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14 % des emplois disparaîtront d’ici 20 ans à cause des robots

L’OCDE tire la sonnette d’alarme sur la nécessité d’adapter les formations et les emplois pour survivre à la compétition des robots.

Gare à l’automatisation

C’est un rapport quelque peu alarmant qui vient d’être dévoilé par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), jeudi à Berlin. Si vous pensez que les robots très nombreux dans le monde du travail sont encore une perspective lointaine, il va falloir revoir votre perception. En effet, selon cette étude, 14% des métiers actuels sont menacés dans les 15 à 20 ans à venir. 32% pourraient quant à eux se retrouver profondément transformés. Cela représente donc un impact sur environ 50% du marché de l’emploi !

En soi, ce n’est pas forcément un problème de fond. Le vrai souci, c’est que la formation des travailleurs, la préparation à la reconversion n’est pas du tout prête et les retards commencent sérieusement à s’accumuler.

L’organisation internationale n’hésite pas à parler de bombe à retardement à travers les mots d’Angel Gurria, son secrétaire général.

Il est important que les individus aient le sentiment qu’ils seront soutenus s’ils sortent perdants des transformations en cours, et qu’ils seront aidés dans leur recherche de nouvelles et meilleures opportunités.

Les robots, aide ou menace ?

On sait déjà que les robots vont intervenir dans de nombreux domaines dès les prochaines années. Ainsi, le Japon compte les intégrer massivement dans l’accueil durant les JO 2020. Dans les entrepôts Amazon, ils travaillent déjà côte à côte avec des employés, pour le meilleur et pour le pire. Même la conquête spatiale n’est pas épargnée alors que l’ISS veut désormais les intégrer de façon importante.

Mais ils interviennent tout autant en remplacement qu’en complément des activités de l’être humain. Impossible donc de les considérer comme une menace à 100%, le problème est vraiment celui de la formation afin de rendre possible une coexistence viable économiquement. Selon l’OCDE, seulement 56 % de la population adulte des pays membres a des compétences “basiques” en TIC. Pas vraiment rassurant.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Ce n’est pas parce qu’ils interviennent en complément d’un humain, qu ils ne menacent pas l’emploi. En augmentant la productivité des travailleurs humains, ils réduisent le besoin de personnel total. Croyez moi cela se voit dans l’automobile Et même la banque ou les chat bots vont faire économiser en interne au moins 1% du personnel. Ceci étant dit, il est de toute manière couru que nous aurons besoin de moins travaillez dans le futur, car la transition énergétique nécessitera de moins produire, moins se déplacer, moins consommer moins manger.

  2. Il n’ y pas que les risques sur l’emploi, mais aussi sur la sécurité au travail. La multiplication des robots industriels et leur adaptation très rapide à un grand nombre de tâches manufacturières ou logistiques exposent les travailleurs à des risques pour leur sécurité ; ceci est d’autant plus accentué dans les cas des nouveaux robots collaboratifs qui partagent un même espace de travail, en réalisant des travaux avec les opérateurs. Voir » La prévention des risques de la robotisation industrielle » : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=546

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