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Ce que votre comportement en ligne révèle sur votre état mental

Vous naviguez de manière frénétique entre les différents onglets de votre navigateur ? Vous checkez votre boîte mail non-stop ? Selon une étude de l’Université des Sciences et Technologies du Missouri, ce genre de comportement peut cacher un état mental de dépressif.

Vous naviguez de manière frénétique entre les différents onglets de votre navigateur ? Vous checkez votre boîte mail non-stop ? Selon une étude de l’Université des Sciences et Technologies du Missouri, ce genre de comportement peut cacher un état mental de dépressif.

Selon le duo de chercheurs derrière cette intriguante étude, le comportement que nous avons sur Internet et l’usage que nous en faisons est lié à notre état mental. Le professeur Sriram Chellappan et l’ingénieur Raghavendra Kotikalapudi se sont vu réservés un article dans le New York Times la semaine dernière, où ils décrivent leur expérience et leurs conclusions.

Il semblerait ainsi que les personnes partageant un grand nombre de fichiers en ligne, switchant entre différentes applications, regardant de nombreuses vidéos ou vérifiant leur e-mails reçus de manière obsessive pourraient avoir un profil de dépressif.

L’expérience s’est déroulée de la manière suivante : le duo de chercheurs a regroupé un panel de 216 étudiants, auxquels ils ont demandé de remplir un questionnaire permettant de dresser un compte-rendu de leur état mental, et de leur degré de dépression ou d’anxiété. Sur l’échantillon d’élèves, 30% d’entre eux présentaient des symptômes de dépression, ce qui se rapproche des résultats déjà vérifiés par d’autres études (entre 10 et 40 pourcent d’étudiants ont déjà présenté certains de ces symptômes au cours de leur cursus). Les chercheurs ont par la suite pu étudier le comportement en ligne de tous les sondés afin de voir si une corrélation pouvait être établie entre ces deux phénomènes.

L’équipe de chercheurs aurait découvert deux grosses tendances. La première est le fait que plus le score d’une personne au test de dépression est élevé, plus celle-ci partage de fichiers — vidéos, musiques — en ligne (P2P).

La seconde révèle quant à elle que l’utilisation d’Internet est beaucoup plus intense du côté des étudiants qui présentent des symptômes de dépression. On constaterait ainsi chez eux une très forte utilisation de leur système de messagerie électronique — une étude avait déjà démontré que la vérification systématique de ses e-mails était la preuve d’une forte anxiété –, des problèmes de concentration dus aux nombreux allez-retours entre certaines applications (e-mail, chats, jeux vidéos…), ainsi que le visionnage d’un important nombre de vidéos en ligne.

Selon les deux chercheurs, cette étude est la plus sérieuse dans ce domaine, étant donné qu’elle est la première à suivre de près le comportement en ligne des sujets, contrairement aux précédentes, qui ne se basaient que sur des QCM remplis par les étudiants au sujet de leur usage d’Internet.

Comme d’habitude, ce genre d’étude reste à prendre avec des pincettes. Vous vous doutez bien que le fait que vous ayez passé une matinée entière à mater des vidéos sur YouTube, ou, si vous êtes plus sérieux que ça, à checker vos e-mails du week-end, est loin de faire de vous un dépressif.

L’équipe souhaite néanmoins exploiter ces résultats pour développer une application pour PC et smartphones qui, par l’analyse du comportement en ligne de ses utilisateurs, les aidera à réguler leur utilisation d’Internet et à les prévenir d’un possible état de dépression. Celle-ci pourrait aussi permettre aux parents de gérer le temps de navigation de leurs enfants sur la toile.

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Par : Opera
21 commentaires
21 commentaires
  1. Un bien étonnant article pour lecture en ce lundi matin avant d’attaquer la semaine…

    Arf, je savais bien que j’aurais dû prendre mes anti-dépresseurs, la semaine va être rude ^^

    Plus sérieusement, le comportement décris relève plus du stress et/ou du surmenage ce qui, il est vrai, peut souvent amener à des états dépressifs.

    Néanmoins, merci beaucoup pour l’article.

  2. Un ramassis de connerie si je peu donner mon opinion si je suis sur mon pc le plus clerc de mon temps cest que je n’en peux plus de toute cette merde de pub a la tele et a mon avis un mec devien plus facilement depressif en regardant secret story ou money drop ou la star ac qu’en jouant a son jeu prefere sur le pc voila bonne journée Ps: il y a des mec qui cherche des vaccins ou serum pour des maladies vraiment grave cela frai un article d’autant plus interressant!!

  3. Anxieté je veux bien, mais de là à parler de dépression, ça me paraît un peu exagéré ^_^
    Et ce n’est pas avec la popularisation des smartphones et du “toujours connecté” que ces soucis vont s’arranger.

  4. Étude intéressante, mais un peu tirer par les cheveux je trouve.
    L” idée d’analyser et d’ interpréter notre inconscient par l’usage de ces technologies et très prometteuse.

  5. A ouai quand même, bon alors je prend Rdv chez le psy moi !!!

    Est ce qu’ils prennent en compte pourquoi les gens le font, leur travail, leurs amis, les jeunes et les notifications Facebook, …

    Il faudrai savoir sur quoi porte l’étude dans le détail.

  6. Accro au net ne veut pas forcément dire dépressif… A partir de quand devient-on dépressif ?

    L’ennuie, tout simplement peut aussi conduire à une utilisation “frénétique” du web, du check de ses mails, etc.

  7. Cette étude ne vaut rien.
    Aujourd’hui les gens travaillent sur internet.
    Je fais un stage dans une entreprise de web marketing je check mes mail j’ai 18 onglets d’ouvert. Dépressif ? non, motivé et passionné oui.
    Les gens accro au net ne sont pas dépressif ils aiment ça ! Et notre société veut ça. Il existe des dizaines de réseaux sociaux comment voulez-vous que les gens ne deviennent pas accro et ouvre des centaines d’onglets?
    Dans quelque année la tendance va continuer à se faire sentir et je peux vous assurer que le taux de suicide ne va pas exploser.

  8. Bonjour,

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Si cette étude est faite sérieusement, elle présente en moyenne certains caractéristiques de la dépression chez les étudiants. Cela ne veut pas dire qu’un étudiant addict au net soit forcement dépressif, mais plutôt qu’il porte une prédisposition plus important à être dépressif que le français moyen.

    Ludovic

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