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4 alternatives à Minecraft

Le succès de Minecraft est incontestable. 12 millions de ventes sur Windows, OS X et Linux, 8 millions d’exemplaires écoulés sur Xbox 360, 10 millions d’unités vendues sur iOS et Android, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le titre a par ailleurs rapporté plus de 226 millions d’euros à Mojang mais il doit désormais faire face à une concurrence de plus en plus rude…

La durée de vie de Minecraft est infinie, ou presque. Ceci étant, parfois, il peut être intéressant d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Il existe justement un certain nombre de projets à la fois intéressants, complets et ambitieux, des projets qui vous vaudront sans doute quelques nuits blanches.

La liste suivante n’a pas pour vocation à être exhaustive. Si vous connaissez d’autres jeux du même type, vous êtes bien évidemment libres de les partager dans les commentaires qui suivent cet article.

Terraria

Terraria a été commercialisé en 2011 et il est disponible sur Windows, Xbox 360, PlayStation 3, iOS et Android. Le titre propose globalement la même chose que Minecraft. Le joueur incarne un avatar évoluant dans un univers en deux dimensions constitué de blocs de différentes sortes. Il devra récolter du bois, des pierres et du métal pour construire des bâtiments et pour crafter des armes, des armures, des outils et même des meubles.

Contrairement au titre de Notch, Terraria verse davantage dans le roleplay et il sera ainsi possible d’attirer des personnages non joueurs en leur construisant des habitations et en accomplissant certaines tâches. Ces derniers auront un rôle important à jouer. Je pense notamment au marchand qui nous permettra de mettre la main sur des équipements supplémentaires, ou encore à l’infirmière qui pourra nous guérir en quelques secondes. Il faudra également compter avec le démolisseur, pour les explosifs, ou avec le magicien pour les livres de sort.

Les environnements sont riches et variés, en surface comme dans les souterrains. Jungles, déserts, la ressemblance avec Minecraft est frappante et Terraria comporte même un royaume souterrain peuplé de créatures particulièrement dangereuses. Mieux, nous aurons également droit à des îles flottantes abritant de magnifiques trésors.

Attention cependant à ne pas vous aventurer trop loin, sous peine d’être confronté à des monstres particulièrement dangereux. Sur ce point, les concepteurs du jeu ont fait fort. En plus des créatures hostiles habituelles (slime, zombies), le joueur aura également à faire face à des boss redoutables comme le Roi Slime, la Reine Abeille, l’Oeil de Cthulhu, le Dévoreur de Mondes ou encore Skeletron et le Mur de Chair.

Afin de pimenter encore un peu plus nos parties, des événements spéciaux ont également été mis en place. Lorsque tous les critères seront réunis, les joueurs devront ainsi affronter des invasions de gobelins, la lune de sang ou même la légion froide.

J’ai découvert Terraria un peu par hasard, en écumant le Play Store. Inutile de préciser que mon week-end n’a pas été des plus productifs.

Terraria est proposé à 9.99€ sur Steam, ou à 3.74€ sur Android et à 4.49€ sur iOS.

Blockland

Blockland n’est pas tout jeune puisqu’il a lui aussi fait ses premiers pas en 2011. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit absolument pas d’un clone de Minecraft puisque son développement a débuté en 2004. En outre, il se rapproche plus des LEGO de notre enfance que du titre de Notch.

Point intéressant, Blockland intègre pas moins de six modes différents. Nous aurons évidemment droit à l’habituel bac à sable, mais nous pourrons également nous lancer dans des courses de karts ou même explorer un sombre manoir empreint de mystères. Si cela ne vous suffit pas, vous aurez également la possibilité d’installer des mods développés par la communauté.

Les possibilités sont donc infinies et il faut bien avouer que le titre dispose d’arguments solides pour vous attirer dans ses bras. Des graphismes soignés, un gameplay dynamique, il cumule les bons points mais son interface n’est pas toujours simple à prendre en main et il faudra faire preuve d’un peu de patience avant d’arriver à créer de jolies choses.

La seule chose qui lui manque, finalement, c’est un mode survie. Notez en outre qu’il ne sera pas nécessaire de collecter des ressources pour réaliser nos créations, il suffira d’aller piocher les pièces dont on a besoin au sein de notre librairie personnelle.

Blockland est proposé à 19.95$ sur le site officiel, ou en passant par Steam.

Don’t Starve

Don’t Starve fait un peu figure d’OVNI dans le gentil monde des builders et ce pour une raison simple : la mort du personnage est définitive, ou presque. Si vous vous faites dévorer par des monstres ou si vous mourrez de faim, alors vous devrez relancer une partie et tout reprendre depuis le début. Il est cependant possible de ranimer son personnage à l’aide d’objets spéciaux, des objets rares qui auront néanmoins un impact sur la santé du personnage.

