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Yamaha VMAX 2009, le retour de la légende

Un moteur. Un look. Dans la série c’est pas du web mais c’est high tech, tous les passionnés de moto (et même les autres) de ma…

Un moteur. Un look.

Yamaha VMAX 2009Dans la série c’est pas du web mais c’est high tech, tous les passionnés de moto (et même les autres) de ma génération se souviennent encore de la monumentale claque qu’ils ont pris dans la tronche quand leur route a croisé pour la première fois celle d’une Yamaha VMAX.

Pour ma part c’était en juillet 1985, alors que je partais en vacances en Corse avec deux potes, en moto également (je roulais alors en Honda 600 XLR) : la vue de ce monstre, dont nous n’avions encore jamais entendu parler, garé devant la terrasse d’un café quelque part sur la route Napoléon entre Grenoble et Nice nous avait littéralement estomaqués.

Un dragster homologué pour la route

Nouvelle Harley ? Prototype unique sorti du cerveau d’un savant fou au service d’un milliardaire ? L’engin, un peu extra-terrestre, et son look bestial avec ses énormes entrées d’air latérales plongeant dans un moteur probablement sculpté par la main du diable en personne, évoquait l’hyper-puissance absolue, comme un rêve de garçon où se mélaient odeurs de kérozène et de gomme brûlée : Yamaha venait d’inventer le dragster de route.
Une sorte de fauve vaguement apprivoisé pour amateurs de sensations fortes : la VMAX n’était certainement pas la moto la plus sûre de sa catégorie, mais elle était parfaite pour les départs arrêtés, ses 150 chevaux lui permettant d’abattre le 0-100 km/h en moins de 3,5 secondes (soit le chrono de la plus puissante des Ferrari actuelles), réhabilitant l’émotion pure du proverbial coup pied au cul célébré par les fameux burn-out de hot-rods dans l’Amérique des années 50.

Avant de devenir, malheureusement, le dernier accessoire mode des blaireaux fortunés en mal de frime devant les terrasses de Saint-Tropez (vous savez, les bellâtres qui passent  – difficilement – leur permis pour juste pouvoir se pavaner avec la bête, et qui calent au premier feu rouge…)

Les diamants sont éternels…

Mais la VMAX n’a pas que ce seul titre de gloire à son prestigieux palmarès : au-delà de sa robustesse légendaire, c’est aussi un cas unique de longévité dans l’histoire de la moto puisque dans un univers où les modèles sont renouvelés chaque année à un rythme presque aussi rapide que dans la téléphonie mobile, elle est restée la même, à quelques évolutions cosmétiques près, pendant ses 20 ans de règne, du premier prototype en 1982 à l’arrêt de sa production en 2002. Seul un Fat Boy de chez Harley peut prétendre dépasser cette longévité, mais avec des évolutions beaucoup plus importantes.

Yamaha VMAX 2009

Le retour du monstre

Entre 2002 et aujourd’hui, la bonne nouvelle est que les ingénieurs de chez Yamaha ne sont pas restés les pieds dans la même botte puisque voilà le nouveau modèle, la VMAX 2009, encore plus belle, encore plus sauvage, encore plus… tout. Les designers ont repris tout ce qui faisait la force de la première VMAX et l’ont remis au goût du jour selon les critères esthétiques actuels. Ils ont eu le coup de crayon heureux : le résultat est une totale réussite. Une réussite qui vous coûtera quand même la modeste somme de 20 000 Euros…

Cher pour une moto. Pas cher pour une légende.

Pour en savoir plus :
L’histoire de la VMAX contée par Jean-Claude Olivier, grand boss de Yamah France.
– Le site (un peu merdique, PC puissant conseillé) de la VMAX 2009

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Par : Opera
32 commentaires
32 commentaires
  1. J’ai grandi avec cette moto comme référence. En espérant que la tenue de route sera meilleure que ses grandes soeurs.
    Ca fait plaisir de lire cet article au réveil. C’est très bien écrit.

  2. Ben nous le choc avec ton frère c’était la 750 honda four !!! Whaou 4 cylindres !!!
    Qu un motoriste inconscient nous a fait essayer sur l avenue de saxe … avec notre mani de taper obligatoire le 100 voir plus …

  3. @Pierre, c’est vrai, d’ailleurs j’ai rencontré quelqu’un récemment qui en a une complètement restaurée d’origine et qui l’utilise tous les jours pour aller au boulot

  4. j en ai vu une aussi l autre jour quel deception, petite moto petit cadre petit pneu alors que le dunlop k81 me faisait rever mais inaccessible financierement l’evolution du matériel est tellement beau que la j avais pitié en plus le gars il avait un casque cromwel, j ai faillit lui donner 5 pardon 1 euro

  5. Elle est carrement aggressive, j’adore ! Moi aussi j’ai grandi avec les VMax comme reference, et comme j’habite pas loin de Saint Tropez, j’en ai vu des blaireaux passer 😉

    Par contre 20K€ ca commence à chiffer, c’est qu’une moto qd même.

