C’est en effet ce que révèle le dernier Transparency Report de Google, le moteur de recherche a dû étudier des centaines de millions de liens signalés pour “atteinte au droit d’auteur”, concernant près d’un million de sites web. A ce petit jeu, Google commence à devenir bon, car depuis la création de ce rapport en mars 2011, Google a supprimé près de 2,17 milliards de liens.
Un million de sites web concernés par les demandes de suppression
Une bataille difficile car sur internet on pourrait presque créer un nouveau dicton : « un lien de perdu, dix de recréés ». Parmi l’ensemble des sites voyant leurs liens supprimés par Google, on retrouve bien évidemment les sites de téléchargements illégaux en tête de classement, dont certains font d’ailleurs partie du passé désormais, comme Zone-Téléchargement, OMG-Torrent ou encore Downparadise par exemple. Preuve que la lutte contre le piratage fonctionne quand même…
On peut remarquer aussi dans le rapport de transparence de Google, que les 5 sites les plus concernés par ces demandes de suppression sont :
- 4shared.com avec 50 714 958 d’URL concernées
- mp3toys.xyz avec 48 281 357 URL
- rapidgator.net avec 26 298 386 URL
- uploaded.net avec 20 452 307 URL
- chomikuj.pl avec 18 920 137 URL
Il arrive parfois que des sites se retrouvent également concernés par un excès de zèle de certains demandeurs, qui ciblent des sites qui ont pignon sur rue ou de grands journaux par exemple. On peut notamment citer Le Monde, Le Figaro, Libération, LegiFrance et qui sait, peut-être le vôtre ! On est donc loin des sites de téléchargement illégal.
Google devient de plus en plus vigilant concernant l’accès aux requêtes des ayants droit et on remarque que cette année la courbe a sérieusement ralenti, car auparavant le moteur de recherche accédait à 90% des demandes. Sur le rapport de transparence de Google on peut voir l’exemple d’un ayant droit qui faisait déréférencer toutes les URL de pages d’accueil contenant le mot « café », Google n’a pas donné de suite favorable à ce type de demande car cela sentait plus le SEO que le faire valoir d’un droit d’auteur…
Si le sujet vous intéresse, nous ne pouvons que vous recommander de jeter un œil au rapport de transparence de Google.
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“on retrouve bien évidemment les sites de téléchargements illégaux en tête de classement, dont certains font d’ailleurs partie du passé désormais, comme Zone-Téléchargement,”
… heu non… ZT est toujours en ligne, toujours actif, et toujours trouvable sur Google…
il s’agit d’un clone. Le “.com” n’est plus