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Une start-up australienne décide de livrer ses produits par drone

Zookal, quand une entreprise australienne décide d’utiliser les drones pour livrer ses produits. Vers un usage commercial du drone ?

Zookal est une start-up dont la spécialité est la location de manuels. Pour être toujours plus performante, elle essaie de simplifier au maximum les démarches nécessaires pour louer un livre, le recevoir et enfin le renvoyer. Pour optimiser encore un peu son système déjà en place, elle a décidé de créer un partenariat avec Flirtey. A quoi servira cette collaboration ? A livrer des produits aux clients par l’intermédiaire de drones !

Un système moins cher et plus écologique

En mars 2014, les habitants qui habiteront autour du centre d’affaires de la ville de Sydney – dans un rayon de 3 kilomètres -, pourront bénéficier de ce service futuriste. La livraison par drone sera gratuite et elle devrait permettre à Zookal d’économiser beaucoup d’argent. “Cette joint venture avec Flirtey nous donne l’opportunité de fournir une livraison de marchandises bien plus rapide et efficace et ce, tout en réduisant notre impact écologique et nos couts.“, Ahmed Haider, pdg de Zookal et co-fondateur de Flirtey.

Un procédé rapide et sécurisé

Zookal proposera donc ce nouveau mode de livraison assuré par six drones. Bien évidemment, les machines effectueront leur tâche en extérieur, il faudra donc se rendre dehors pour réceptionner le drone qui retrouvera les clients grâce à un signal GPS envoyé par une application Android dédiée – une version iOS sera développée. Une fois la machine et l’Homme réunis, le client devra appuyer sur un bouton via son application, ce qui entrainera la descente des manuels livrés au bout d’un câble. Il ne restera plus qu’à récupérer la marchandise, et la transaction est terminée. La durée du processus a été estimée entre 2 et 3 minutes.

Le livreur de demain ?

Si jamais le client n’est pas au rendez-vous, le drone va attendre un petit peu, puis s’en aller. Le seul moyen de valider la descente des manuels étant d’appuyer sur le bouton de l’application, la démarche sera sécurisée. Zookal et Firtey devraient commencer à tester leur système dès le mois de Novembre. Si les tests, puis la mise en œuvre, se révèlent concluants, peut-être que l’usage commercial des drones augmentera. Pour l’instant, ces petits engins volants sont très utilisés pour la surveillance – j’exclue volontairement les usages privés -, mais leur usage pourrait rapidement évoluer.

(source)

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5 commentaires
5 commentaires
  1. C’est fort, faut voir si c’est rentable, mais ca permettra d’envoyer des trucs plus facilement dans les coins reculé où dur d’accès..

  2. Il faudrait vérifier qu’il ne s’agit pas d’un fake ou suivre l’affaire car je considère que les drones commerciaux bon marché (< 10 000 euros) ne sont pas encore prêts pour ce genre de mission.

    En effet, un facteur humain livre par tous les temps.
    Quid de la neige, des rafales de vent ou même des averses ?
    Si c'est pour retrouver le drones planté dans un arbre et les bouquins détrempés, bof, bof.
    Ou s'il faut attendre la fin du mauvais temps pour être livré, re bof, bof.
    Par ailleurs survoler une ville avec ce genre d'engin pas très fiable (très sensibles au vent, neige et à la pluie) c'est soumis à autorisation et je pense qu'il doit y avoir une assurance à la clé pour d'éventuels dégâts causés à autrui voir, pourquoi pas, un homicide (comme lors de la chute d'un aéronef).
    L'un dans l'autre …
    Dans les pays chauds en dehors des tempêtes de sable pourquoi pas mais dans un pays tempéré comme l'Australie, qui plus est en bord de mer …

    A suivre donc,

    db
    db

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