plein d’histoires de sites de qualité, considérés comme légitimes, et qui un jour se sont pris un gros gadin suite à une modification purement technique ou une “amélioration” destinée justement aux utilisateurs qui n’a pas été appréciée par Google. Regarde l’histoire que décrit très bien Arnaud ici : http://arnaud.dauran.com/618/chute-rapide-et-remontee-difficile/ c’est une illustration parfaite.

  5. Je suis une SEO et une email marketeuse , et je pense que ce n’est absolument pas lié : la réputation d’un domaine expéditeur et un nom de domaine et 2 choses différentes

  6. Hum, je ne le savais pas non plus, mais je trouve que c’est plutôt une bonne chose…
    Enfin les sites proposant une NL arreterons de se vanter de leur centaine de millier d’abonnés dont les 3/4 sont inactifs.
    Avec un peu de chance on arrivera enfin à des bases de données d’adresses de qualité, avec des gens réellement intéressés ce qui sera mieux pour tout le monde.
    En revanche je pense que tu oublis de préciser le côté positif sur le SEO pour les sites qui proposent des bases saines : Un plus grand taux d’ouverture que la moyenne doit donc également être positif en terme de SEO.
    Morale de l’histoire : Purgez vos base, proposez de la qualité et vous ne serez pas pénalisé au contraire ! 🙂

  7. Je suis une SEO et une email marketeuse , et je pense que ce n’est absolument pas lié : la réputation d’un domaine expéditeur et un nom de domaine sont 2 choses différentes (après avec Google c’est sur que l’on peut s’attendre à tout !)

  8. Merci Eric pour ces informations.

    Je me pose juste la question concernant l’importance du domaine expéditeur du mail (si c’est de celui-ci dont vous parliez) : il est très courant d’utiliser un domaine différent de celui du site qui héberge les contenus, notamment lorsque l’envoi des newsletters est réalisé par un routeur (professionnel) externe.
    Dans ce cas, le domaine qui héberge le contenu ne peut être associé à celui de l’expéditeur de la newsletter.
    Est ce que Google irait jusqu’à tracker les liens de contenus internes à la newsletter ?
    Si oui, il y aurait alors un impact sur les contenus de l’éditeur et sur ceux externes à son propre site (netlinking). Peu probable à mon avis.

    Evidemment, que tout cela n’empêche pas les éditeurs de proposer un contenu des newsletters adapté à la cible, avec un objet pertinent et de porter une attention particulière à la gestion des bases de données.

  9. Article intéressant effectivement.
    Quand on sais que Google à plusieurs centaines de critères et qu’on est loin de tous les connaitre,on les imagines, certes, mais il n’y a rien d’officiel. Et bien, je me dis que celui ci est tout à fait pertinent ! Tout comme le dis Simon, c’est clair que tous ces services gratuit en surface sont loin de l’être dans le fond 😉

  10. Si cela est vrai, sans doute que le fait d’utiliser un nom de domaine différent pour les mailings peut aussi permettre de garder une certaine neutralité concernant ce paramètre précis…

  11. Voici une chose qui va étonner bien du monde! Mais ça reflète un peu le sérieux de google et explique encore une fois pourquoi on préfère Google aux autres Moteurs de recherche!

    J’attends aussi l’avis des “experts”!

    Cordialement!

  12. pocaseo > Essayez de mettre un lien vers un site pornographique dans votre newsletter et vous verrez que ça a beaucoup d’impact sur le spam scoring 😉

    CLT > “Est ce que Google irait jusqu’à tracker les liens de contenus internes à la newsletter ?”

    C’est bien le cas ! Par exemple, on en a la preuve quand on constate que certaines adresses email en erreur (bounces) ont parfois cliquées dans l’email !

  13. pocaseo > Essayez de mettre un lien vers un site X dans votre newsletter et vous verrez que ça a beaucoup d’impact sur le spam scoring 😉

    CLT > “Est ce que Google irait jusqu’à tracker les liens de contenus internes à la newsletter ?”

    C’est bien le cas ! Par exemple, on en a la preuve quand on constate que certaines adresses email en erreur (bounces) ont parfois cliquées dans l’email !

