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Test du Samsung Galaxy S III

Le Samsung Galaxy S III a été dévoilé en grande pompe le 28 mai 2012 à Londres. Et, nous avons eu l’occasion de le prendre en main durant deux semaines. Voici l’expérience utilisateur qui en a été faite présentée dans cet article de test.

Le Galaxy S III est le fer de lance des smartphones Galaxy de Samsung. Il est le digne héritier du Galaxy S II que certains considéraient il y a encore peu comme le meilleur smartphone Android du marché. Pourvu d’un processeur quadruple coeur, il intègre toutes les technologies modernes ainsi que de nombreuses fonctionnalités intégrées dans sa surcouche logicielle.

Présentation

Que de chemin parcouru par le constructeur sud-coréen depuis le téléphone SH-700 en 1993 et le SH-770 en 1994. Désormais, numéro un mondial des téléphones portables et des smartphones, Samsung a placé la barre très haut avec le S III. Toute la technologie et le savoir faire du constructeur sont là bien présents dans ce terminal.

Le S III intègre un SoC maison, l’Exynos 4412, dans lequel se trouvent un processeur quadruple coeur cadencé à 1.4 GHz et un processeur graphique Mali-400 cadencé à 440 Mhz. Il s’agit toujours d’une architecture ARM Cortex-A9 et non encore Cortex-A15. Le terminal est épaulé par 1 Go de SDRAM et intègre 16 Go de mémoire flash (modèle testé), le tout étant alimenté par une batterie de 2100 mAh (à comparer à celle de 1800 mAh du HTC One X).

L’écran est un super AMOLED Plus HD et sa densité de pixels est proche du Retina Display des iPhone 4/4S et de celle du HTC One X.

Il est proposé en finitions blanche brillante (modèle testé) et bleue.

Rapide tour d’horizon des caractéristiques

Si on n’examine que les caractéristiques techniques, le S III est le meilleur smartphone du marché, toutes plates-formes confondues. Nous verrons dans ce test si cette présence pléthorique de technologies et de fonctionnalités se traduit par la meilleure expérience utilisateur qui soit.

Le S III intègre un processeur quadruple coeur offrant une puissance de calcul substantielle. Il est comparable en cela au HTC One X qui embarque, lui, un SoC Tegra 3 de Nvidia. Mais le S III, c’est aussi la présence du NFC, qui, si son usage reste actuellement limité, pourrait rapidement s’avérer utile au quotidien. Certaines villes sont ainsi pilotes quant à son usage et il est par ailleurs possible d’utiliser des autocollants NFC et de s’amuser à les programmer pour lancer par exemple une suite d’actions lorsque vous approchez votre terminal du tag.

Le S III est décliné en plusieurs capacités mémoire : 16 Go (modèle testé) mais aussi 32 Go et 64 Go (prévu). Un emplacement pour microSD permet toutefois d’aller au-delà des 16 Go. Il est situé à proximité de l’emplacement réservé à la carte microSIM.

Contenu de la boîte

  • le Galaxy S III
  • batterie
  • Chargeur secteur
  • câble USB
  • Kit mains libres

Dommage que Samsung n’ait pas pensé à ajouter quelques tags NFC qui auraient permis de sensibiliser les acheteurs avec cette technologie (Sony l’a fait avec certains modèles).

Premiers feelings

La première impression est de se trouver face à un appareil à la finition impeccable. D’aucuns lui reprochent de présenter une coque arrière à l’aspect bon marché. Mais il n’en est rien. Il s’agit de polycarbonate et Samsung précise qu’il a subi un traitement pour le rendre plus résistant. Il reste toutefois vrai que lorsque la coque arrière est retirée du téléphone, elle paraît bien mince et fragile. On peut la tordre aisément mais sans jamais avoir l’impression qu’elle va casser. C’est aussi cette finesse qui permet au téléphone d’être très léger.

L’appareil présente une finition brillante et une bande alu brossé du plus bel effet qui fait tout le tour. On regrettera tout de même une légère proéminence de l’objectif photo qui fait qu’on peut facilement passer un doigt dessus et le rendre gras.

