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Toujours plus de victimes de phishing en France

Durant deux jours se tiendra à Lille le FIC 2016 (Forum international de la Cybersécurité) et c’est pendant cet évènement qu’une information importante a été dévoilée : il y aurait de plus en plus de victimes de phishing en France.

Difficile de dire, si la France est plus ciblée, si les français sont crédules ou si les méthodes utilisées par les délinquants sont très sophistiquées, le fait est là, il y eu rien que l’année dernière plus de 2 millions de victimes de phishing dans notre pays.

Hameçonnage : plus de 2 millions de victimes en 2015 en France

Le chiffre a été dévoilé par l’association Phishing Initiative et devrait rendre les français encore plus méfiants vis-à-vis des escroqueries utilisant le phishing, également connu dans nos contrées comme « hameçonnage ». Deux millions de victimes ont été recensées dans le pays, un chiffre effrayant quand on sait que plus de 110 attaques différentes utilisant le phishing sont recensées chaque jour !

Sans surprise, ce sont les secteurs bancaires, des télécoms, du secteur public ou encore de l’énergie qui sont les plus visés par le phishing. Un grand nombre d’entre vous ont sans doute reçu une fois un mail émanant d’EDF, de Free ou d’une banque qui vous informe d’une erreur de dossier, d’un remboursement de quelques euros en votre faveur, d’une mise à jour d’un service en ligne, etc. toutes les raisons sont bonnes pour vous faire croire que le mail est authentique, afin de vous dérober des informations ou un mot de passe.

La France n’est plus aussi démunie qu’au début, face à ce phénomène, car d’une part les sites communiquent largement sur l’existence de faux mails, et d’autre part l’association Phishing Initiative répertorie toutes les tentatives de phishing depuis 2011, et depuis 2015 l’association partage ses données avec la plateforme PHAROS du Ministère de l’Intérieur. L’imagination des pirates est toutefois sans limite pour attirer l’attention de leurs futures victimes.

Vincent Hinderer, secrétaire général de l’association Phishing Initative a également indiqué : « Les victimes vont continuer à être nombreuses parce que les pirates innovent constamment. Les données sont disponibles pour facilement, faire des attaques plus personnalisées : on réutilise les noms et des données de catégories socio-professionnelles ou des données de lieux d’habitation qui vont faire en sorte que la victime est plus susceptible de donner ces données parce qu’on pense vraiment qu’on s’adresse à elle ».

Il sera donc assez difficile de se battre contre ce type de délinquance, la solution ne réside donc pas dans la lutte, mais plus dans la prévention.

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Par : Opera
3 commentaires
3 commentaires
  1. Faudrait peut-être que le B2I soit vraiment appliqué au collège… Ce serait un début de première étape pour ensuite faire attention aux mentions “Répondre à”, aux liens sur lesquels on compte cliquer, savoir comment son constituées les URL…

  2. Beaucoup de signes devraient alerter l’internaute :
    • L’adresse mail de l’expéditeur du pishing est souvent fantaisiste et n’a aucun lien avec la société imitée
    • Le vrai expéditeur mentionne très souvent le nom de son client (PayPal par exemple), les emails sont personnalisés.
    • Les fautes d’orthographe ! Là encore, ce n’est pas un indice, c’est hurlant, faut-il encore les voir…
    • Toute administration ou grosse société qui “devrait” vous rembourser un trop perçu mentionne VOTRE N° de client ou d’administré.
    • Aucune société ou administration ne vous demande votre mot de passe.
    Voilà quand même bien des alertes pour éviter de tomber dans le piège.
    Au crédit de ces voleurs, il faut reconnaître que les sites sur lesquels ils vous renvoient sont de bonnes imitations. Là encore, il suffit de regarder l’adresse du site pour se rendre compte de l’arnaque…

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