  14. Je ne trouve pas ça logique.
    Prenons par exemple facebook qui envoit massivement des emails (ajout d’un commentaire, message reçu…). L’utilisateur ne clique pas sur les liens contenus dans le mail puisque le commentaire ou le message est intégré dans le mail… et pourtant ce n’est pas du spam!

  15. Honnétement si l’idée semble intéressante, elle semble quand même difficile à mettre en oeuvre.

    En effet il faudrait :
    – envoyer la newsletter avec son propre nom de domaine (ce qui n’est pas toujours le cas !)
    – que le moteur possède aussi un système de messagerie (c’est le cas pour Gmail, Yahoo! et bing)
    – que les équipes très diverses s’échangent des données très volumineuses, différentes selon les pays…
    – que l’utilisation du bouton spam par les utilisateurs soit rationnelle (l’utilisateur est parfois enclin à utiliser le bouton spam plutôt que de se désabonner à une newsletter… Peut-on pour autant dire que le mail en question est un spam ?)

    Bref ça ne semble pas simple à mettre en oeuvre. Néanmoins l’idée reste très intéressante…

    De toute façon il semble logique de considérer, en tant qu’éditeur, qu’une bonne newsletter est une newsletter efficace. D’où l’intérêt de simplifier au maximum le désabonnement, et de travailler son taux d’ouverture 🙂

  16. ca pose un vrai probleme, car tout le monde peut envoyer un mailing avec l’adresse de tout le monde.

    je peux tres bien faire un mailing avec pour domaine @presse-citron.net ou @elysee.fr si je veux.

    le champs expediteur est libre, et du coup, le proprietaire du domaine peut etre affecte par un mailing… qu’il ne fait pas…

  17. Humm,

    IMO Google n’utilise que des critères qui peuvent êtres globaux pour positionner un site. Une newsletter envoyée est un facteur aléatoire, une entreprise peut par exemple utiliser sa base sur un autre NDD.
    Un site web peut très bien aussi ne pas avoir de newsletter…

    Prendre en compte un critère de newsletter risquerait de ne pas rendre “équitable” le positionnement des sites.

    Cependant, que cette notion existe et que GG apporte une note de confiance (ou un truc du genre) plus forte au domaine est probable.

    Dans tous les cas l’impact réel doit être très faible, mais soyez sur qu’une une annonce comme celle ci va faire parler et cogiter au moment d’envoyer votre prochaine newsletter….

  18. Je dirais plutôt que le fait que le taux de rebond qui est faible derrière (l’utilisateur prend connaissance de l’info et quitte le site) envoie un message à Google : “Page pas intéressante”, et si cet acte se répète, alors il peut y avoir pénalité.

    L’argument avancé ici me semble anecdotique.

  19. A regarder de près en tout cas cela ne peut pas être mal pour les utilisateurs. Cette pratique me paraît tout a fait possible de la part de google.

  20. Bonjour,

    Si c’est surement une découverte pour pas mal de monde, c’est en effet quelque chose de logique.
    Un site qui a un mauvais taux d’ouverture n’est pas très intéressant pour les utilisateurs.
    Et Google ne valorise que les sites intéressants pour les utilisateurs (ou du moins essaye). donc il déclasse ceux qui ont le moins bon taux d’ouverture… Imparable.
    Merci de partager cette info Eric !

  21. Ouais, après l’impact du truc ne doit pas être féroce… Il me semble qu’il faut continuer à optimiser ses emailings sur un plan qualitatif. Après si ça peut donner des bonus, on va pas cracher dans la soupe !

  22. Salut. Matt Cutts lui-même a répondu: “Google doesn’t use email as an indicator in search rankings.”

    Je me suis rué sur cette article, car je me suis souvent posé la question, pratiquant le SEO et le mailmarketing.

    Donc faut arrêter de propager une FAUSSE rumeur! Ou ne pas croire Matts Cutts?