S’il pèse 133 grammes, soit 3 grammes de plus que le HTC One X, il semble beaucoup plus léger que ce dernier.
Afin d’accéder aux emplacements microSD et microSIM, il faudra retirer toute la coque arrière. Et pour insérer la microSIM, il faut également retirer la batterie, ce qui se fait toutefois aisément.
On notera le “Near Field Communication” inscrit sur la batterie. Certains éléments propres au NFC sont effectivement directement intégrés dans celle-ci. Cela signifie donc que seule une batterie Samsung pourra être utilisée (pour conserver les fonctionnalités NFC) et que son prix pourrait donc être plus élevé qu’une batterie traditionnelle.

Prise en main et ergonomie

Les proportions (largeur par longueur) assurent une très bonne prise en main. Mais la finesse du téléphone ne joue pas dans le bon sens. A noter aussi que la finition brillante a tendance à le rendre légèrement glissant.

Justement, en termes de finesse l’appareil affiche : 8.6 mm. Il est plus fin que le HTC One X (8.9 mm).

Quant aux boutons physiques sur les tranches, ils sont au nombre de deux. Le bouton marche/arrêt qui est situé sur le côté droit vers le sommet de l’appareil et le bouton du volume sonore situé sur la tranche opposée. Personnellement, je n’aime pas du tout l’emplacement du bouton marche puisque s’il est accessible facilement lorsqu’on le prend en main, il est justement de ce fait facile de l’éteindre involontairement, ce qui est plutôt irritant. Sa position est bien entendu voulue car il a d’autres fonctionnalités que marche/arrêt. Il permet aussi de passer en mode avion, de désactiver les données, d’utiliser un mode dit Discret (volume sonore baissé à fond).

Côté écran, 3 boutons sont présents en bas dont un seul bouton physique, le bouton Home. Les deux autres boutons, Back et Paramètres, sont des boutons sensitifs rétro-éclairés. Ils s’éclairent lorsque la luminosité ambiante devient faible.

Pour ceux qui disposent d’un Galaxy Nexus, sachez que le bouton back est à droite sur le S III (comme sur le S II) alors qu’il est situé à gauche sur le Nexus. Cela signifie qu’il n’y a donc pas de standard en la matière comme pour Windows Phone par exemple.

Ajoutons à cela que le S III aurait pu avoir 3 boutons sensitifs puisque ICS supporte l’absence de bouton physique en façade. Mais le bouton Home du S III a plusieurs fonctions qui nécessitent qu’il soit physique.

L’écran

Technologie AMOLED de Samsung oblige, l’écran du S III est un des ponts forts de ce terminal. Il s’agit d’un écran brillant de 4.8 pouces de typer Super AMOLED HD avec matrice de pixels de type PenTile (et non RGB). On se rapproche des 5″ mais paradoxalement, l’appareil ne semble toutefois pas immense. Rappelons qu’il y a encore peu de temps HTC faisait forte impression avec ses écrans de 4.3″ et que le dernier Windows Phone du taïwanais a été appelé Titan du fait de son écran de … 4.7″. La tendance est réellement aux écrans de grande taille et celui du S III se situe exactement entre ceux des S II (4.3″) et Galaxy Note (5.3″).

L’écran affiche une résolution de 1280 par 720 pixels. Un rapide calcul nous informe donc que sa densité de pixels est de 306 ppp. Selon les critères d’Apple, c’est bien du Retina Display dans le sens où à une distance normale, on ne distingue plus les pixels. Le HTC One X est pourvu d’une finesse d’affichage comparable avec 309 ppp tandis que les iPhone 4/4S offrent 325 ppp.

L’angle de vue est excellent et j’ai été surpris de voir qu’il restait confortable à l’extérieur même avec un ciel très lumineux. Ici encore, que de progrès parcourus même s’il en reste à faire.

Enfin, l’écran est recouvert d’un verre anti rayures de type Gorilla Glass 2.

Connectivité

Elle est réellement complète et offre de nombreuses possibilités, notamment en sans fil.

Tout d’abord, c’est un port microUSB qui permet de le charger et de le synchroniser avec un PC. Il est judicieusement situé en bas de l’appareil. Ce port microUSB est compatible avec le MHL qui permet de relier votre S III au port HDMI d’une HDTV par exemple. A noter tout de même que le câble MHL nécessaire n’est pas le même que celui que vous pouviez utiliser avec votre Galaxy S II par exemple ! Il vous faudra investir 40€ pour vous en procurer un.

