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ChatGPT : le monde de la crypto l’utilise déjà massivement, voici comment

ChatGPT continue de fasciner et de se trouver de nouvelles utilités. Le monde de la crypto, en particulier, utilise déjà massivement l’IA de OpenAI au quotidien.

ChatGPT ne peut pas encore prédire les cours des crypto, mais elle peut tout de même faire gagner des quantités de temps et d’argent considérables aux acteurs des cryptomonnaies. Si vous avez vécu dans une grotte : ChatGPT est une IA incroyablement réaliste et universelle qui permet de générer des réponses détaillées, en langage naturel (les textes sont difficiles voire impossible à discerner de textes qui seraient écrits par des humains), aux questions que vous lui posez.

Le modèle sous-jacent de ChatGPT, toujours en bêta, a eu accès à une vaste quantité de données tirées d’internet, jusqu’à la fin de l’année 2021. On peut ainsi lui demander, par exemple, de vous expliquer de manière synthétique le rôle des quarks dans le noyau atomique. Ou alors d’expliquer les différences de point de vue entre Nietzsche, Kant et Hegel. Mais aussi de générer du code à partir d’une consigne dans n’importe quel langage (ou d’analyser du code à la recherche d’erreurs).

ChatGPT s’impose déjà comme une aide et un accélérateur dans le monde des crypto

Les questions que l’on peut poser à ChatGPT ne se limitent pas aux exemples que nous venons de citer. Et même si, pour l’heure, certaines réponses manquent de fiabilité, le résultat est dans l’ensemble si rapide, plutôt correct et utile que beaucoup expérimentent avec cet outil, quand certains ne l’intègrent pas totalement à leurs méthodes de travail – en production.

Nos confrères de Fortune citent entre autres l’exemple de la firme Zellic (spécialiste de la sécurité des blockchain) qui a carrément décidé d’encourager les conseillers de son centre d’appels à utiliser ChatGPT pour améliorer les ventes et le support client. Concrètement, l’IA aide ces conseillers, pour une écrasante majorité d’entre-eux peu qualifiés, à passer pour de vrais spécialistes de la tech et des cryptos.

Impossible de les mettre à défaut : s’ils ne connaissent pas la réponse à la question d’un client, ChatGPT prend discrètement la relève. La firme d’audit de contrats intelligents CertiK utilise, elle, ChatGPT pour débusquer plus vite les bugs et vulnérabilités dans les contrats – ainsi que pour synthétiser des pages de code complexes et y ajouter des commentaires, ou écrire des condensés d’articles académiques qui aident ses équipes à développer des produits plus vite.

Certains vont même plus loin : un jeune canadien, Tomiwa Ademidun, s’est appuyé sur ChatGPT pour carrément coder un portefeuille crypto de A à Z et générer un guide utilisateur détaillé avec des diagrammes. Et bien sûr, on ne parle pas des innombrables autre cas d’acteurs qui, par exemple, demandent à ChatGPT le code pour générer un NFT à partir d’une image, pour créer un contrat intelligent sur la blockchain Ethereum, ou encore pour automatiser des transactions de cryptomonnaies…

Et tout ça, sans prérequis de connaissances approfondies dans les langages dont il est question. Bien sûr, il faut tout de même souligner que ChatGPT se trompe aussi parfois, et que les données s’arrêtent à 2021. Toutefois, une fois que l’on accepte et comprend l’implication de ces réserves, on voit bien comment la bêta de ChatGPT peut déjà, en l’état, considérablement accélérer la tâche des acteurs de la crypto.

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