  6. Moi j’aime bcp le MT de chez Yam, on en voit très peu en plus. Mais j’dois reconnaitre qu’elle est réussie celle la 🙂

  7. C’est clair qu’elle déchire sa race (comme diraient mes gamins…). Pour avoir déjà conduit plusieurs fois le modèle original, ça fait carrément envie d’avoir la mâme en version modernisée, parce que la tenue de route, l’autonomie et surtout le freinage en faisait une moto à proscrire aux débutants… Cela dit, 20K€, ça s’adresse seulement à ceux qui ont les moyens de s’acheter une BM et qui veulent (encore) se faire – un peu- peur.
    Je roule en Ducat’ et, même si elle est belle à tomber, c’est définitivement hors de protée…

  8. La VMAX est aux années 80 ce que la CB 750 fut aux années 70.

    Pour ma part je prefere une CB750 niveau look. + ROadster, – frime.

    La mienne? GSX 750 Inazuma. Je l’adore. Il faudrait me couper les bras pour que je la lache.

  9. Chère et moche ! espérons que le moteur a au moins le caractère de l’originale… que j’adore !

    Comme MansizeRooster, resté sur le look des roadster 70’s… 😉 ai eu une 900Z1 Kawa… et actuellement GSX 1200 Inazuma…

  10. Je préfère quand même la Vraie

    Mais c’est habituel chez moi, j’aime pas les ressorties des années plus tard d’un truc mis au goût du jour avec un vieux nom bien ancré dans nos tête, genre la new Beetle, j’avais encore une Cox il y a peu ou la XJS, pâle successeur du XJ – le Vrai – ou pour rester dans la suite des commentaires, la Seven Fifty face au CB K0 🙂

    D’autant plus que j’ai décidé de me monté une -petite – collection de motos des années 80, pas encore trop chères, surtout qu’on n’avait pas peur de tenter des trucs à cette époque niveau moto, et qui m’ont faite rêver quand j’ai commencé en 1980 par le DTMX qui m’avait fait de l’œil trois ans avant à la sortie du collège… (DTLC que j’ai toujours depuis 1982, 500 VFF qu’on m’a cassé il y a deux ans, 1000 RX depuis un an… Quelle sera la prochaine ? Un Suz’ ? J’ai jamais eu de Suz’…)

    Pour en revenir au nouveau V-MAX, qui n’aura jamais l’aura du Vrai, il a une belle gueule à quelques détails imposés par l’époque près – beurk le pot – mais ce prix, faut pas déconner :”ils” nous refont le coup de la new Beetle…

    JCO, au secours, ils sont fous…

    Y a qu’à voir la nouvelle Ténéré…

    http://www.motomag.com/RODAGE-XTZ-660-TENERE-3458.html

    Mais je suis fou aussi, elle me plait !

  11. Mon premier choc à moto, ça été la Norton 750 que mon père acheta en 1973, quand il se remit à la moto, et sur laquelle il m’emmenait au collège.

    Le second fut ma première moto après deux 125, une Honda 750 Four, en 1981.

    Le troisième fut ma première Ducati, une 916, en 1997.

    Le quatrième fut la découverte de ma Ducati Desmosedici RR, livrée en avril 2008 et qui a déjà 5000 km au compteur : http://pcol.free.fr/desmo16/

    la V-Max est en effet une moto qui restera dans l’histoire, par le choc esthétique qu’elle provoqua et le nouveau concept qu’elle incarna. Yamaha est d’ailleurs le plus innovant des constructeurs japonais : ils ont imaginé beaucoup de nouveaux concepts de moto, quitte à prendre le risque de se tromper.

  12. MOI AUSSI JE SUIS PAS TRES LOINT DE ST TROPEZ JE SUSI SUR UN VMAX DEPUIS 14ANS JE PRENNAI CELUI DE MON PERE LA NUIT EN CACHETTE MAIS APRES CA J EN AI U TROIS ET MAINTENANT LE NEW AU MOI DE FEVRIER LIVRE A FREJUS ALORS ATTENTION DEJA AVEC L ANCIENNE J ETAI IMPRENNABLE ALORS LA BYE

  13. Pour avoir eu l’original, modèle 98 stock (juste après une ER5, oups!)avec 2 ans de permis en poche cette impression qui me reste et que les lecteurs reconnaitront :
    “quand je vais savoir me servir de ce truc, j’vais tous les pourrir”
    cette impression magique et effrayante que c’est la moto qui choisit sa trajectoire.
    Avec les normes de sécurité actuelles , Yamaha a-t-il pu recréer une telle machine a frissons mêlés de sueurs….
    Vivement que je puisse l’essayer!!

  14. me revoila, depuis le 3 fevrier 2009 le jour de la livraison de ma nouvelle vmax1700 qui ai top a tous les niveaux que seul les jaloux qui la critique en plus bien oui j ai encore ma vmax 1200 de 2000 alors avoir les deux le top le reve on c jamais peu etre un jour vers frejus a un feu rouge que je rigole

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