S’il assure la synchronisation avec un PC, ajoutons également que s’il est parfaitement reconnu sur un PC sous Windows, il en est tout autrement sous Mac OS X.

Côté WiFi, les normes WiFi 802.11 a/b/g/n sont supportées ainsi que le WiFi Direct qui assure une connexion en peer-to-peer entre deux appareils qui le supportent. Tentative a été faite entre un S III et un HTC One X mais sans jamais réussir à partager le moindre fichier. Il semble que l’implémentation de ce genre de technologie soit intimement liée aux surcouches logicielles. Pour résumer, celle-ci doit parfaitement fonctionner entre deux S III. Plutôt frustrant donc.

L’autre technologie phare que l’on trouve dans le S III, c’est le NFC. Des opérateurs vont livrer des cartes SIM compatibles avec le NFC et la technologie deviendra alors réellement intéressante.

De nombreuses applis permettent déjà de programmer des tags NFC en vue d’automatiser une suite de tâches lorsque vous approchez un terminal d’un de ces tags programmés. Google pousse aussi le système NFC Beam qui assure le partage de données entre deux appareils en les approchant dos à dos. Testée également entre un S III et un HTC One X, elle ne fonctionne pas correctement. Seuls des URLs ont pu être partagées depuis le navigateur internet natif ou l’appli Chrome (ne fonctionne pas depuis Mozilla Firefox). On notera que si son débit est moindre que celui du WiFi Direct, il ne nécessite pas de se déconnecter du réseau WiFi pour ce dernier.

L’USB On-The-Go (ou USB OTG) est par ailleurs supporté et peut se révéler des plus pratiques en vacances par exemple. Il s’agit de transférer du contenu depuis votre terminal vers une clef USB ou un disque dur USB. Cela nécessite bien entendu d’avoir le câble USB adapté ou bien un adaptateur afin de passer d’un connecteur USB mâle à un connecteur femelle. Le S III joue ainsi le rôle d’hôte USB 2.0 vis-à-vis d’un support USB (clef ou disque dur USB).

Le système GPS est bien supporté. Et il est doublé de celui du système de géo-localisation russe GLONASS. De ce fait, il devient beaucoup plus rapide de se localiser, notamment en zone urbaine, le système basculant de l’un à l’autre en fonction de la réception. Cela doit se traduire par une moindre consommation électrique. Pour ma part, en utilisant l’appli RunKeeper en courant en montagne et en zone boisée, je n’ai noté aucune zone d’ombre empêchant la localisation et elle s’avère très rapide à partir du moment où elle est activée.

Le Galaxy S III supporte le WiFi 802.11 a/b/g/n, le WiFi Direct et le Bluetooth 4.0, dit aussi BT Low Energy. Ce dernier supporte le codec haute qualité apt-X. Il dégrade très peu les signaux qu’il transmet et offre de ce fait une qualité sonore proche de celle obtenue avec un CD audio.

Le DLNA est bien présent même si Samsung présente un service qui l’utilise, AllShare, qui rend les choses un peu confuses. Voir section multimédia pour plus de détails. Mais pour résumer, il reste perfectible, principalement pour ce qui est de la rapidité de connexion aux serveurs multimédias.

Téléphonie

Le téléphone supporte la 3G+ mais il ne supporte pas le DC-HSDPA. Dommage tout de même pour un terminal de dernière génération alors même que SFR proposera cette connexion très haut débit (grâce à l’utilisation de deux bandes simultanées (“carrier aggregation”) en download) et que le Nokia Lumia 900 le supporte (ou plutôt “supportera” puisque sur la page du Lumia 900, ce n’est pas (encore) mentionné).

Enfin, précisons que l’EAP-SIM est supporté. C’est une super nouvelle qui ravira les abonnés FreeMobile ou SFR. Rappelons que cette norme permet de faire transiter les données et la voix (VoIP) via le WiFi (EAP-SIM précisément) sur les boxes des FAI : FreeMobile sur les Freebox via les spots WiFi Secure et SFR via sa propre box. Très pratique par ailleurs à l’intérieur de nombreux immeubles d’habitations où les spots de ces FAI sont souvent très présents et où la 3G a du mal à passer. De surcroît, la connexion se fait automatiquement sans besoin de s’identifier et l’utilisateur ne puise pas dans son forfait fair use data (3 Go pour Freemobile).

