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Quand acheter de faux abonnés devient une pratique illégale…

La justice américaine a désormais tranché. Les faux abonnés ne sont pas seulement immoraux. Ils sont aussi illégaux.

Quatre sociétés dans le collimateur de la justice

C’est quelque chose qui est sans doute aussi vieux que les réseaux sociaux. Ou même plus encore. On pourrait remonter à Myspace ou les Skyblog, une partie de la population fait une fixette sur les abonnés, sur le nombre de personnes qui les suivent sur les réseaux sociaux.

Certaines entreprises en ont fait un business en monnayant un gain rapide d’abonnés à ceux prêts à payer. Parmi celles-ci, la société Devumi et trois autres dirigées par German Calas. Il proposait de faux abonnés et faux likes sur Twitter, YouTube, LinkedIn ou encore SoundCloud. Grâce à une armée de bots, il boostait artificiellement la popularité de ses clients. Entre 2015 et 2017, l’entreprise aurait généré 15 millions de dollars de chiffre d’affaires. Elle vient de négocier un accord à l’amiable avec la procureure générale de New York, Letitia James, qui met un terme aux activités de la société, et fixe surtout le fait “de ne pas recommencer” le même type de prestations. La sanction financière n’a pas été dévoilée.

Le business des abonnés

Les réseaux sociaux font régulièrement la chasse aux faux comptes et aux inactifs. Cela avait par exemple coûté 200.000 abonnés au fondateur de Twitter. Donald Trump en aurait lui perdu 400.000 à la même occasion. Une petite affaire qui peut faire des dégâts à l’ego, mais comme on peut parier qu’il y a aura toujours des personnes prêtes à payer, cela veut dire que ces entreprises trouveront elles aussi un moyen pour s’adapter. À plus forte raison alors que certains utilisateurs des réseaux sociaux se font eux aussi payer des montants plus ou moins élevés pour une publication.

Dans d’autres cas, cela pourrait aussi causer des problèmes à certains “influenceurs”, notamment ceux qui arrivaient à avoir de belles réductions ou à manger gratuitement dans les restaurants grâce à leurs (faux) abonnés, on est en effet assez proche de l’escroquerie lorsque l’on y pense. Peut-être un jour comprendront-ils que le nombre d’abonnés est bien moins important (à long terme), que l’engagement de ces mêmes abonnés.

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Par : Twitter, Inc.
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