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Au Canada, une ville paralysée par un virus paie une rançon en Bitcoin

Samedi 1er septembre, la ville canadienne de Midland a été infectée par un virus qui a rapidement encrypté une large partie de l’architecture technique de la commune. Celle-ci s’est alors retrouvée complètement paralysée par ce piratage qui exigeait une rançon en Bitcoin pour rendre les accès. La ville a finalement cédé et accepté de payer pour rétablir le réseau.

La popularité des ransomwares explose

Il y a quelques mois, un rapport publié conjointement par Google, Chainanalysis et par les universités de Californie, San Diego et New York a montré que les pirates du web ont amassé une fortune (25 M$ en 2 ans) en s’appuyant sur des demandes de rançons en crypto-monnaies.

Pour les hackers, ce type de rançon leur permet de rester entièrement anonyme tout en récupérant des montants importants de la part des victimes. L’argent converti en crypto-monnaie est ensuite difficilement traçable, ce qui permet aux pirates de le récupérer en toute impunité. Ces derniers mois, de nombreuses histoires concernant des escroqueries autour des devises électroniques ont été recensées. Pour vous protéger de ce genre d’attaque, vous pouvez vous équiper d’un antivirus sophistiqué.

Une prise d’otage virtuelle

Dernier vol en date : une malheureuse bourgade du Canada a été victime d’un piratage massif en plein milieu de la nuit du vendredi au samedi 1er septembre.

En seulement quelques minutes, toute l’infrastructure IT de Midland a été paralysée par un logiciel malicieux qui a chiffré tous les fichiers de gestion de l’administration : emails, paiements, titres de transport, émissions de permis divers etc.

Dans leur malheur, les habitants ont cependant eu la chance de voir leurs services vitaux (pompiers, eau) être épargnés. Les experts en sécurités sollicités par la municipalité ont affirmé qu’aucun vol ne données n’avait pour le moment été constaté.

Cette “prise d’otage” n’a duré que deux jours, date après quoi la ville a finalement décidé de payer la rançon en Bitcoins pour récupérer tous les accès aux fichiers. Dans son communiqué de presse, Midland expliquait qu’elle avait souscrit à une assurance pour couvrir de type de frais, et que la rançon ne serait donc pas supportée par ses habitants. Le montant de la rançon n’a cependant pas été communiqué.

Une victoire pour les pirates

En cédant à la pression des hackers, Midland leur donne raison. Une telle décision fera évidemment monter les opposants au créneau, d’où l’importance de la communication. Encore hier, le site officiel de Midland affichait un nouveau communiqué pour rassurer ses citoyens.

La municipalité a reconnu que “bien que ce ne soit pas idéal, c’est dans notre meilleur interêt de rétablir le système au plus vite”. D’autres entreprises touchées par ce type d’attaques n’ont cependant pas cédé à la tentation. En 2017, le célèbre virus WannaCry avait paralysé des milliers d’entreprises en leur demandant une contribution en Bitcoin. Finalement, ce seraient moins de 0,1% des victimes qui auraient cédé à l’appel des pirates.

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