Je trouve que c’est vraiment un plus. Seul bémol puisque si un spot WiFi Secure permet bien de naviguer sur internet sans restriction (newsgroup, VoIP, FTP…), on perd bien entendu son accès au réseau local chez soi (et heureusement). Mais, pour le coup, il faut basculer sur son propre WiFi si on désire accéder à du contenu multimédia présent sur un PC de son réseau local (ou un NAS) via le DLNA.

La réception, c’est-à-dire la sensibilité, est au-dessus de la moyenne des autres terminaux. Et le son est vraiment excellent. Pour ma part, situé dans un endroit avec une réception très faible (GSM avec perte fréquente du réseau avec d’autres terminaux), j’ai été surpris par sa qualité de réception.

Le smart dialing est une fonctionnalité pratique de l’appli téléphone. Vous commencez à taper un numéro et s’il se trouve dans vos contacts, il s’auto-complète.

Pour ceux qui utilisent des oreillettes Bluetooth, le support du codec apt-X se traduit par un son de très bonne qualité.

ICS et TouchWiz

Le S III est livré avec Android 4.0.4 (Ice Cream Sandwich) et la surcouche logicielle Touchwiz du constructeur. Celle-ci a été retravaillée avec l’intégration de nouvelles fonctionnalités.
Samsung a tellement personnalisé la ROM du S III qu’il devient difficile de savoir ce qui est lié à ICS et ce qui est propre à Samsung.

Se pose aussi la question de Jelly Bean/Android 4.1 annoncé par Google lors de la Google I/O. Le travail nécessaire pour adapter et optimiser une telle ROM nécessitera inévitablement beaucoup de travail pour le constructeur et la mise à jour risque de se faire attendre

Depuis l’écran d’accueil, l’utilisateur peut accéder à certaines fonctions dont le téléphone et l’APN. Il suffit de les faire glisser vers l’écran.

Le système des notifications est quelque peu confus. Tout y apparaît mélangé alors qu’iOS qui a repris cette interface que l’on déroule depuis le sommet de l’écran, classe les notifications par groupes avec en plus des indications en temps réels sur la météo et la bourse. Toutefois, la fonction reste plus complète sur Android avec des informations sur le WiFi, le réseau, le GPS, le Bluetooth…

Samsung parle d’une interface “pour les humains, mais inspirée par la nature”. Pour s’inscrire dans cette thématique, le constructeur propose plusieurs écrans d’accueil interactifs dont celui avec un pissenlit accompagné d’un son d’eau qui coule lorsque vous déverrouillez votre S III.

On notera que l’horloge a été agrandie et que le dock en bas de l’écran accueille désormais 5 applications.

Le bouton back est par ailleurs très pratique pour revenir une étape en arrière mais, en certaines occasions, au lieu de cela, on est ramené à l’écran d’accueil. Cela s’avère très ennuyeux quand, par exemple, on a entré des données et qu’on désirait simplement revenir en arrière.

Le S III sort de veille plus rapidement que le S II mais cela reste encore perfectible.

Samsung propose son propre gestionnaire de tâches qui permet de fermer des applis mais aussi de vider la RAM lorsque le téléphone commence à ralentir.

Le constructeur coréen propose aussi le motion control qui intègre des contrôles à partir de mouvement des mains ou du téléphone. On peut ainsi raccrocher ou mettre la musique en pause en tournant le S III. Tapez au sommet de l’écran fait passer au sommet d’une liste.

Smart Alert (Alerte Intelligente) fait vibrer le téléphone dans votre main en plus d’une notification lumineuse lorsque vous avez loupé un SMS ou un appel.

Je trouve malgré tout l’interface Touchwiz toujours encore un peu confuse, peut-être parce trop riche. Je préfère l’interface Sense de HTC même si, à mon goût, Sense 4.0 est loin d’être parfaite.

