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Avec 60 dollars de matériel, il peut pirater une voiture autonome

Grâce à un laser, il peut simuler un obstacle et faire ralentir ou stopper la voiture.

Il y a quelques semaines, des hackers avaient montré qu’il était possible de contrôler une Tesla. Et aujourd’hui, un chercheur met en avant une faille au niveau des LIDAR (Light detection and ranging), la technologie utilisée par la plupart des voitures autonomes pour cartographier leurs environnements en 3D et agir en conséquent. Sur ce véhicule autonome de Google, le LIDAR est par exemple positionné sur le toit.

Chercheur chez le spécialiste Security Innovation, Jonathan Petit a utilisé un équipement qui coûte près de 60 dollars pour tromper ce capteur. Cet équipement comprend notamment un laser et un générateur d’impulsions.

Et grâce à celui-ci, il est parvenu à tromper un LIDAR de la marque IBEO. Dans la pratique, il explique que grâce à ce matériel, il peut tromper les LIDAR en simulant la présence d’une autre voiture et placer cette fausse voiture là où il le souhaite ou bien simuler un piéton ou un mur.

Le véhicule croit alors qu’il est en face d’un obstacle et ralentit, ou s’arrête même si il est paralysé par une pluie de faux signaux.

L’attaque a fonctionné alors que Petit se trouvait à une distance de 100 mètres. Et le pirate n’aurait même pas besoin de se positionner en face du véhicule, puisque ça marche même si il est sur le côté ou derrière le LIDAR.

Et si ces tests ont été réalisés avec un produit de la marque IBEO, Petit pense que les produits des autres constructeurs de LIDAR pourraient être victime de la même attaque. Ses travaux de recherche seront présentés à la Black Hat Europe en novembre.

Sinon, il y a quelques jours, un hacker lillois avait montré qu’il est aussi possible de pirater les panneaux de parkings.

(Source)

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