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Ce qui se passe quand un e-commerçant accepte le Bitcoin

Intégrer Bitcoin est-t-il avantageux ou pas pour un site de vente en ligne ? Après 50 jours, l’américain overstock.com montre des résultats encourageants.

Depuis quelques semaines, le mot Bitcoin est un peu synonyme de mauvaise nouvelle. Lancez Google et vous entendrez parler de la faillite de MtGox (une bourse d’échange de Bitcoin) ou encore du piratage de Flexcoin, qui aurait perdu 896 Bitcoins. En substance, la monnaie peer-to-peer subit une crise de confiance.

Mais ces quelques chiffres sur les activités de l’e-commerçant américain overstock.com semblent plutôt encourageants. Il s’agit d’un nom connu du commerce en ligne aux Etats-Unis. L’entreprise o.co vend des marchandises diverses, allant des bijoux aux couches pour bébés.

Au mois de janvier, celle-ci avait commencé à accepter les Bitcoins pour le paiement de ses achats. En 21 heures, la société a vendu l’équivalent de 780 Bitcoins de marchandise (124.000 dollars à ce moment-là), ce qui correspondait à 780 achats. Un résultat qui était inattendu, si l’on se fie à l’émotion d’un tweet du CEO Patrick Byrne.

50 jours plus tard, la société Coinbase, qui est le partenaire d’Overstock dans le cadre des transactions avec le Bitcoin, annonce que l’e-commerçant a franchi le cap du million de dollars en transactions. Ceci correspondrait aux achats de 4000 clients.

D’autre part, la moyenne des achats d’un client qui paye en Bitcoin serait plus élevée que celle des gens qui utilisent le dollar. Mais mieux encore, le Bitcoin apporterait des nouveaux clients puisque 58 % des achats Bitcoin auraient été réalisés par des personnes qui ont fait leurs tout premiers achats sur Overstock. Une façon pour Coinbase de montrer que le Bitcoin apporte un impact positif (et donc de faire de la pub).

Le véritable avantage

Dans sa publication de blog, Coinbase souligne aussi l’augmentation du bénéfice net qu’apporte l’adoption du Bitcoin. Celui-ci se trouverait au niveau des coûts de transaction puisque les frais du Bitcoin sont inférieurs à 1 dollars, contre plus de 2 dollars pour les modes de paiement traditionnels. Et à grande échelle, cette petite marge serait donc profitable aux actionnaires.

Ça continue…

Outre Overstock, d’autres entreprises américaines acceptent déjà cette monnaie virtuelle, comme par exemple l’éditeur Zynga ou encore Newegg, un autre e-commerçant.

Sur le plan politique, de nombreux pays sont encore très réticents à l’idée de légitimer cette monnaie, comme la Russie. Et je crois que les récents évènements ne vont pas les encourager. Néanmoins, des états envisagent maintenant de réguler la monnaie virtuelle. Selon des spéculations, le Japon se préparerait à clarifier le traitement juridique des Bitcoins. Aux Etats-Unis, un responsable de la Federal Reserve avait déclaré que le Congrès devrait examiner les options légales pour réguler le Bitcoin.

(Sources : 1/2)

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Par : Opera
5 commentaires
5 commentaires
  1. Rien de plus normal ! Étant frileux avec ma carte bancaire sur internet, je préfère laisser l’argent virtuel virtuel, et le réel réel. Donc si un autre frileux veut dépenser ses Bitcoins, quoi de plus normal que de le faire en ligne ?

    J’ai quelques euros sur mon compte Paypal, générés par de la pub… Pour le moment, c’est avec cet argent que je pense acheter sur internet, je ne suis pas psychologiquement prêt à mettre de “vrais” sous ! 🙂

    (Et pourtant, je suis un sacré geek…)

  2. “la société a vendu l’équivalent de 780 Bitcoins de marchandise”
    Visiblement l’auteur n’a pas compris le tweet…

    “we’ve had 780 #Bitcoin orders”

    => Ils ont eu 780 commandes en Bitcoin représentant $124 000, pas pour 780 BTC de commandes !
    Le 10 janvier 2014, 780 BTC valaient “un peu plus” de $124 000…

  3. Avec ou sans crack, le protocole bitcoin a de beaux jours devant lui !
    Et si les banques d’Ukraine restreignent les retraits…il leur restera le bitcoin.
    bref, un Chypre en bis repetita ?

  4. Par ailleurs pour un e-commercant il est possible d’accepter le Bitcoin et de recevoir des euros directement avec des com plus faible qu’avec la banque. Des solutions comme Bitpay permettent même de recevoir un pourcentage du paiement en Bitcoin et le reste en Euros (ou tout en BTC et tout en €)

  5. Et sans risque de charge back (fraude), une fois que la transaction est confirmée. Le BTC a clairement des avantages indéniables, mais aussi des inconvénients (vol/perte des clés privées), ce sur quoi travaillent à améliorer pas mal de start up. Pour moi on en est au années 90 du BTC, tout reste encore à faire mais son avenir est incroyable.

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