Multimédia

C’est un des autres points forts du Galaxy S III. Et avant d’en parler, regardons ce que propose Samsung en termes d’espace de stockage. Le modèle de base intègre 16 Go de mémoire flash. D’aucuns estimeront que c’est peu pour un appareil pour lequel il faudra débourser 595 €. Mais, il faut savoir que le S III dispose d’un emplacement microSD permettant donc d’accroître sa mémoire. De surcroît, un partenariat avec Dropbox se traduit par 48 Go d’espace gratuit durant 2 ans. C’est mieux que HTC qui propose 23 Go (toujours avec Dropbox) avec le HTC One X. Mais dans les deux cas, il s’agit d’une offre limitée à deux ans et il faudra ensuite payer pour conserver cet espace.

Le son est excellent sur cet appareil et le lecteur audio natif offre 14 réglages prédéfinis avec SoundAlive même si parfois il est difficile d’en différencier certains ! Aucun équaliseur personnalisable n’est toutefois proposé. A noter la présence d’un son virtuel surround 7.1 fonctionnant avec les pistes à bitrate élevé. Les paroles des chansons peuvent apparaître s’ils sont présents dans le fichier audio.

Impossible d’accéder à tous les serveurs DLNA via tous les serveurs multimédia depuis le lecteur audio natif. Le serveur Freebox Server est ainsi détecté mais non accessible.

Le lecteur vidéo natif est vraiment très bien fait en termes d’interface. Il supporte une majorité de formats dont les avi, mp4, xvid et divx. Le DLNA fonctionne correctement même s’il n’est toujours pas possible d’accéder au freebox server alors qu’avec un autre lecteur vidéo du Google Play, il est bien accessible !

La radio FM dispose de toutes les fonctionnalités souhaitables pour ce genre d’appli avec de surcroît la possibilité d’enregistrer.

APN et caméras

L’APN principal est d’excellente qualité et il est complété par des fonctionnalités logicielles nombreuses et intéressantes pour la plupart d’entre elles. Le capteur CMOS de cet APN est un 8 MPixels avec rétro-éclairage (BSI pour « back-side illuminated »). Le zoom permet de grossir 4 fois même s’il perd réellement et logiquement en qualité lorsqu’on l’utilise.

La synchronisation directe avec Dropbox est vraiment pratique.

Rappelons que l’appareil photo est accessible depuis l’écran de déverrouillage par simple glisser. Il est aussi accessible en posant un doigt sur l’écran et en faisant tourner le terminal. Plutôt gadget mais sympa.

Smart Tag offre la reconnaissance faciale et associe les visages détectés et les flux de médias sociaux. Cela vous permet ainsi de suivre le statut actuel d’une personne depuis sa photo. Ensuite, on peut partager les photos en se basant sur la reconnaissance faciale.

Notons aussi que l’APN frontal peut être associé à une fonctionnalité de veille intelligente ou SmartStay en anglais. Très pratique pour lire un livre électronique ou un article puisque lorsqu’elle est activée, le terminal ne se met pas en veille tant que vous regardez l’écran. L’APN frontal se caractérise par un capteur de 1.9 MPixels qui permet de filmer en 720p.

Les possibilités offertes sont nombreuses : modes Macro, Single Shot, HDR, Beauté, Panorama et Sourire, ainsi qu’un mode Cartoon plutôt inutile. On peut par ailleurs régler le niveau d’ISO et un mode rafale tire profit de la rapidité de l’APN. On peut ainsi prendre 20 photos en rafale à 10 images par seconde. Le mode Best Shot sélectionne la meilleure photo parmi 8 prises en rafale : très pratique pour photographier les acrobaties de votre chat préféré même si le temps de traitement est relativement long (pour chipoter).

Utilisé pour filmer, l’objectif de l’APN permet de faire de très belles vidéos. Il est réglé à 1920 par 1080 pixels par défaut avec un framerate de 30 ips. Un stabilisateur est proposé (OFF par défaut) et se révèle indispensable. On peut aussi régler la balance des blancs (en auto par défaut), la résolution, ajouter des effets (sépia, Noir et Blanc et Négatif). L’autofocus peut être désactivé alors qu’on filme ce qui s’avère très pratique tout comme le zoom en pinçant l’écran.

Les services Samsung

Samsung propose ses services dans de nombreux domaines et ils sont intégrés nativement dans la surcouche du S III. On peut comprendre la démarche du constructeur mais pour l’utilisateur, cela devient déroutant car les services font souvent doublon avec ceux de Google. On notera ainsi le service Samsung Music qui consiste en une offre avec abonnement mensuel.

