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Test : Castlevania : Lords of Shadow 2

Après un Lords of Shadow salué unanimement en 2010 et un Mirror of Fate de bonne facture sur 3DS, Konami nous propose une relecture du mythe de Dracula avec Lords of Shadow 2. Ce nouveau volet signé Steam Mercury est-il à la hauteur du mythe et des attentes ? Réponse dans notre test du jeu sur PS3.

Afin d’apporter un nouvel éclairage à la franchise Castlevania, Konami a fait appel au studio de développement espagnol Mercury Steam.
Le jeu débute dans le château de Dracula qui doit en découdre avec des soldats décidés à l’éliminer puis avec un pantin mécanique avant un combat contre un Paladin.

Il s’agit du préambule à l’histoire de Dracula aux allures de tragédie grecque qui nous est ensuite narrée durant une longue cinématique.

Un pacte pour retrouver la mortalité

Mais le jeu commence réellement des siècles plus tard. Dracula plus faible que jamais se réveille dans son cercueil à notre époque et se retrouve face à Zobek (chasseurs de démons appartenant à la Confrérie de la Lumière). Celui-ci lui propose un marché qu’il doit accepter s’il désire retrouver la mortalité pour enfin reposer en paix. En contrepartie, Dracula doit empêcher le retour de Satan et de ses Acolytes. Selon Zobek, seul Dracula est en mesure de les vaincre. Mais pour y parvenir, il devra être en pleine possession de ses moyens. Un long chemin tortueux attend ce personnage tiraillé en quête de rédemption.

Satan veut faire son retour dans le château de Gabriel mais avant cela les Acolytes doivent mettre le monde dans le chaos pour préparer son arrivée.

Voici donc Gabriel parti à la recherche des Acolytes via un portail ouvert par Zobek.

Techniquement très abouti

Une cité a été bâtie sur les ruines de son immense château. Gabriel passera du château à la ville depuis les Autels de Loup Blanc grâce au médaillon du Loup Blanc (un symbole qui le relie au souvenir de son fils).

Le bestiaire des ennemis à affronter alterne entre créatures diaboliques, boss plutôt impressionnants et Golgoths en charge de garder des installations (celles de Bioquimek Corporation durant la première mission). Un mélange des genres qui pourra chagriner les fans de la mythologie Dracula.

Techniquement, le jeu est très abouti, avec des animations fluides même si certains décors sont assez dépouillés et disposent de textures très basiques. Reste quelques problèmes d’aliasing qui viennent ternir le tableau. Les développeurs ont par ailleurs adopté un système de caméra libre (alors qu’elle était fixe dans le précédent opus) plus propice à l’exploration. Exploration qui se fait dans un monde qui devient de plus en plus ouvert au fil du jeu. Plus vous explorez et progressez, plus vous découvrirez des accès.

Cette réalisation technique haut de gamme se double d’une bande sonore de haute volée signée Oscar Araujo (qui avait égalé officié pour le premier opus).

Infiltration et combats

Des missions compilées dans le Livre de voyage viennent agrémenter les pérégrinations de notre héros aux dents longues qui dispose de plusieurs cordes à son arc. Place rapidement à des séquences d’infiltrations, Dracula étant initialement plus faible que certains de ses adversaires. Il pourra ainsi envoyer une nuée de chauves-souris vers des gardes Golgoths armés d’énormes canons afin de faire diversion. Mais Dracula peut aussi se dématérialiser dans des endroits sombres pour se transformer en une horde de rats qui s’infiltrent dans des conduits afin de réapparaître derrière des murs ou des grilles d’aération ou peuvent ronger des câbles d’alimentation. On peut aussi prendre possession d’individus pour leur faire accomplir des tâches. Malgré ces phases d’infiltration, les combats sont plus nombreux et la partie réflexion assez limitée d’autant plus que le joueur est très guidé dans cet univers ouvert.

Dans les rixes justement, timing, esquives et parades, histoire que le vampire contre-attaque, s’avèrent essentiels tout comme les stratégies à adopter pour vaincre. L’épée du Néant qu’on récupérera rapidement s’avèrera également très utile puisqu’elle permet d’acquérir l’énergie de vos ennemis. Dracula peut aussi boire le sang de ses proies. Les griffes du Chaos permettent, elles, de briser les défenses de vos ennemis (telles que des boucliers). La magie lui sera également d’une grande aide.

Notez qu’il est possible, via les options, de désactiver les phases de QTE (Quick Time Event) dans ce jeu très orienté beat’em all.

Evolution via des compétences

Au cours de ses pérégrinations, Dracula va aussi acquérir des reliques et des compétences (grâce aux points d’xp qu’on récupère notamment en détruisant des objets du décor).

Parmi celles-ci, Les Larmes de Saint reconstituent complètement la santé de Dracula et en augmentent momentanément le maximum. Les Dagues de l’ombre, les Horloges de Stolas, les Projections du néant et les nuées de chauves-souris sont d’autres compétences qui se révéleront également fortes utiles.

Dracula pourra aussi étancher sa soif auprès de fontaines de… sang bien entendu pressant pour l’occasion un coeur pour en tirer le précieux nectar qui le renforce (points de santé).

Conclusion

Lords of Shadow 2 est indéniablement une réussite tant techniquement que sur le plan de l’histoire même si on aurait aimé un peu plus de challenge du côté des énigmes. On ne s’ennuie jamais dans cet opus qui propose des phases de jeu variées. Mercury Steam ne s’est pas contenté de faire un remake de la série mais a entièrement réimaginé l’histoire de Dracula avec en toile de fond les déchirements de la famille Belmont. Des questions sont posées pour tenir le joueur en haleine. Comptez environ 18 heures pour boucler le jeu qui apporte indéniablement du sang neuf à la franchise Castlevania et n’a pas rougir de la comparaison avec son prédécesseur.

Castlevania : Lords of Shadow 2 sera disponible le 27 février 2014 sur PS3, Xbox 360 et PC.

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