Il y a des jours où l’on pourrait être mieux inspiré. Et le petit goût amer du regret risque de hanter pendant quelque temps James Howells, un informaticien gallois, qui fut parmi l’un des tout premiers à croire au Bitcoin.
Howells a commencé à s’intéresser aux crypto-monnaies dès 2009, année de la création du Bitcoin. Prenant le sujet très au sérieux en pionnier, il s’est aussitôt mis à miner des Bitcoins, jusqu’à en accumuler environ 7 500 unités avant que sa petite amie, lassée du bruit du minage émis par ses ordinateurs, ne le lui demande d’arrêter. Rappelons que le minage de crypto-monnaies nécessite des machines de plus en plus puissantes et génère une forte consommation d’énergie. Bref, rien de très grave, à l’époque le Bitcoin ne valait quasiment rien, et bien malin qui aurait pu prévoir la flambée hallucinante de cette monnaie virtuelle dans les années qui allaient suivre…
>> A lire : Qu’est-ce que le Bitcoin ?
Exit le minage, donc. La majeure partie de l’équipement utilisé fut vendue sur eBay après que son propriétaire y ait même renversé de la limonade. Par ailleurs, le disque dur contenant la clé de son portefeuille numérique reste dans un tiroir pendant trois ans avant de passer lui aussi à la poubelle “par inadvertance”. Une broutille ? Pas vraiment, au moment où il prend la décision fatale, le Bitcoin vaut déjà 130 dollars. Mais ce n’est rien à côté de ce qui va suivre.
Une fortune dans une décharge publique
Arrive fin 2013, James Howells fait le point sur les marchés cryptographiques et commence à sérieusement regretter sa décision quelque peu hâtive de faire un grand ménage dans son matériel informatique. Et pour cause, à ce moment-là, la capitalisation boursière de bitcoin commence à devenir un truc vraiment sérieux, et les 7500 Bitcoins qu’Howells a jetés à la benne valent déjà… quelques millions. Nous sommes en 2017, et au moment où j’écris ces lignes, le Bitcoin vaut exactement 9900 euros. Un petit calcul rapide nous fait comprendre l’ampleur des dégâts, et des regrets de notre infortuné Gallois : s’il avait conservé son portefeuille, il serait aujourd’hui à la tête d’une petite fortune de plus de 74 millions d’euros, soit 88 millions de dollars.
Après quelques années de réflexion, James Howells a pris une autre décision, dont la mise en application sera probablement juste un peu plus compliquée : rechercher son disque dur dans la décharge publique au sein de laquelle il aurait été enfoui, dans une sorte de chasse au trésor 2.0. Une mission peu ragoûtante et qui n’est pas sans risque : le creusement d’une immense parcelle de terre et d’ordures vieille de cinq ans, dégage des gaz dangereux qui peuvent également déclencher des incendies, le tout pour récupérer un disque dur d’ordinateur portable qui ne fonctionnera peut-être pas et qui contient les clés d’une hypothétique fortune qui n’en vaudra peut-être plus le centième au moment où il le retrouvera.
S’il le retrouve bien sûr.
Sources : Gizmodo, The Independant
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c’est de l’argent illégal toute facon
Illégal dit YOP qui parle sans savoir.
Ah bon ? En quoi est-ce illégal ?
Je possède un bitcoin que j’ai acquis le plus légalement du monde. Les Bitcoins acquis par minage sont parfaitement légaux eux aussi.
Il n’y a que l’utilisation qu’on en fait qui peut s’avérer illégale. Tout comme acheter de la drogue avec des euros, des dollars ou des yens.
Ce n’est pas plus illégal que d’acheter des yahourt liquides avec des euros et de les revendre plus cher à cause de la pénurie de lait, ou d’en profiter pour les fabriquer soi-même (analogie au minage).
Secoue toi YOP, faut irriguer le cerveau avant de parler
Ce qui me choque le plus c’est de savoir que son disque dur a juste était enfoui sous terre et que 5 ans après il pourri simplement. Quid du recyclage des matériaux informatiques et de leur seconde vie ?
Le Bitcoin n’est pas une monnaie virtuelle mais une crypto-monnaie
Ce qui est totalement différent
Quid alors de l’€ quand la BCE fait tourner la planche à billets ?
L’avenir nous le dira sans doute
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Cette histoire rappelle celle de l’ecureuil dans “l age de glace”.. On court tous derriere un hypothetique glan..Mais qui sont les glans en réalité???
Vous avez 2 heures et je ramasse les copies…
Avant de relever les copies après à écrire le mot ”gland”. Mnémotechnique : on peut dire un glandu pas un glanu 😉
Twa appren ha hè crire… banane ! ou relire tes messages dugland.
On peut aussi courir derrière le d. Celui qui s’est détaché du glan et qu’on ne retrouve plus 🙂
C’est très légal
Dommage pour lui
En bon informaticien qu’il est, il aurait dû nettoyer son disque dur en en effaçant toutes les données avant de les jeter 🙂
Incroyable
C dommage, surtout kun petit copier coller sur sa boite gmail aurait suffit..
bien sur, sa boite mail, ds un monde ou 70% des messagerie se font “hacker”…. rigolo va