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C’est moi qui l’ai fait !

Vous avez réalisé un joli site web pour le compte d’un tiers et votre signature ne figure même pas au générique, c’est énervant. Si vous voulez…

Vous avez réalisé un joli site web pour le compte d’un tiers et votre signature ne figure même pas au générique, c’est énervant.

Si vous voulez accéder à un peu de reconnaissance, voici un site qui va vous permettre de remettre les pendules à l’heure : Whobuilt.it permet aux webmasters, après inscription et identification, de dresser et publier la liste des sites dont ils sont l’auteur, où à la réalisation desquels ils ont contribué.

La base comprend déjà 924 utilisateurs revendiquant un total d’un peu plus de 1000 réalisations, parmi lesquelles vous pouvez faire une recherche pour rendre à son webmaster ce qui appartient à César.

Mais comment font-ils pour vérifier que c’est bien vous qui avez créé le site dont vous réclamez la paternité et éviter les usurpateurs ? Facile : quand vous proposez un site, un nom de fichier vous est attribué, que vous devez envoyer à la racine de votre site, ce qui suppose que vous en possédiez les droits. Whobuilt.it vérifie qu’il trouve bien ce fichier, et votre réclamation est validée.

Une belle base de données de créateurs en perspective, fondée sur une idée simple mais astucieuse.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
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Par : Opera
25 commentaires
25 commentaires
  1. Il arrive régulièrement que les graphistes/designers n’ont pas forcément accès au FTP, donc pour revendiquer la paternité d’une réalisation en terme graphique, ça ne serait pas toujours évident 🙂 .

  2. piur le compte
    vous permet aux webmasters
    quand proposez un site
    3 coquilles dans le même article? faut t’reposer Eric 🙂 …
    Dans Jiwa, le trackId de Amy Winehouse – Back to Black, c’est possible? merci à vous heureux habitants d l’hexagone…

  3. Je vais déjà essayer de faire le mien 🙂
    Signée : une adepte du Moleskine
    (C’est vous dire si je me donne du mal…)

  4. Ca, ca sent le roussi.. Je sens bien le coup ou des mecs vont revendiquer le graphisme de sites qui sont en fait des templates chopés a droite a gauche etc…

    A suivre de près, va sûrement y avoir de la castagne 😀

  5. Je ne peux qu’adbonder dans le sens de Clem, concrètement quand tu bosses pour des gros comptes tu as rarement accès au serveur FTP final.

    Par exemple, j’ai dev des tas de choses pour L’oreal mais je ne peux évidement pas accéder au serveur principal. Je dois placer mon travail sur un serveur de dev et c’est une autre société qui a la charge des serveurs qui valide et déplace les contenu sur le serveur live.

    Sans compter tous les anciens clients pour lesquels ont a travaillé et pour lesquels nous n’avons évidement plus accès au site (et j’en ai des tas dans ce cas là avec 10 ans de recul).

    L’idée est bonne, mais n’est pas applicable dans bien des cas 😉

  6. Coucou,
    Je suis dubitatif.
    Quand on réalise un site internet pour un client, c’est le client qui est en propriétaire.
    Le client n’est pas obligé de créditer les “auteurs” du site web.
    En plus, je ne sais pas si on peut parler d’auteur pour un site internet.
    Enfin bref, réclamer la paternité d’un site qui ne nous appartient pas, je trouve ça limite quand même.

  7. Autre pb, il n’est pas difficile de “gagner” les accès à un serveur hébergé chez un hébergeur à bat couts (ex: 1&1, OVH mutu, …) .

    j’en ai fais l’amère expérience.

    Sinon l’idée est excellente. Faut juste trouver d’autres moyens d’authentification.

    Merci @+

  8. Il y a beaucoup de sceptiques.**Je trouve que l’idée reste bonne, certes il va falloir le perfectionner et certains se sentiront lésés pour les raisons évoquées dans les commentaires au dessus mais ça reste une bonne idée pour les développeurs et webdesigners.

  9. C’est bien, mais est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer l’intérêt ? (C’est pas méchant, juste je vois pas bien…)

  10. Moi, j’aime plutôt bien le concept. C’est sûr qu’il leur reste encore pas mal de boulot, mais ça peut faire quelque chose de bien sympa.

  11. Pour buh31 :
    Pas du tout, lorsqu’on réalise la conception graphique d’un site, c’est très souvent une prestation d’auteur, rémunéré contre cession de droit d’exploitation du graphisme (qui se doit d’être original, bien entendu). À ce titre, le client est obligé de mentionner quelque part l’auteur si ce dernier le lui demande.

    Qui plus est si le webdesigner est en plus auteur et réalisateur du graphisme et de l’interactivité (voir du développement. Même un grand compte est tenu de stipuler cet auteur dans ces crédits même si ceux -ci n’apparaissent pas de prime abords sur le site.
    Ensuite, il peut y avoir un arrangement entre le client et l’auteur.
    Maintenant celà dépends des sites. Il est impossible de revendiquer un site fait avec des templates faites par d’autres (ce sont ces autres là qui doivent être mentionnés) mais on peut être l’auteur rédactionnel ou l’éditeur, nom qui peuvent être mentionnés et auquel titre on est “co-auteur”.
    Il y a des sites dont tout le concept peut être considéré comme une oeuvre graphique et multimédia si ces concept de graphisme , navigation sont suffisement originaux.
    Bref, on peut complètement être un auteur de sites.

