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Arme à feu imprimée en 3D : à disposition des malfaiteurs ?

La police britannique a saisi des composants d’armes à feu imprimées en 3D, lors d’une intervention dans le comté métropolitain du Grand Manchester.

Selon Deezen, la police du comté aurait découvert ce qui semble être des éléments d’une arme à feu imprimée en 3D (dont une gâchette), lors d’une intervention sur une propriété. Ces éléments pourraient avoir été imprimés avec une imprimante 3D  MakerBot Replicator 2, également trouvée sur les lieux.

Ces informations ne sont pas encore confirmées mais si ces éléments sont effectivement des composants d’un pistolet imprimé en 3D, on peut peut-être se demander combien de criminels, sur le globe, ont déjà imprimé cette arme. Si l’on en juge par la facilité de l’utilisation d’une imprimante 3D pour consommateur et la disponibilité des fichiers nécessaires pour produire son arme à feu sois-même, je dirais qu’ils sont peut-être très nombreux.

Pour rappel, le Liberator, le premier prototype fonctionnel d’un pistolet imprimable en 3D a été développé par un jeune Texan, Cody Wilson et son organisation. Il s’agit d’un pistolet en plastique que l’on peut produire facilement avec une bonne imprimante 3D. Les fichiers nécessaires pour imprimer le Liberator (en CAD ou Computer Assisted Design) avaient été rendus accessibles au public, via un site internet, jusqu’à ce que l’administration américaine ne décide d’ordonner l’arrêt de ce partage. Mais entretemps, des milliers de personnes auraient déjà téléchargé ces fichiers. Puis, ces derniers ont fait un tour sur Pirate Bay. En vérité, on ne saura jamais combien de personnes disposent actuellement de ces ressources, ni combien les ont imprimé.

Pour nous faire réaliser à quel point il a été facile de fabriquer son propre pistolet avec une imprimante 3D, un policier australien a essayé. Il a pu obtenir deux pistolets en plastique en dépensant moins de 30 euros (hors prix de l’imprimante 3D).

En revanche, le Liberator ne serait pas encore tout à fait au point et peut exploser sur la face de son propre utilisateur.

A savoir aussi que récemment, le Liberator a intégré une collection d’objets imprimés en 3D du musée Victoria et Albert, au Royaume-Uni.

Suivez toute l’actualité de l’impression 3D sur notre site 3Dfab.fr

(Source : Deezen/The Telegraph)

Image : By Vvzvlad (Flickr: Liberator.3d.gun.vv.02) [CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons

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Par : Opera
9 commentaires
9 commentaires
  1. Même si les pièces en question peuvent en effet prêter un confusion, il ne s’agirait en fait que de pièces de rechange pour la Replicator 2 elle-même 😉

  2. “le gouvernement britannique a autorisé une entreprise, le 17 janvier 2012, à livrer à la Syrie du fluorure de sodium et de potassium. Il s’agit de substances chimiques pouvant servir à créer des agents neurotoxiques similaires au sarin, du gaz que le régime de Damas aurait utilisé contre la population syrienne.” NO COMMENT

  3. Si chacun peut fabriquer son arme chez lui maintenant… Mais ça ne doit pas être aussi performant que leurs homologues en métal tout de même !

  4. @Roger
    Non, ça se dit 🙂 Tu aurais préféré visage peut-être ?
    @Virginie Delaitre
    J’ai les fichiers mais je n’essayerais pas d’imprimer ce truc. Mais je suppose que oui.

  5. Je vois que vous avez réagis sur tous les commentaire sauf le mien !! rassurez c’est pas parce que j’ai mis No comment 😉
    j’aimerai bien voir ton avis sur la question

  6. Le monde est devenue completement fou on devrait mettre en tole ĺe fabriquant de cette chose diabolique alors un voleur peut si rendre a la banque avec ce truc sans que le securite le puisse savoir et vider la caisse pourquoi n’a t’il pas fabriquer quelques chose dautre qui pourrait etre utile a notre monde de nos jour on ne pense qu’a faire la guerre aux autre notre monde devient merdic de jour en jour

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