Early Flicker (connue également sous le nom E-Flicker), une société française, vient de déposer les logo et slogan des Anonymous auprès de l’INPI. Le logo représente un homme avec un point d’interrogation en guise de tête tandis que le slogan annonce : « We are legion, We do not forgive, We do not forget – Expect us ».
Déposée en début d’année par l’agence parisienne de création et de développement internet E-Flicker, la demande a été acceptée il y a deux mois par l’INPI dans la mesure où, ni le slogan, ni le logo n’avaient fait l’objet de demande de copyright au préalable. Cela va permettra à E-Flicker de produire des objets estampillés Anonymous et potentiellement même de poursuivre quiconque utilisera le logo ou le slogan.
E-Flicker possède le site de vente en ligne d’objets personnalisés Pickapop.fr. L’exploitation commerciale de l’image d’Anonymous devient de facto un droit exclusif d’E-Flicker. En début d’année, une autre société française, Everlife, s’était déjà attiré les foudres du collectif de cyber-hacktivistes en commercialisant des T-shirts à l’effigie du masque de Guy Fawkes.
Trois types de produits, entrant dans les catégories “Cuir et imitations du cuir”, des ustensiles de cuisine ainsi que des vêtements et des chaussures, sont inscrits dans le dépôt formulé auprès de l’INPI.
Mais une phalange se réclamant du collectif a posté une vidéo sur YouTube en guise d’avertissement. Le ton est menaçant et le message clair : « Leur arrogance et l’ignorance de ce qu’ils ont fait ne resteront pas impunies. » La guerre est déclarée contre de E-Flicker et la menace pèse sur leur activité en ligne qui sera la cible de ce groupe.
Les Anon demandent que ce dépôt soit retiré expressément et que des excuses publiques soient prononcées. Et la vidéo de se terminer par une phrase qui en dit long sur l’exaspération du collectif de hackers le plus célèbre au monde : « Le nom Anonymous ne sera pas la putain du monde. »
L’opération du nom de AnonTrademark est lancée et ne prendra fin que lorsque le dépôt de copyright aura été retiré.
La dernière compagnie à avoir ainsi joué avec le feu se nommait HBGary Federal. Elle avait prétendu s’être infiltrée dans les rangs des Anon et prévoyait de relater tout cela durant la conférence BSides tenue à San Francisco. Moins de 24 heures après cette annonce, les serveurs de messagerie de la compagnie avaient été attaqués et des informations publiées.
A la lueur de tout cela, E-Flicker pourrait revoir ses plans…
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Coup de pub ou bande d’inconscients ? En tout cas ça leur fera les pieds (je parle bien de la boite).
Eheh une telle initiative me rappelle le film 8th Wonderland avec John Mc Clane qui profite de l’aura de ce site internet pour lancer des produits dérivés et se faire passer pour ce site.
Nous nous sommes chargé de régler le problème avant que la situation ne s’envenime. Vous pourrez trouver la réponse de Early Flicker ici :
http://forum.visions-csfa.org/viewtopic.php?f=16&t=135
y’a pas que le logo Anonymous qui est usurpé, le titre “agence web” aussi 🙂
Faites gaffe à l’orthographe, quand même.
😉
+1 jcfrog
Par contre ce qui est curieux c’est le capital social de l’entreprise, 15.000€ pour un pauvre type tout seul qui dégage 300€ de bénéfice sur l’année.
L’utilisation du terme copyright prouve bien l’ignorance totale du droit de la propriété intellectuel dont fait preuve l’auteur.
” il y a deux mois par l’INPI dans la mesure où, ni le slogan, ni le logo n’avaient fait l’objet de demande de copyright au préalable”
Totalement faux : L’inpi accepte la totalité des dépôts, tant que le dossier est complet, et respecte quelques très légères règles. Sans rentrer trop dans les détails, c’est à l’auteur du dessin, et du slogan, de venir s’opposer au dépôt. L’inpi n’est pas en charge de la vérification de l’existence passée du logo/slogan.
Il semblerait que l’entreprise aie répondu aux Anonymous, mais que ce ne soit toujours pas du goût de ces derniers :
https://globalpresse.wordpress.com/2012/07/31/anonymous-nest-pas-a-vendre/#comment-1071
D’accord avec Stan.
Le droit de la propriété intellectuelle est un truc complexe. […]
Sinon, j’espère que cette société se fera “démonter” par les anonymous. Il reste encore des choses qui ne sont pas à vendre.
La réaction de certains sur Globalpress sont hallucinantes.
Soit le gars à un QI de moule, soit il est inconscient, il fait ça en connaissance des représailles, ses sites ont déjà morflés niveau réputation, il suffit de voir l’affichage de WOT…d’ici à se prendre un Google Bombing…
Pour informations si vous voulez prouver l’appartenance d’une œuvre à moindre frais vous pouvez mettre un exemplaire de l’œuvre dans une lettre et vous l’envoyer à vous même en AR sans l’ouvrir évidemment et vous la garder au chaud.
@Stan, Faux.
L’INPI fait une vérification dans ses propres fichiers avant de valider que le dépôt. Les autres agences de dépôt de brevets comme l’USPTO font pareil.
Ca parait évident ! Sinon, ils auraient l’air de clowns à accepter deux enregistrements pour la même marque.
Le message du gérant de la société est directement visible sur la home de leur site de vente.
@Asshole Eradicator :
Non non, Stan a raison. L’INPI n’est qu’un organisme de dépôt. Si recherche d’antériorité il y a, c’est au déposant de la faire (cette presta est d’ailleurs facturée par L’INPI).
Si deux enregistrements identiques ou trop proches existent, le plaignant doit en informer l’INPI, qui réunira une commission qui donnera un avis.
Moi j’attend de voir ce que ça va donner quand Warner va vouloir s’en mêler…
Tu peux me contredire si cela t’éclate, ma femme bossant à l’inpi, je sais ce que je dis.
Looking regarding wedded seeking single web-site, you¡¯ve go to a good option. go here after which enroll in completely free.