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Brave : des éditeurs sont choqués par le projet du créateur de Javascript

Le système de Brave Browser ne plait à tout le monde.

En janvier, le cofondateur de Mozilla et créateur de Javascript Brendan Eich dévoilait un projet appelé Brave Browser. En substance, il s’agit d’un navigateur web doté d’un bloqueur de publicités.

Mais contrairement aux adblockers normaux, celui-ci ne se contente pas de supprimer les pubs sur les sites web puisqu’il propose aussi de les remplacer par des pubs considérées comme plus saines (y comprendre plus respectueuses de la vie privée de l’utilisateur).

Grâce aux revenus obtenus avec ces bonnes publicités, Brendan Eich veut rémunérer les utilisateurs, les éditeurs des sites web (55%) ainsi que son entreprise. Et les utilisateurs peuvent utiliser ces gains pour faire des donations pour leurs sites préférés sur lesquels ils pourront alors jouir d’une expérience sans pubs.

L’idée est assez originale mais elle est loin de plaire à certains éditeurs américains. En effet, comme le rapporte le Financial Times, de nombreux médias, dont le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post, ont envoyé une ordonnance de cessation et d’abstention à l’entreprise de Brendan Eich.

Pour le président de la Newspaper Association of America, qui représente plus de 200 journaux aux Etats-Unis, c’est comme si Brave dérobait 10 dollars dans les caisses des médias pour leur rendre 5 dollars.

Bloquer les publicités d’un site est une chose. Bloquer celles-ci puis les remplacer par d’autres en est une autre. Et par ailleurs, pour s’opposer au projet Brave Browser, ces médias américains évoquent le droit d’auteur.

« Votre projet d’utiliser notre contenu pour vendre vos publicités est indiscernable d’un plan pour voler nos contenus pour les publier sur votre propre site », lit-on dans la lettre.

Bien entendu, Brendan Eich a déjà réagi à la publication de cette lettre. Pour lui, la NAA a mal compris le modèle de Brave. « Brave est la solution, non l’ennemi », explique-t-il, cité par le Financial Times.

En tout cas, son système est différent de celui des bloqueurs de pubs qui se financent en faisant payer des annonceurs pour laisser passer leurs pubs.

(Source)

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Par : Opera
2 commentaires
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  1. Franchement si ça pouvait éliminer l’intégralité des pubs X et autres faux “nettoyeur/optimiseurs” ça serait pas mal.

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