    Source: http://news.ycombinator.com/item?id=2600933

    Voir aussi l’article en anglais original, où Matts est venu démentir dans les commentaires: http://www.lockergnome.com/web/2011/05/29/email-reputation-causes-penalties-in-google-search-results/

  23. Suivant cette logique, il est facile pour n’importe qui d’envoyer des spams en utilisant n’importe quel nom de domaine pour faire descendre son classement sur Google non ?
    Bizarre bizarre

  24. En effet un point dont je n’avait jamais entendu parlé et encore moins dont je me serais douté.
    Pourtant ce n’est vraiment pas anodin dans la mesure ou ce n’est pas seulement un bonus mais un éventuel malus !
    Merci presse citron 🙂

  25. Attention à la désinformation : clarification sur le cas dans un commentaire par Matt cutts en personne : http://www.lockergnome.com/web/2011/05/29/email-reputation-causes-penalties-in-google-search-results/#comment-214809058

    Pour la faire courte, le site semblait avoir été pénalisé par son linking un peu douteux par le passé. Une demande de reconsidération à Google leur fait avoir un nouveau regard sur le site. Les liens de faibles qualités étant supprimés, la pénalité a été levée.

  26. Your email newsletter’s reputation doesn’t affect your search rankings. See my comment at http://goo.gl/T36YK if you want more detail.
    Je crois qu’un certain Matt Cutts qui se présente sur Twitter comme “the head of the webspam team at Google.”, c’est plutôt crédible comme spécialiste SEO

  27. eh bien, c’est une nouvelle technique de SEO très original mais cela prouve que Google utilise toutes les informations qu’il a à sa disposition.

  28. Moui, pas vraiment convaincu car il n’y a aucun exemple ni preuve de ce qui est avancé. Et prise isolément, cette donnée (taux d’ouverture) est absurde : envoyer une NL en plein été pénaliserait un site car le taux d’ouverture serait bas. Il peut y avoir plein d’exemples indiquant que ce ne serait pas logique.

  29. Pour ma part, je n’ai jamais fait d’emailing sans passer par une plateforme spécialisée du type MailChimp. Du coup, les emails envoyés ne le sont jamais à partir d’une adresse appartenant à mon domaine.
    A la base donc, l’algo est face à une inconnue de taille (qui est le réel commanditaire de la campagne?).
    Et je suppose que n’importe quel professionnel avec des listes d’une certaine taille utilisent un service externe ou une adresse différente.

  30. Ca effectivement, c’est pas une information qui circule souvent. C’est incroyable tous les éléments indirects à prendre en compte pour le référencement.

  31. Merci éric pour le rectificatif. Je me demandais moi-même si cela pouvait vraiment être possible. Puis se baser juste les adresses gmail..

  32. Merci pour la mise à jour. Heureusement que l’info ait été démentie.
    Google impose vraiment sa loi. Quand on voit toutes les réactions qu’il y a lors de chaque annonce !

  33. Heureusement que le démenti de Google vient sceller les doutes créés par cet article, cela me paraissait techniquement impossible.

    Personnellement je passe par GraphicMail depuis plus d’un an et c’est vraiment le top du top niveau gestion du carnet d’adresses, suppression des doublons et mailing list. Je vous le recommande.

    Pour réagir à cet article également, à l’inverse l’ouverture d’une newsletter, et le nombre de clics peuvent être traqués avec les systemes de statistiques des fournisseurs d’emailing.

  34. Cela m’étonnerai beaucoup qu Matt Cutts tiennent compte de ce que disent les utilisateur et les fournisseurs de messagerie. Purger régulièrement sa base d’abonnés en supprimant ceux qui ne sont pas actifs oui c’est une bonne pratice. Ne ce serait ce que pour ne pas voir ces sa newsletter toute entière classée en spam. C’est une chose à faire pour sauver toute sa base e-égard à aux taux d’emails qui arrivent. De là à se faire pénaliser ? Le route est encore très longue pour en arriver là. Même matt Cutts prend en compte ces données, encore faut-il les avoir, il n’avouerait jamais publiquement que Google les prend en compte.

    Cordialement.

  35. Et ben, comme si leur algo était pas assez complexe comme ça.
    En même temps, je trouve ça normal qu’un site soit pénalisé dans les SERP s’il envoie régulièrement des newsletters non appropriées ou non désirées à ces utilisateurs.
    Ca va en calmer pas mal je pense, et ça ne peut que être bon pour la santé de nos boites mail 😉

  36. Intéressant à savoir. Dans le cadre d’un projet de monétisation avec une newsletter il faut donc être vigilant sur la pertinence des informations fournies aux abonnés sous risque d’être boudé et donc pénalisé par Google.

  37. Ce critère semble plutôt logique. Mais un moyen de lutter contre cela c’est d’utiliser un service emailing externe. Par contre c’est cher…

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