AllShare est aussi mis en avant par Samsung et s’appuie sur le DLNA et le WiFi Direct. Elle sème finalement la confusion pour l’utilisateur plutôt que d’apporter de réelles fonctionnalités.

Enfin, déjà présente sur le Galaxy S II, S-Voice (S-Voix) est de la partie et se propose comme assistant vocal. On y accède par un double appui du bouton home. Elle est assez réactive mais son implémentation (en français) démontre qu’il reste du chemin à parcourir. A plusieurs reprises, elle a complètement bogué et semble avoir du mal à dissocier certains mots, sans compter que le service perd souvent pied lorsqu’on mélange le français à des mots anglais (titres de films ou de chansons par exemple). Pour ma part, je préfère utiliser Google Voice sur le navigateur internet (fonctionne très bien).

Navigation internet

C’est un pur plaisir sur un appareil de cette classe. Le quadruple coeur semble jouer à plein. Par défaut, on trouve encore le navigateur de base Android et non Chrome pour Android. Il reste toutefois possible de l’installer tout comme Mozilla Firefox ou Opera Mini.

Le navigateur installé par défaut permet d’ouvrir jusqu’à 8 fenêtres simultanément et un double appui permet de redimensionner le texte pour qu’il devienne lisible. Sensé être pratique, on se retrouve face à un texte qui dépasse de part et d’autre de l’écran en mode portrait. Toutefois, en allant dans “Paramètres”, “Paramètres Avancées” et en y cochant la case “Adapter taille pages”, le problème est résolu. L’utilisateur pourra choisir d’enregistrer des pages pour une lecture hors connexion. Il suffit ensuite de se rendre dans “Pages enregistrées” pour y accéder. La luminosité et les couleurs peuvent être modifiées pour le seul navigateur avec un choix de 4 modes qui se traduisent par une autonomie différente. Et il est possible de passer d’un mode à l’autre facilement. L’option se révèlera intéressante lorsque la batterie est presque vide et qu’on désire la faire durer encore un peu.

L’autonomie

Quadruple coeur et écran de 4.8 pouces obligent, on pouvait craindre le pire. Mais Samsung avait prévu le coup avec une petite batterie (en taille) de 2100mAh (celle du Galaxy Note est de 2500 mAh). Résultat, on peut dépasser la journée d’autonomie en utilisation complète mais non intensive des fonctionnalités (musique, WiFi, GPS…). Vraiment une très bonne surprise même si un usage très intensif limitera son autonomie à moins d’une journée. Reprécisons par ailleurs que la batterie intègre des éléments du système NFC et qu’il faudra donc probablement la changer si nécessaire par une batterie de la marque.

Le Samsung Galaxy S III est disponible, entre autres, sur le site d’Expansys au prix de 609.99€ hors promotion ou subvention opérateur. Merci à Expansys pour le prêt du Galaxy S III et qui a donc permis de réaliser ce test.

La page du S III sur le site de Samsung.

Les plus et les moins pour résumer

Les plus :

  • finition
  • look
  • toutes les technologies possibles supportés (NFC, USB On-The-Go, GPS et GLONASS…)
  • APN pour la qualité de la vidéo et de la photo
  • la puce Exynos 4412
  • son écran AMOLED

Les moins

  • son prix
  • pas de support du DC-HSPA et du HSPA+
  • pas de tags NFC livrés avec le S III
  • le NFC Beam ne fonctionne pas parfaitement entre deux terminaux distincts
  • câble MHL différent de celui utilisé pour les Galaxy Note et S II

Conclusion

Il y a beaucoup à dire sur le Samsung Galaxy S III. Qu’on apprécie ou non Samsung et/ou Android, force est de constater que les deux ont progressé de façon phénoménale depuis les balbutiements du système d’exploitation mobile de Google. Ice Cream Sandwich est vraiment réussi et associé au S III, on se trouve face à un appareil très sexy. Reste que pour en tirer entièrement parti, il faut être un peu geek sur les bords. Les DLNA, WiFi Direct, NFC Beam, et autres options intelligentes sont appréciables mais resteront inactivées pour de nombreux utilisateurs. Quant au geek, il appréciera leur présence même si certaines ne fonctionnent qu’entre deux S III. La taille d’écran de 4.8 pouces est un des autres atouts du téléphone et donne enfin son véritable sens à la navigation internet sur smartphone (sans avoir à se trimballer un Galaxy Note). Enfin, les fans d’Android regretteront probablement que l’OS mobile de Google soit profondément enterré sous une couche propriétaire.

