Passer au contenu

Avec l’AR.Drone Academy, l’AR.Drone s’envole dans le cloud et capitalise sur sa communauté

Parrot, créateur du quadricoptère Ar.Drone, lance l’AR.Drone Academy, une application mobile qui mêle habilement partage, stockage dans le cloud et réseaux sociaux, pour rassembler sa communauté autour de son célèbre drone.

Au début c’était juste un super jouet pour enfants de tous âges, donc principalement pour adultes, bien sûr (quoi ?). Puis, de façon assez prévisible, c’est devenu un objet culte pour geeks, pour finir par s’imposer comme le point focal d’une véritable communauté : l’AR.Drone est aujourd’hui bien plus qu’un quadricoptère grand public piloté par smartphone, c’est presque un phénomène de société (soyons fou).

Et Parrot, la société française qui est derrière cette invention, a réalisé jusqu’à présent un sans-faute, voire un modèle du genre en termes de webmarketing. Une campagne construite patiemment, progressivement, brique par brique depuis trois ans autour de l’objet : présentation dans les salons plutôt réservés aux fans de high-tech, montée tranquille en buzz via des vidéos savamment distillées, intégration maline de l’iPhone, puis d’Android comme télécommande, jeux et réalité augmentée, exhibitions spectaculaires, comme poste de commande, soit une sélection soigneuse et intelligente des ingrédients qui constituent la recette du succès interplanétaire via internet.

Pour continuer dans la même voie, Parrot vient d’ajouter un volet à sa stratégie de conquête tranquille : l’AR.Drone Academy, un espace de partage et d’échange dédié à la communauté de pilotes. L’AR.Drone Academy, accessible via l’application mobile AR.FreeFlight, permet de retrouver et de publier différents expériences et médias produits avec l’AR.Drone ou liés à ce dernier, comme une carte du monde vu de l’AR.Drone, des statistiques de vol ou encore le partage de contenu photo et vidéo en un clic.

Concernant les cartes, Parrot précise que “les vidéos prises avec le Parrot AR.Drone, sont géolocalisées et s’affichent sur une carte. Un système de tri automatique permet de retrouver, autour de sa position actuelle, ses propres vols, ceux des autres membres, mais aussi les ‘hot spots’ recommandés par ses pairs ou bien encore les ‘bad spots’ à éviter. Un simple clic permet de sélectionner un vol et une fiche de présentation apparait sur l’écran : profil du pilote, adresse du vol, données statistiques, accès direct à la vidéo… Chaque membre décide des contenus et informations personnelles partagés avec l’ensemble de la communauté.”

Cloud et réseaux sociaux

D’autre part, lors de l’enregistrement d’une vidéo de vol, les principales données sont enregistrées dans le Cloud, comme la vitesse, l’alttitude ou encore l’évolution du niveau de la batterie, transformant votre smartphone en véritable tour de contrôle, d’autant que les graphiques produits sont consultables directement depuis son écran (ou celui de la tablette) lors du visionnage de la vidéo.

Les réseaux sociaux ne sont évidemment pas en reste puisqu’il est possible de partager d’un clic ses vidéos et photos depuis l’AR.Drone Academy, sur Facebook, Twitter, YouTube ou encore Picasa. On notera la spécificité mobile de l’Academy, qui, à l’image d’un Instagram, n’est accessible que via smartphone et tablette. Malin, je vous dis.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

3 commentaires
3 commentaires
  1. Ce concept même s’il est avant tout ludique, est effectivement totalement débridé et surprenant sur tous les plans, réussir à developper une communauté de fans autour d’un quadricoptère piloté par smartphone, de vidéos de vols et de données statistiques, le tout partagé avec des utilisateurs du monde entier, chapeau ! Mais ce qui est intéressant, c’est que le buzz est à la fois en ligne sur les réseaux sociaux et hors ligne avec des rassemblements pour le moins étonnant, une belle réussite en quelques mois sur une niche techno mais tout de même, il fallait y penser et surtout y croire !

  2. @Eric : vraiment juste pour être tatillon, il vaut mieux écrire “maligne” plutôt que “maline”. Le premier est l’orthographe exacte, tandis que le deuxième n’est que “toléré”.

    En passant, félicitations pour ce blog, dont la lecture est toujours un moment agréable dans la journée…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *