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A peine sorti, Xiaomi est déjà accusé de violation de brevet

Certains produits de Xiaomi sont déjà bannis en Inde à cause d’une violation de brevet.

Dans l’industrie des smartphones, Xiaomi fait partie des marques qui ont les plus fait parler d’elles en 2014.

Créée il y a seulement quelques années, cette jeune entreprise chinoise a déjà atteint des sommets en devenant le troisième plus grand constructeur (jusqu’au moment où Lenovo a racheté Motorola).

Le seul ennui, c’est que Xiaomi n’est encore présent ni en Europe, ni en Amérique du Nord, le gros de ses ventes étant réalisé en Chine.

Comme nous l’expliquions dans un précédent article, Xiaomi a décidé d’envahir les pays uns par uns, de s’assurer que ses produits sont disponibles et connus dans un pays, avant de passer à un autre.

L’Inde fait actuellement partie des rares pays où l’entreprise est déjà présente. Mais à peine arrivée (en juillet), celle-ci voit déjà venir les problèmes de brevets.

En effet, une cours indienne aurait décidé d’interdire temporairement la vente de certains de ses produits à cause d’un brevet qui appartiendrait à Ericsson.

« L’engagement d’Ericsson pour le soutien mondial de la technologie et de l’innovation n’est pas à contester. Il est injuste que Xiaomi bénéficie de nos investissements importants de R & D sans payer des frais de licence raisonnables pour notre technologie », aurait ainsi déclaré l’entreprise.

La bonne nouvelle, c’est que le suédois est disposé à trouver un terrain d’entente. Et par ailleurs, Xiaomi a déjà déclaré qu’il est « ouvert à travailler avec Ericsson pour résoudre cette affaire à l’amiable ».

En tout cas, il s’agit d’un argument qui pourra être utilisé par les détracteurs de la marque qui « croit fondamentalement que lorsqu’il ne vous coûte que 200 dollars de fabriquer quelque chose, vous ne devriez pas le vendre à 600 dollars ».

Car oui, Xiaomi ne vend pas ses smartphones « hauts de gamme » à 600 dollars mais réalise tout de même des profits. Par exemple, le Mi 4, dont la version internationale (du point de vue de la compatibilité avec les réseaux mobiles) vient de sortir, ne coûte que près de 260 euros (sans tenir compte des taxes).
Il semblerait que l’entreprise réalise de grosses économies en limitant les coûts liés au marketing de ses produits. Mais nombreux sont ceux qui sont aussi d’avis que le constructeur laisse aux autres le soin de faire une bonne partie de la R&D, ce qui lui permettrait de brader ses smartphones. Si vous vous en rappelez, le designer Jonathan Ive avait même accusé Xiaomi de vol.

De son côté, Xiaomi a déjà fait comprendre, via son vice-président, que le choix des pays dans lesquels le constructeur compte s’implanter ne dépend pas des niveaux des risques liés à ces problèmes de brevets mais plutôt de la compatibilité des marchés avec son business model.

(Source)

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2 commentaires
2 commentaires
  1. D’après tous les articles qui parle de cette firme chinoise, il est flagrant que cette marque fait du copiage et avec ça, ça lui réussit juste parce que le prix est abordable, c’est en fait tout comme le site Alibaba qui a fait son chemin avec des produits d’imitation jusqu’à’ a ce qu’il entre a wall street par la grande porte

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