Contrairement à Minecraft et à la plupart de ses concurrents, Don’t Starve ne met pas en scène un monde constitué de blocs. Il sera possible de collecter des ressources pour construire de l’équipement, et même un camp de base, mais il ne suffira pas de piocher tout autour de nous. Non, il faudra se déplacer et explorer la carte à la recherche d’arbres, de rochers, de cailloux et d’animaux.

La mécanique du titre repose sur trois éléments : la vie, la faim et la santé mentale. Pas besoin de détailler les deux premiers, je pense que tout le monde aura compris leur utilité. La santé mentale, pour sa part, représente l’équilibre mental de notre personnage. Si la jauge diminue, alors notre avatar commencera par avoir des hallucinations, pour sombrer ensuite dans la folie la plus complète, une folie qui finira forcément par avoir raison de lui.

A côté de cela, il faudra également composer avec un cycle jour/nuit. Et autant vous prévenir tout de suite, plus la lumière déclinera, et plus l’environnement deviendra hostile. Sachez en outre que notre personnage ne peut pas survivre dans l’obscurité la plus complète. S’il reste trop longtemps dans le noir, alors il finira dévoré par un monstre. Autrement dit, la première chose que vous devrez faire « in game », ce sera de ramasser de quoi faire un feu de camp. Il pourra également être judicieux de regrouper quelques denrées alimentaires au passage.

Klei Entertainment aurait pu en rester là mais l’éditeur a également intégré… deux saisons : l’été, et l’hiver. Si les ressources foisonnent durant l’été, il n’en va pas de même en plein hiver. Le joueur devra également composer avec une autre variable dans l’équation, soit le froid. Un froid intense, qui pourra lui aussi avoir raison de son personnage.

Il faut le dire, Don’t Starve n’est pas un titre facile, ni même accessible. Il exige de la patience, et un certain savoir-faire. Vos premières parties risquent d’être assez courtes, en somme.

Don’t Starve est proposé à partir de 15$, et il est disponible depuis le site de l’éditeur  ou directement depuis Steam.

Project Zomboid

Les zombies sont très à la mode depuis un moment, et notamment depuis le succès incontestable de la franchise The Walking Dead.

Project Zomboid surfe sur cette vague et il se positionne comme un jeu de rôle orienté vers la survie. Le joueur devra ainsi échapper à des hordes de morts-vivants particulièrement affamés, tout en construisant des abris qui lui permettront de résister à leurs nombreux assauts. Attention car il ne suffira pas de dresser des barricades pour s’assurer un avenir radieux, il faudra également combler les besoins primaires de notre personnage et donc lui offrir de quoi se désaltérer et de quoi manger.

Deux modes de jeu sont proposés : un mode histoire qui met en scène un certain Bob et sa femme Kate, et un mode « bac à sable » sans objectif particulier.

Ce dernier est finalement le plus intéressant puisqu’il permettra au joueur de s’immerger dans un univers ouvert, et réaliste. S’il le désire, il pourra parfaitement décider de se promener dans les bois ou même de visiter le village du coin. Project Zomboid ne fait cependant pas dans le touristique et il faudra ainsi penser à collecter des ressources pour construire des barricades, des cabanes, des maisons ou même des forteresses. Le système de crafting nous permettra également de fabriquer des armes et nous pourrons même cultiver la terre si besoin est.

Les graphismes sont assez « old school », il est vrai, mais cela donne finalement beaucoup de charme à ce titre hors norme. La bande son est également très soignée, et ce petit titre devrait vous occuper pendant pas mal de temps.

Project Zomboid est proposé à 13.99€ sur Steam, et il est disponible sur Windows, OS X et Linux.

Et pour finir, voici un documentaire très intéressant retraçant l’histoire de Minecraft, et de Mojang.

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10 commentaires
10 commentaires
  1. Don’t starve il est vraiment excellent celui là par contre project zomboid m’emballe pas plus que ça.
    Après minecraft est tout simplement génial et à encore de beaux jours devant lui.

  2. @Yurai : Comme je l’ai dit, je n’ai pas listé tous les titres du genre. J’ai eu l’occasion de tester quelques alternatives gratuites mais je n’ai pas été plus emballé que ça. Faudrait que je regarde celles que tu cites à l’occasion 🙂

    @Korigan : Il est pas mal, pourtant, il me rappelle un peu le premier Fallout, mais avec nettement plus de possibilités. Don’t Starve, sinon, est exceptionnel mais il ne se laisse pas facilement domestiqué.

  3. Je suis plus que d’accord pour don’t starve, j’y ai passé des heures !
    Sinon Terraria j’ai grandement apprécié mais seulement en multijoueur.
    Et sinon pour l’univers dans des cubes, il existe le très prometteur mais méconnu Cube World.
    Actuellement encore en alpha, il permet déjà beaucoup de choses.
    Je recommande de l’essayer absolument.
    https://picroma.com/cubeworld

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