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Cambridge Analytica a (étonnamment) du mal à se vendre

À l’origine du scandale qui a fait trembler Facebook, la société Cambridge Analytica semble avoir beaucoup de mal à trouver un acheteur.

Depuis le mois de mars, l’entreprise jusqu’ici relativement inconnue s’est finalement fait un nom auprès du grand public. Après les révélations d’un lanceur d’alerte du nom de Christopher Wylie, les fils se dénouent peu à peu et l’on découvre alors la puissance de Cambridge Analytica… et les données personnelles en sa possession. Au total, 87 millions de comptes Facebook auraient vu leurs données aspirées par l’entreprise d’analyse de data sans en avoir été informée. Suite à la médiatisation de l’affaire et la mauvaise presse de la société, plus aucune entité ne veut travailler avec elle alors qu’elle continue d’affirmer avoir agi de manière éthique et légale. Si Cambridge Analytica tente actuellement de se vendre, il semblerait que personne ne soit réellement intéressé par la cession.

Des offres « à des niveaux décevants »

Au total, 18 000 entreprises ont été contactées pour évoquer une possibilité du rachat. Un message a également été posté sur Twitter. Sur celles-ci, seules quatre ont fait une offre qui semble être largement en deçà des attentes de la compagnie britannique. Pour obtenir les offres, Cambridge Analytica s’est tournée vers le cabinet de consulting, tout aussi britannique, Lambert Smith Hampton, qui s’est ainsi chargé d’envoyer les emails au sujet de la vente. Après avoir contacté 18 000 sociétés, seules 13 d’entre elles ont apporté une réponse à l’information initiale. Actuellement, quatre offres seulement ont été faites à l’entreprise : la première est d’une livre sterling pour la compagnie et sa propriété intellectuelle, là où la deuxième propose une modique somme se situant entre 10 000 et 15 000 livres pour les actifs. Une livre symbolique et le montant de 300 livres pour le seul nom de la société ont également été proposés sous la forme d’offres.

Cambridge Analytica a décliné toutes ces propositions, arguant du fait qu’elles étaient toutes « à des niveaux décevants ». Les administrateurs se sont aussi plaints du fait que la majorité de leurs ordinateurs et de leurs serveurs avaient été saisis, les empêchant de fournir une évaluation de qualité.

De fait, le britannique se tournent maintenant vers une liquidation obligatoire.

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Par : Facebook, Inc.
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