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Un petit coup de pouce d’Axelle Lemaire pour l’anti-Google français

On parle beaucoup du système d’exploitation souverain. Mais qu’en est-il du moteur de recherche souverain ?

Il existe déjà, en quelques sortes. En 2013, une start-up lance Qwant, un moteur de recherche français. A l’époque, c’était surtout le Made in France et la découverte qui étaient en avant. Mais aujourd’hui, Qwant se positionne d’avantage comme un anti-Google qui, à l’instar de DuckDuckGo aux Etats-Unis, respecterait plus la vie privée de ses utilisateurs.

Cependant, force est de constater que malgré une croissance intéressante, Qwant est encore loin de la part de marché de Google dans l’Hexagone. D’après les données de Statcounter, Google avait une part de marché de plus de 90 % entre décembre 2014 et décembre 2015.

Et cela ne plait visiblement pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’état chargée du numérique, qui a décidé de donner un petit coup de pouce à Qwant. Citée par Challenge.fr, elle explique qu’à Bercy, ils ont « procédé au déploiement expérimental du moteur de recherche Qwant qui met en avant la protection des données personnelles et le respect de la vie privée des utilisateurs. Nous avons demandé aux agents, sans naturellement les y obliger, d’utiliser par défaut ce moteur de recherche ».

Sinon on notera aussi qu’en 2015, la Banque européenne d’investissement avait financé Qwant à hauteur de 25 millions d’euros. A l’époque, Qwant avait expliqué que cet argent servira à « étendre son offre en Europe et ainsi développer un moteur de recherche hautement performant, respectueux de la vie privée de ses utilisateurs comme de la neutralité des résultats de recherche ».

Et puisqu’on parle de ce moteur de recherche, sachez que si jusqu’à présent, il ne vit que « de l’augmentation de capital », il entend se monétiser à partir de cette année.

(Source)

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Par : Opera
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