Passer au contenu

Applications Facebook : le français AntVoice cartonne (et son pigeon est toujours aussi con)

Les applications mobiles, pour iPhone et Android principalement, monopolisent tellement l’attention qu’on en finirait presque par oublier que l’une des toutes premières plate-formes d’applications est Facebook.

Les applications mobiles, pour iPhone et Android principalement, monopolisent tellement l’attention qu’on en finirait presque par oublier que l’une des toutes premières plate-formes d’applications est Facebook.

Les chiffres exacts ne sont pas très faciles à obtenir. Facebook revendiquerait 500.000 applications et un million de développeurs, avec 20 millions de téléchargement d’applications par jour (!) alors que d’autres sources font état de 70.000 apps Facebook, et que si l’on se fie au tableau de bord AppData, on en dénombre un peu plus de 125.000.

Quoiqu’il en soit, ici aussi Facebook joue dans la cour des très grands, et dans ce domaine également certains français tirent plutôt pas mal leur épingle du jeu. C’est le cas de AntVoice, une startup française installée à Paris et Pékin, spécialisée depuis 2009 dans le développement d’applications Facebook, qui se positionne comme un leader parmi les éditeurs français, avec plusieurs applications ayant dépassé les 5 millions d’utilisateurs.

Auteur entre autres de jeux comme Il est con ce pigeon ou encore Le Hit Parade de ta naissance, Antvoice n’est pas qu’un “simple” développeur d’applications. Une fois les applications développées, il faut les faire connaître, et quand il s’agit de développements pour des clients, il faut savoir fidéliser ces derniers. La startup appuie donc également sa démarche sur la maîtrise du des principes de viralité, le conseil et le community management afin de proposer un éventail de services assez large à ses clients, en collaboration avec Looneo, spécialiste des avis de consommateurs.

L’application, un truc de poche ?

Je disais en introduction qu’on avait un peu tendance à oublier les applications Facebook. Je vais essayer à l’avenir d’en parler un peu plus souvent car certaines valent vraiment le détour. Reste la question de leur monétisation : contrairement à ce qui prévaut sur un mobile, où payer pour obtenir une application est un acte qui paraît naturel, il est vrai grandement facilité par les systèmes mis en place par iTunes et consorts, cela semble plus délicat pour une application Facebook que l’on utilisera sur l’écran de son PC, où le sentiment d’appartenance n’est définitivement pas le même qu’avec un objet que l’on a sur soi, dans sa poche ou son sac à main…


Cet article fait partie de la série Idées de Génie, en partenariat avec Microsoft BizSpark. Microsoft BizSpark est un programme destiné à accompagner les entrepreneurs et les startups dans leur première phase de développement en leur fournissant des outils et en leur permettant d’accéder à un réseau de partenaires comme des incubateurs universitaires, hébergeurs, investisseurs, consultants et apporteurs de solutions financières. Adhérez à BizSpark aujourd’hui et accédez à BizSpark Connect. En savoir plus…

.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

10 commentaires
10 commentaires
  1. Justement, comment font-ils pour monétiser leurs applications ? Je me souviens avoir déjà utilisé “Le Hit Parade de ta naissance”.
    Peut-être avec de simples liens d’affiliation ? Pour des applications aussi simples et rapides à utiliser je ne vois pas trop, contrairement à des jeux plus profonds où on peut payer des “boosts” pour évoluer plus vite, être meilleur que les autres….

  2. De biens belles réalisations ! Il est difficile d’atteindre un tel public et de le fidéliser pour une seule application, avec la rude concurrence qu’il peut exister et le caractère “jetable” de ces applications, mais là ils y sont arrivés pour plusieurs : une jolie prouesse !

  3. Merci de vos retours !
    Pour répondre à ta question QuizzAgora, c’est un modèle freemium.
    On peut jouer / utiliser les applis, mais pour aller plus loin ou en faire plus, on passe par la case micro paiement.
    Compte tenu des volumes (plus d’1 M de MAU sur le Pigeon, et plus de 2,5 M pour Mood Weather Report), cela permet à AntVoice d’être rentable dès le premier jour. Ce qui inscrit la société clairement dans la durée.
    A noter que nous avons développé le Pigeon en partenariat serré avec Adictiz. Rendons leur hommage également …
    L’échosystème des éditeurs d’appli Facebook est plutôt bon en France. Nous sommes ravis d’en être la locomotive avec 40 M d’applications installées et 4 M de monthly active users !
    A bientôt pour de nouvelles applications … 🙂
    Alban – AntVoice

    1. @titouan : pure coïncidence, je n’avais même pas vu le post de TechCrunch d’ailleurs, le mien s’inscrit à la fois dans le cadre de la French Week et dans la série BizSpark des startups soutenues par Microsoft, planifié avec d’autres depuis plusieurs semaines

  4. @Alban : merci des précisions. Par contre, quand vous dites 40 M d’applications installées, vous pensez “40 millions” ?
    Dans l’article, Eric indique que “Facebook revendiquerait 500.000 applications”. J’ai dû rater quelque chose ?

  5. Cocorico !

    Bravo Antvoice !
    C’est vraiment bien de voir les français tirer leur épingle du jeux des applis.

    Quel est le coup moyen pour réaliser une aplli du type de celle du café du matin ?

  6. Effectivement c’est sympa d’avoir les 2 articles le même jour pour une jeune pousse comme la nôtre. 🙂

    @QuizzAgora : Eric indiquait qu’il y avait 500 000 applications différentes.
    Le 40 millions, c’est le nombre d’applications AntVoice qui ont déjà été installées par les membres Facebook. Et en fait c’est 50 M même. 😉
    Et 4 M d’utilisateurs actifs par mois.

    Eric précisait qu’au total sur Facebook, ce sont 20 M d’appli installées tous les jours …

    @chineex
    Difficile de te donner une moyenne. Cela peut être 1 à 2 semaines pour une petite appli, mais plusieurs mois pour une appli complexe type le Pigeon ou Mood Weather Report. Tout dépend des mécaniques et du design en fait.

  7. Mouais. Je pense qu’on peut etre créatif sans jouer à savater des oiseaux, fussent-ils des pigeons. Si on devait savater tout ce qui nous entoure au motif d’une connerie supposée, on en finirait jamais. Enfin, bon, il faut bien faire le buzz, ma bonne dame… On calibre une appli bien vulgaire à destination des beaufs et des ados et tout le monde applaudi. C’est formidable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *