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Test Puppeteer pour PS3

C’est le 11 septembre que le jeu de plates-formes Puppeteer sera disponible en Bluray et en dématérialisé. Originalité, gameplay singulier et univers attachant le positionnent en bonne place face aux canons du genre. Lire notre test complet.

Sony n’a vraiment pas perdu le nord et surtout pas la tête en faisant sa rentrée vidéo-ludique avec le jeu Puppeteer destiné à la PlayStation 3. Il s’agit d’un jeu de plates-formes qui s’adresse aux enfants et aux adultes qui conservent une âme d’enfant.

Puppeteer a fort affaire face aux Rayman Legends et autre Mario pour se frayer un chemin sur la plus haute plate-forme.

Mais, Sony Japan a mis les petits plats dans l’écran les grands pour faire de Puppeteer un incontournable. Le studio a notamment fait appel à Gavin Moore (The Getaway, Forbidden Siren 2 et Siren : Blood Curse) pour chapeauter le développement.

La mission est-elle réussie ?

Un jeu théâtral

Vous incarnez Kutaro, un petit enfant transformé en marionnette par le Roi-Ours de la Lune. Accessoirement, Kutaro a également perdu la tête. Votre objectif : retrouver votre tête et affronter le Roi-Ours qui transforme les enfants en marionnettes.

L’aventure prend place dans un théâtre magique : les différents tableaux apparaissent ainsi tels des décors lors d’une représentation théâtrale. Le public se fait également entendre en applaudissant ou bien en faisant partager ses émotions telles que sa peur. L’immersion est également assurée par la voix off qui explique au public ce qui se déroule.

Une des originalités du jeu provient en effet de la “mise en scène” qui est similaire à celle d’une pièce de théâtre. Le décor se modifie ainsi de façon spectaculaire autour de Kutaro même si certaines transitions se font de manière classique avec un scrolling horizontal ou parfois vertical.

Jeu sur la lumière, graphismes d’une grande poésie et narrateur à la voix prenante assurent l’immersion dans ce théâtre magique.

Un gameplay unique

Mais, un jeu de plates-formes ne serait rien sans un gameplay bien senti.

Dépourvu de tête, Kutaro a pour guide un chat fantomatique répondant au nom de Ying Yang, clin d’oeil au Nyan Cat. Il permet au petit garçon de découvrir les éclats de Lune dissimulés ça et là dans les décors ainsi que différentes têtes.

Kutaro peut changer de tête (il en transporte jusqu’à 3) et par la même de compétence (en appuyant sur la flèche du bas de la croix directionnelle) libérant ainsi le pouvoir de celle qu’il porte. Des passages s’ouvrent alors comme par magie à condition d’avoir opté pour la bonne tête au bon endroit (la tête à porter étant toutefois indiquée).

La jouabilité est exemplaire. Le joueur contrôle Kutaro avec le stick gauche, tandis que le stick droit est utilisé pour contrôler Ying Yang. On change de tête avec la croix directionnelle (droite et gauche) et on fouille les éléments du décor quand on peut avec R2 après l’avoir scrupuleusement scanné (stick droit) tandis que L2 permet d’effectuer des roulades.

Le jeu est relativement facile mais si vous désirez être exhaustif dans votre collecte de têtes, il faudra faire marcher toute votre… tête précisément. Ceci confère donc une certaine replay value à un jeu qui se finit assez rapidement si l’on a décidé de ne pas récupérer tous les items.

Il se décompose en rideaux (en tout 21 curtains) répartis suivant 7 actes, théâtre oblige. A la fin de chaque rideau, vous pouvez observer combien de têtes ont été trouvées, combien d’âmes sauvées (les éclats de Lune) et de bonus débloqués. On peut ainsi re-parcourir le précédent rideau en quête des items manquants.

Après les premiers niveaux, Kutaro gagnera une paire de ciseaux magiques qu’il utilisera pour combattre et voler (le vol se fait tant qu’il y a matière à couper).

Ajoutons également qu’un mode coop offre la possibilité d’évoluer à deux simultanément de manière asymétrique. Une manette supplémentaire permet en effet à un second joueur de prendre le contrôle du chat Ying Yang, votre assistant au cours du jeu.

Puppeteer bénéficie d’une narration incomparable reposant sur des techniques propres au théâtre et des graphismes singuliers. De manière générale, avec une direction artistique pleinement maîtrisée (bande sonore excellente et envoûtante, graphismes superbes…) et teintée d’éléments propres aux films de Méliès et de Burton, Puppeteer sort réellement des sentiers battus.

On s’extasie et on s’émerveille tel un enfant face à ce jeu de plates-formes à la fois drôle et touchant. Bref, Puppeteer est une des excellentes surprises de cette rentrée vidéo-ludique. Les plus jeunes seront conquis et les autres replongeront rapidement en enfance. Kutaro avec ses airs de Sackboy (personnage de Little Big Planet) est en passe de devenir une nouvelle icône récurrente dans les jeux édités par Sony.

Puppeteer sera disponible en Bluray et en dématérialisé sur le PSN à compter du 11 septembre 2013 au tarif de 39.99€. Mais d’ores et déjà, vous pouvez vous forger vote propre opinion grâce à une démo disponible gratuitement sur le PSN. A noter que le jeu est compatible avec le PS Move et supporte la 3D.

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