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C’est fini pour Grooveshark !

La nouvelle vient de tomber, froide et brutale. Grooveshark a décidé de fermer boutique. Définitivement.

Grooveshark a été créé en 2007 par trois étudiants américains : Andrés Berreto, Josh Greenberg et Sam Tarantino. A l’époque, il se présentait comme un client P2P mais il a très rapidement évolué pour se transformer en une véritable plateforme musicale à part entière.

Une plateforme à laquelle n’importe quel internaute pouvait contribuer. Grooveshark était effectivement à la musique ce que YouTube est à la vidéo. La gratuité était d’ailleurs de mise et c’est sans doute ce qui a attiré les foudres de l’industrie musicale.

Une procédure qui a duré plusieurs années

Universal Music, Sony Music et Warner Music Group ont ainsi décidé d’attaquer en justice Escape Media, la société éditrice du site, à la fin des années 2000.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un des créateurs du service a eu la mauvaise idée de demander à ses employés de créer de faux comptes pour partager un maximum de musique avec les utilisateurs du service, pour lui assurer un décollage rapide.

Le pire reste à venir car la demande a été adressée aux employés par l’intermédiaire d’un courrier électronique.

Courrier qui est évidemment tombé entre les mains des plaignants. Au total, l’éditeur a donc mis en ligne plusieurs milliers de morceaux sans s’acquitter des droits associés.

Le tribunal de New York a rendu son jugement le 28 avril dernier. Grooveshark et Escape Media ont été reconnus coupables de tous les faits qui leur étaient reprochés. D’après les dernières estimations en date, le montant des dommages et intérêts aurait pu dépasser les 700 millions de dollars mais l’éditeur est parvenu à trouver un accord avec les plaignants.

Universal Music, Sony Music et Warner Music Group lui ont effectivement proposé d’effacer l’ardoise en échange de la fermeture du service.

Ils ont accepté, bien sûr, et on peut difficilement leur en vouloir.

(Source)

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Par : Opera
22 commentaires
22 commentaires
  1. C’est vraiment dommage que “l’industrie” ( quel vilain mot pour parler de culture) musical ne pense qu’a faire de l’argent. On trouvait de vrai pépite et il y avait une vrai gratuité contrairement au autre plateforme de streaming musical.

    Il va falloir ce remettre au téléchargement direct, ce qui est moins simple que l’accès à cette plateforme.

  2. Humm… J’avais cru à un poisson, mais le mois n’était pas le bon…
    Bon, comment fait on pour récupérer sa playlist de 500 titres?
    Le site est fermé mais les comptes existent-ils encore?
    Y a t il un moyen de les transférer sur une autre plateforme?
    Dingue ça.
    Un jour on va nous annoncer que notre service d’e-mail est fermé, à vie, tant pis pour toutes les informations qu’il contenait…

  3. il faut surtout faire un back up de ses mails, avec un client (thunderbird par ex) en imap surtout pour avoir les messages bien classé en dossier

  4. Et qui pour lui succéder en terme de services et de performance, sans parler de sa gratuité ? Ce site m’a permis d’une part de découvrir de multiples artistes, qui m’ont donné l’envie de les voir en concert, mais aussi, quantité de versions de standarts de jazz, qui donnaient de l’inspiration quand on est musicien dans un groupe et cultivaient ma culture musicale.
    Une énorme perte !

  5. Le fric, toujours le fric!!! Il était certain que les 3 plaignants finiraient par obtenir satisfaction, mais pas au bénéfice des artistes, juste à celui des “zayandroit” . rien à voir avec la culture dans cette affaire.

  6. Si la méthode était un peu naze le fait est que Grooveshark était probablement l’un des services les plus innovant avec un vrai système de recommandation. On est loin de Spotify avec ses palylists créées par des « experts » qui n’y connaissent rien en matière de genres musicaux sans parler des publicités totalement à coté de la plaque.

  7. Sans vouloir être moralisateur, un abonnement sur une plateforme de streaming légale coûte moins de 10 euros et c’est parfois compris dans votre forfait téléphonique. C’est génial que la musique “gratuite” vous permette d’avoir de l’inspiration et vous cultive mais si elle vous fait autant de bien cette musique, payez l’équivalent d’un traiteur chinois ou de 2 kebabs pour elle en rémunérant les artistes, c’est trop dur?
    Si vous n’avez pas ces 10 euros, je peux comprendre par contre mais si vous les avez et qu’ils ne vous empêcheront pas de vivre décemment, il est peut être temps de se remettre en question, vous aimez la musique ou vous aimez avoir les choses gratuitement?

  8. Je suis affligée,
    Jamais je n’ai connu meilleur site pour la diffusion de la musique ( par genre/ jpop à gogo/radios disponibles/ une diversité incroyable ! ) Une perte inestimable pour nous les utilisateurs.
    J’aurais été prête à payer quelques sous si Grooveshark avait été payant pour l’accès à la musique ! Je ne comprends pas pourquoi un tel arrangement n’a pas été convenu. Sans doute, pour une raison obscur, Grooveshark gênait !
    Je ne cache pas ma colère !
    Triste nouvelle 🙁
    RIP

  9. certes, on pourrait parler de plateforme avec abonnement etc… mais là où la vision des majors me consterne, c’est dans ce côté petit épicier qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez… pour ma part, l’usage du streaming a provoqué des achats en CD bien plus conséquents que ce qui se passait avant. Le fait ainsi par arborescence ou écoute inopinée de diverses musiques m’a fait découvrir maints groupes ou artistes dont j’ai acquis les œuvres, ce qui n’aurait pas été sans streaming. En gros, sans grooveshark, aurais-je découvert Islands, Stars, The new pornographers, Neutral Milk Hotel, the Wrens, Spiritualized, Bodies of water, Mikal Cronin, The Dum dum girls, Ducktails, Jil is lucky, the Besnard lakes, The Unicorns, Goodspeed you black emperor, Passion Pit, Perfume Genius, Ra ra riot, Late of the pier, Avi Buffalo, Camera Obscura, Sloan, Papercuts, Explosion in the Sky, Alvvays, Trophy Scars, A Sunny Day in Glasgow, Los Campesinos, Hundred Waters, Orval Carlos Sibelius, Rilo Kiley, Chelsea Wolfe etc… peut-être aurais découvert certains d’entre eux mais tant, je ne pense pas… en tout cas par sur la bande FM telle qu’elle existe… et par extension, n’est-ce pas du fait de Grooveshark que j’ai acheté leur production, à ces groupes découverts au fil d’écoutes diverses… quand auparavant je n’achetais que 3 à 4 CD par an pour en acheter maintenant une vingtaine (voire plus) par an… vu que je m’interdis le téléchargement…

  10. bonjour,

    aucune URL citée ici ne permet de récupérer les playlists grooveshark
    la première pointe sur la page d’accueil grooveshark expliquant la fermeture
    la seconde est inconnue

    toute aide est bienvenue ! j’enrage de cette fermeture inopinée ….

    merci d’avance

  11. Bonjour,

    Si vous ont va faire en sort que le site grooveshark ne fermerais jamais, si non c’est la catastrophe morale, je me suis habitué d’écoute des musique pour me reposer, la je ne trouve aucune site de ce genre sur le net.

    C’est vraiment dommage.

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