    L’ennui pour ce whobuildit c’est qu’effectivement, on peut être auteur d’une partie du site, dont le graphisme (la plus voyante) et ne pas pouvoir accéder au ftp et donc le système devient caduque.

  12. JE trouve dingue que de nos jours des gens puissent encore penser qu’un site ne puisse pas être un concept dont on est l’auteur… et un livre alors ? il n’y a pas d’auteur ? pourtant il faut bien en concevoir la mise en page, lui donner un style… une couverture.

    Je trouve dingue de devoir expliquer ce genre de truc… et hop après on se tape du hadopi et il y en a qui se demandent pourquoi.
    Mais bon au moins comme ça, il y en a qui auront appris des choses via cette news…

  13. Ouais, bonne idée, mais des vrais défauts aussi. Backlink très moyen, je suis surpris qu’il y ait déjà tant de site. Et puis les mecs indexes une page par site avec une jolie url…ça sent le projet SEO à plein nez. Pour revendiquer son travail, le mieux est peut-être encore de bien en parler sur son site !

  14. En général les gros sites c’est l’oeuvre d’une équipe et le chef de projet, qui fait pas grand chose, ou produit pas grand chose d’autre que de la gestion de projet, va avoir du mal a revendiquer via ce site.
    Alors qu’il en aura bien chi… (pour rester gentleman) à coordonner toutes les compétences.

  15. Il arrive aussi parfois qu’on développe un site en tant que salarié : on n’a alors aucun droit d’auteur sur le site (par exemple, c’était stipulé dans mon contrat) et l’entreprise (à laquelle on a gentiment cédé tout son travail) n’a aucune obligation de mentionner les personnes ayant participé de près ou de loin au dév. Pour ça, il reste le cv et le porte-folio (et la bonne foi de l’auteur…)
    Bon y’a de l’idée quand même.

  16. Bonjour,

    L’éditeur de ce site est anglais et ce concept répond aux besoins des auteurs anglais. En l’occurrence, en Angleterre comme aux USA, un auteur qui veut protéger ses créations doit s’acquitter d’un copyright payant.

    En France, la situation est totalement différente. La loi, à travers le Code de la Propriété Intellectuelle protège d’office une œuvre de l’esprit, comme un design ou un code, dès lors qu’elle existe. L’auteur n’a pas de formalités particulières à accomplir pour protéger ses œuvres. Il doit juste être en mesure de prouver sa qualité d’auteur en cas de litige.

    Pour info, et en vrac :
    – Personne d’autre que l’auteur ne peut revendiquer la paternité de son travail. Le droit à la paternité d’une œuvre est un droit moral incessible (on n’a pas el droit de le vendre ou de l’acheter. Il appartient pour toujours à l’auteur). Revendiquer la paternité d’une œuvre créée par un tiers, c’est un délit de contrefaçon (3 ans de prison et 300 000 € d’amende + dommages et intérêts pour le préjudice moral).
    – L’auteur peut imposer que son nom et sa qualité d’auteur soit crédité sur l’œuvre. Quiconque effacerait ou retirerait la « signature » de l’auteur commet un délit de contrefaçon.
    – Un éditeur ou un diffuseur peut négocier (contre rémunération) avec un auteur qu’il ne revendique pas sa paternité sur l’œuvre en public. C’est ce qui se passe pour les « nègres » en littérature par exemple. Ces contrats sont courant dans la pratique, mais la jurisprudence est claire : ils sont caduques, et l’auteur conserve, au titre de ses droits moraux, la faculté de revendiquer la paternité de ses œuvres en toutes circonstances.

    Ce site n’a donc aucun intérêt pour les français ou dans le cadre d’une juridiction française. En France les auteurs peuvent imposer que leurs noms et qualités soient précisés en marge de l’œuvre. Il suffit juste de le demander ou de le faire.
    Dans le cas contraire, une action amiable devrait arranger immédiatement les choses. Sinon, une action en justice finira le travail.

    Les génériques des films listent parfois les noms des 100 aines de personnes ou organismes qui ont participé à la conception du film. Ca n’à jamais dévaloriser le travail d’une boite de prod. Au contraire, c’est plutôt valorisant d’avoir gérer un gros projet avec autant de ressources. Je ne voit pas pourquoi il n’en serait pas de même pour le web par exemple.

  17. @ Neige >>>>

    C’est inexact, les auteurs salariés concervent leurs droits moraux qui sont incessibles. C’est la loi. La loi précise aussi clairement que “la cession d’oeuvres futures est nulle”. Donc clairement, les auteurs salariés concervent leurs droits d’auteur.

    Maintenant, les employeurs, rien ne les empeche de mettre des clauses abusives dans leurs contrats d’embauche… tant qu’il y aura des ânes pour les signer et les accepter sans rien dire, ils ne vont pas se priver hein!

  18. Clem a dit :
    Il arrive régulièrement que les graphistes/designers n’ont pas forcément accès au FTP, donc pour revendiquer la paternité d’une réalisation en terme graphique, ça ne serait pas toujours évident 🙂

    +1

    De plus cette manière de traçage va utiliser des ressources supplémentaires chez l’hebergeur au risque de faire saturer voir dépasser le quoto fixé par l’hebergeur.
    Tout ça pour pas grand chose du coup, surtout si c’est pour indexer un site que l’on heberge, car il suffit de mettre son nom dans le footer à la limite !

  19. En tant que particulier non rémunéré qui crée aussi des sites, ça permet peut-être d’avoir une plus grande visibilité, non ?

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