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Vers une “Uberisation” des Google Car ?

Les Google Car, ces voitures autonomes sans chauffeur élaborées par la firme de Mountain View, viennent de franchir une nouvelle étape dans leur développement.

L’actualité de la semaine en France a été émaillée par les heurts entre les chauffeurs de taxi et les chauffeurs utilisant l’application Uber, chacun se reprochant de voler le travail de l’autre. Pourtant très loin derrière, en coulisse, se joue un scénario bien plus inquiétant, car à l’avenir ni l’un ni l’autre n’auront de travail. Google est en train d’Ubériser ses Google Car et le concept devrait rapidement se démocratiser.

Les Google Car vont circuler sur les routes de Mountain View

Pendant qu’en France on se bat dans les rues pour savoir qui a le droit ou non de conduire des clients d’un point A vers un point B, à Mountain View on semble déjà avoir une réponse à fournir, cela sera « personne ». Ni les chauffeurs de taxis, ni les VTC et ni les chauffeurs utilisant Uber !

Google vient en effet de passer à une nouvelle étape des tests de sa voiture autonome et a obtenu l’autorisation de circuler sur les routes de Mountain View, la ville où se situe le siège du moteur de recherche. Les Google Car avait déjà parcouru 1,6 million de kilomètres sur les routes américaines, comme nous l’évoquions dans cet article et désormais la phase de test se passera beaucoup plus en milieu urbain.

Uber et Google Car pourraient faire bon ménage à l’avenir

Google a d’ailleurs décidé d’Uberiser son concept pour rendre les voitures sans chauffeur plus populaires, il pourra donc arriver qu’une personne appelant un taxi, voit débarquer une Google Car. Pour le moment, un chauffeur restera dans la voiture pour des raisons de sécurité, mais il n’actionnera le frein, le volant ou les pédales qu’en cas de danger imminent. La voiture autonome roulera durant cette phase de test à 40 km/h maximum.

Cependant au vue des statistiques de Google qui n’a recensé que 11 accidents depuis 2009, malgré plus de 1,6 million de kilomètres parcourus (chiffre de mai 2015), le risque est faible. Des accidents, qui sont en réalité des accrochages effectués par des conducteurs humains très souvent à l’arrière du véhicule, où Google n’a aucune responsabilité.

Cette étape urbaine pourrait bien être la dernière, puisque le calendrier de Google fixe le début de la commercialisation de ces véhicules en 2020. La firme de Mountain View entend tirer parti de cette opportunité pour mieux appréhender des paramètres comme les changements de cap inopinés de conducteurs, les travaux, les traversés de piétons, les ralentissements, les bouchons, etc. afin d’affiner ses capteurs. Le vrai danger pour les taxis n’est donc pas Uber, mais plutôt Google. Il n’est pas impossible d’imaginer des Google Car remplacer des Autolib à l’avenir, à méditer.

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