Remerciements à Expansys qui nous a gentiment prêté le SIII pour ce test, et pour leur patience, vu le délai mis à leur retourner 🙂 Le Samsung Galaxy SIII 16 Go est disponible sur Expansys pour 609,99 euros.

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43 commentaires
43 commentaires
  1. il y a une erreur dans les point négatif, le galaxy s3 supporte bien le HSPA+.
    J’ai deja été connecté en H+ avec mon S3.
    Et wikipedia confirme.

    1. @jimbiscuit, à 21Mb/s (bandes 850/900/1900/2100MHz) uniquement pour le moment mais pas à 42Mb/s alors que c’est supporté par certains opérateurs dans certaines villes (dont Lyon je crois) et donc pas à 84Mbps (avec MIMO+Dual Carrier et modulation en 64QAM).

    1. @jmbiscuit, attention aux confusions ! La 3G++ (HSPA+) met en oeuvre plusieurs moyens pour augmenter son débit en download et/ou en upload. Le DC-HSPA+ en est un et il s’agit donc bien de HSPA+.
      A 21Mb/s, il faut plus parler de 3G+ que de 3G++ (normes 3GPP). Et la 3G++, c’est concrètement de 42Mbps à 84Mbps (débits en download).
      Les opérateurs et constructeurs accolent ou non le terme HSPA+ à du 21Mbps tout comme ils l’ont fait avec le Wimax aux US en parlant de 4G !

  2. Une vraie erreur se glisse en revanche au sujet de la capacité de la batterie qui n’est pas équivalente au Galaxy note. Cette dernière est de 2500 mah et non 2100 mah.

  3. @dizzee, l’eap-sim permet bien de faire passer la voix et les sms en plus de la donnée.
    Je ne peux téléphoner que comme ça depuis chez moi avec mon s3.

  4. Moi j’ai le tout premier Samsung Galaxy S, très contente du produit mais vivement ma fin d’engagement que je puisse profiter d’une belle réduc et ainsi m’offrir ce petit bijou 😉 En cas merci pour toutes ces infos ça me conforte dans mon choix …

  5. @dis_y
    L’EAP-SIM n’est qu’une méthode de connexion à un réseau WiFi, rien d’autre.
    Et en étant connecté qu’en WiFi, tu pourras passer des appels en SIP/Skype/Facetime, envoyer des SMS via une application tierce ou des “iMessages” peut-être, mais pas recevoir d’appel sur ton numéro GSM.

  6. “Le zoom optique permet de grossir 4 fois”
    Ce ne serait pas plutôt un zoom numérique ?
    Sinon bravo c’est article très complet et minutieux.

    1. @Gulk, oui tout à fait. C’est corrigé.

      j’en profite pour ajouter que Samsung planche sur des zooms optiques pour smartphone et a déposé “Galaxy Camera” auprès de l’office des brevets américains. Il s’agirait d’intégrer un zoom optique dans un smartphone.

      Polaroid avait également bossé sur un concept avec le SC 1640 qui présentait cette spécificité.

  7. C’est la première fois qu’un téléphone me fait autant envie que l’iPhone. J’attends avec impatience la sortie de l’iPhone 5 pour comparer les 2, et si je suis déçue je n’hésiterais pas à prendre le Galaxy S3, moins cher et peut être aussi puissant. Il ne reste qu’à sortir le porte monnaie…. c’est le mauvais coté de la chose mais vue la technologie qu’on nous propose, c’est justifié.

  8. @solut’enr : c’est justifié ? :O. A ce prix là on a un ordinateur portable tout à fait décent et même un téléphone de base (enfin pour téléphoner quoi ;)) !!! Il faut être complètement déconnecté de la vie économique pour payer ce prix là pour un smartphone !!!

  9. La qualité des photos est bluffante. Ce test tombe super bien. J’ai commandé le mien chez SFR (renouvellement) vendredi, je dois le recevoir demain ou après-demain (j’aurais dû le recevoir avant, mais bon).
    C’est mon premier smartphone sous Androïd. On va voir si cet OS est à la hauteur de sa réputation ^_^

  10. N’etant pas possesseur moi-meme d’un S3 mais simplement d’un S2 doté d’une rom custom, je me demande quand même ce qu’il reste des nouvelles fonctionnalités proposées par Samsung avec son SGS3 dans les roms custom comme la cyonogenmod 9 basée sur ICS et la 10 en preview basée sur JB… Côté interface on doit gagner en simplicité et en clarté. Mais quid du motion control ou du smart alert ?

  11. J’ai actuellement un galaxy tab 7″ mais c’est un peu gros pour les petits déplacements..

    Celui là me conviendrait parfaitement en téléphone d’appoint pour mes petites sorties de la journée, au moins un tél qui rentre dans une poche quoi..

  12. Il m’a l’air au top, mais pour l’avoir vu, le form factor me fait un peu peur, trop gros à mon goût pour tenir de façon sécurisée dans une poche… J’espère que l’iPhone 5 ne sera pas aussi encombrant et qu’ils garderont les mêmes dimensions que pour le 4 avec un écran un peu plus grand….

  13. Merci pour ce test très complet. Smartphone très intéressant mais aussi très cher et pour le moment c’est tout ce que je retiens.

  14. 699€ pour du vulgaire plastique c’est quand même un peu cher. Personnellement à ce prix la je préfère des matériaux un peu plus nobles…
    Je l’ai testé pendant une semaine, histoire de voir ce que ça donnait. Dans l’absolue, ce n’est pas mal du tout, même si je suis allergique à bon nombre de fonctionnalité d’Android, censées apporter plus de liberté, mais qui au final te noie sous une tonne d’options.
    Comme le S3 n’est pas synchronalisable avec mon Mac, c’est déjà assez rédhibitoire, sans compter la piètre qualité des applies Android qui lorsqu’elles se posent en équivalence d’une version iOS se trouve soit amputées de fonctionnalités, soit avec un rendu largement inférieur (News Républic, Flipboard etc …)
    J’ai d’ailleurs été assez étonné de voir qu’une applie pour la gestion de la batterie avait besoin d’avoir accès au carnet d’adresse, mais bon, comme la plupart des gens ne regardent pas ce qu’ils font, je présume qu’Android est un bon moyen pour les escrocs de voler des données.
    À mon avis ça devrait être à Google de mettre de l’ordre dans tous cela.
    Pour en revenir au S3, à part le côté cheap que Samsung tente de masquer avec le marketing du fameux polycarbonate, ce n’est pas franchement un mauvais téléphone, pour ceux, bien entendu, qui veulent faire croire qu’ils ne mangent pas aux restos du cœur.

  15. Je dois dire que ce test ainsi que d’autre que j’ai vu en vidéo m’ont permis de choisir l’ s3 au dépend du HTC one x.
    Le téléphone est parfait sur de nombreux points. Mais je préfère quand même le design du HTC.
    Parmi les points négatifs je citerais le S Voice qui n’est pas encor au point.
    J’ai hâte de faire la mise à jour vers android 4.1 pour bénéficier de Google Voice qui a l’aire meilleur que siri.

  16. Pour être passé d’un iPhone 4S à un Galaxy S3, je dois dire être impressionné par la qualité du Samsung. L’écran est magique, la qualité de l’interface au top. Seul problème selon moi, une autonomie moindre et S Voice qui n’est pas encore au niveau de Siri … quoi qu’en disent certains 🙂

  17. Oui ODR, je pense aussi que le Galaxy est meilleur que l’iphone 4S, maintenant l’arrivée de l’iphone 5 peut faire mal à HTC et Samsung. L’avenir nous le dira.

  18. Après avoir installé l’iOS6 sur mon iPhone 4, j’ai été bien déçu. Rien de la grande révolution promise, juste quelques améliorations; et que dire de la sortie de l’iPhone 5 ? Produit plus cher, finitions peu soignées (cf. problème de la couleur noire qui s’efface et montre l’aluminium), pas de NFC, tous les accessoires à racheter (merci la nouvelle entrée secteur), etc.
    Si bien que je viens de commander le Galaxy S3 !

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